Toulouse Sud-Est – Also in english
Toulouse Sud-Est – Also in english
Je continue mes pérégrinations à travers les quartiers de Toulouse avec les quartiers administratifs Pont des Demoiselles – Montaudran – La Terrasse (comprenant aussi L’Ormeau et Malepère, Rangueil – Sauzelong – Pech-David – Pouvourville et Saint-Michel – Le Busca – Empalot – Saint-Agne).
J’ai été en bonne compagnie sur une partie de parcours, jusqu’à Rangueil et après les dénivelés de Pech-David, Pascal m’a accompagné.
On peut prendre de la hauteur dans Toulouse, et de façon pentue, exemple très concret avec le Chemin des Canalets avec une pente moyenne de plus de 11 % et un pic dans les 20 % et qui mène à Pech-David, point culminant de la ville à 260m (Jolimont culmine à 193 m), reputé pour ses coteaux tournés vers le Lauragais, propices à la randonnée à pied ou à vélo (le coin sera très vallonné). Tous les accès à Pech-David sont plutôt pentus, nous avons pu le (re)vérifier aujourd’hui. Il y a quelques bons pourcentages aussi du côté des hauts de Bonnefoy, de Jolimont, Bonhoure, La Coquille ou de la Côte Pavée …
Pech-David
Pouvourville
Le Complexe hospitalier de Rangueil y surplombe Toulouse, un téléphérique le relie à l’Université de Toulouse – Rangueil Paul Sabatier, et de l’autre côté passe au-dessus de la Garonne pour rejoindre le nouvel Oncopôle de Toulouse, pôle de recherche sur la cancer réputé, bâti sur les vestiges de l’ancienne AZF, dont l’explosion en 2001 a marqué la ville et la région.
L’Université de Toulouse date tout de même de 1229. C’est dans les années 60 que le complexe universitaire de Rangueil va prendre forme. L’E.N.A.C., Sup’Aéro, le C.N.E.S., le C.R.E.P.S. y ont aussi leurs bâtiments. Paul Sabatier enseigna à Toulouse et fut prix Nobel de Chimie en 1912.
Le campus occupe 124 ha et borde le Canal du Midi.
Deux coins que j’adore, même si l’un des deux est peuplé d’une faune un peu particulière mais pas agressive : l’Île du Ramier et ses anciens greniers à poudre et l’Île Saint-Michel avec son superbe point de vue sur la Garonne et le Pont Neuf.
Écluse Saint-Michel
l’Île du Ramier abrite aussi la Cité Universitaire et le Stade Daniel Faucher, la piscine Nakache et le Stadium.
Daniel Faucher (1882-1970) a été géographe, Professeur puis Doyen de l’Université de Lettres de Toulouse.
Alfred Nakache (1915-1983) a été nageur et joueur de Water-polo et a été déporté à Auschwitz pendant la Seconde Guerre avec son épouse et sa fille. Il en est un des survivants. Il a été plusieurs fois champion de France et d’Europe et a participé aux J-O de Berlin.
« Je sors de la tombe. Il faut avoir vécu la vie de ces camps pour s'imaginer ce que c'était. Quand on fera le compte des rescapés et des manquants, on aura du mal à en croire les chiffres. De 85 kilos, je suis tombé à 61, et je ne dois la vie qu'à ma volonté d'en sortir, de ne pas manger d'immondices ou de cadavres malgré la faim. Je pèse actuellement 70 kilos. »
Parlant de sa femme et sa fille qui ont certainement été gazées dès leur arrivée au camp :
« Aucune nouvelle depuis que nous avons été séparés sur le quai de la gare. Je conserve un faible espoir, un espoir tout de même. Mais toutes les femmes, les enfants et tous les inaptes ont été passés au four crématoire. »
Il retrouvera la compétition et le haut du classement puisqu’il participera aux Jeux Olympiques de Londres en 1948.
Île du Ramier
Depuis que le Parc des expositions a été délocalisé au M.E.E.T. du côté de Beauzelle, toute cette zone est en réhabilitation, notamment nature, souhaitons que la piscine Nakache soit aussi rénovée et continue de faire le bonheur l’été des jeunes toulousains, j’ai eu l’occasion d’y aller quelques fois enfant.
Ne pas manquer les trois jardins, Grand-Rond, Palais Royal (avec ses Ginkgo biloba) et Jardin des Plantes (où se trouve le Museum d’Histoire naturelle), à traverser à pied … J’y suis déjà passé lors de la balade centre et est Toulouse. Quand j’étais enfant, la sortie au Jardin des plantes, avec ses animaux, était toujours très attendue et très appréciée.
Je l’ai déjà écrit : l’origine du nom du quartier du Pont des Demoiselles n’est pas sûre. Il pourrait tirer son nom de la Guerre des demoiselles en Ariège, la population du quartier ayant des liens ariégeois ; il aurait pu aussi s’appeler d’abord Pont des Putes … Je n’emploie pas ce mot. Elles sont pourtant plutôt localisées dans d’autres quartiers … Encore du côté de Bayard ou de la Place de Belfort. Ou vers Fondeyre, le M.I.N., les zones de frêt camion … Je n’écris pas que nos amis routiers sont portés sur ce genre de consommation, je note juste cette réalité géographique …
Le Busca tient son nom du château (rasé en 1859) de la famille de Busca, riches propriétaires. La métaire du château se tenait dans le quartier. La proximité de bois de saules serait à l’origine du nom du quartier voisin de Sauzelong (« saouzelong », saule allongé). Le poète Henry Montaut (Anric del Busca, 1862-1909) a vécu dans ce quartier.
« De bièro, de clareto, E de bouno piqueto De l'an de la Coumeto Boudiou ! que vaou m'en embuca Per la Balôcho del Busca »
On peut trouver des maisons cossues dans tous les quartiers de Toulouse, on en trouve un grand nombre au Busca, notamment du côté du Musée Georges Labit, musée des Arts de l’Asie et de l’Égypte antique.
Musée Georges Labit
J’ai terminé par Montaudran, quartier en plein renouveau. La piste d’envol a été en partie conservée et intégrée au nouveau quartier. L’aéroport de Montaudran, construit en 1917 par Pierre Latécoère, a vu la naissance de l’aviation civile et l’émergence de l’industrie aéronautique. Les avions de l’Aéropostale pilotés par Mermoz ou Saint-Exupéry y prenaient leur envol.
C’est là qu’on pourra aussi visiter la Halle de la Machine ou L’envol des pionniers.
De l’autre côté de la voie ferrée, sur l’Avenue Louis Bréguet, ne manquez pas le détour au n°55 pour aller voir le 50cinq, lieu dédié au street-art.
Piste de Montaudran
Encore un joli gribouillis sur la carte. Il me reste à parcourir les quartiers Ouest et Rive Gauche. Ensuite, en fonction de la saison, peut-être que je m’amuserai à continuer mes balades dans les quartiers toulousains en privilégiant les rues où je ne suis pas passé …
Toulouse Sud-Est – Also in french
I continue my peregrinations through the districts of Toulouse with the administrative districts Pont des Demoiselles - Montaudran - La Terrasse (including also L'Ormeau and Malepère, Rangueil - Sauzelong - Pech-David - Pouvourville and Saint-Michel - Le Busca - Empalot - Saint-Agne).
I was in good company on part of the route, up to Rangueil and after the height differences of Pech-David, Pascal accompanied me.
You can get some height in Toulouse, and in a steep way, a very concrete example with the Chemin des Canalets with an average slope of more than 11% and a peak in the 20% and which leads to Pech-David, the highest point of the city at 260m (Jolimont culminates at 193 m), known for its slopes turned towards the Lauragais, favourable for hiking or cycling (the area will be very hilly). All the accesses to Pech-David are rather steep, as we could (re)check today. There are also some good gradients on the side of the hauts de Bonnefoy, de Jolimont, Bonhoure, La Coquille or de la Côte Pavée...
Pouvourville
The Rangueil hospital complex overlooks Toulouse, a cable car connects it to the University of Toulouse - Rangueil Paul Sabatier, and on the other side passes over the Garonne to reach the new Oncopôle de Toulouse, a renowned cancer research centre, built on the remains of the former AZF, whose explosion in 2001 left its mark on the city and the region.
The University of Toulouse dates back to 1229. It was in the 1960s that the Rangueil university complex took shape. The E.N.A.C., Sup'Aéro, the C.N.E.S. and the C.R.E.P.S. also have their buildings there. Paul Sabatier taught in Toulouse and was awarded the Nobel Prize for Chemistry in 1912.
The campus occupies 124 hectares and borders the Canal du Midi.
Université Paul Sabatier
C.R.E.P.S.
Two places I love, even if one of them is populated by a rather peculiar but not aggressive fauna: the Ile du Ramier and its old gunpowder stores and the Ile Saint-Michel with its superb view of the Garonne and the Pont Neuf.
The Île du Ramier is also home to the Cité Universitaire and the Daniel Faucher Stadium, the Nakache swimming pool and the Stadium. Daniel Faucher (1882-1970) was a geographer, professor and then Dean of the University of Letters in Toulouse.
Alfred Nakache (1915-1983) was a swimmer and water polo player and was deported to Auschwitz during the Second World War with his wife and daughter. He is one of the survivors. He was several times French and European champion and participated in the Olympic Games in Berlin.
"I've come out of the grave. You have to have lived through life in those camps to imagine what it was like. When you count the number of survivors and missing persons, you can hardly believe the figures. From 85 kilos, I fell to 61, and I owe my life only to my will to get out, not to eat filth or corpses despite the hunger. I currently weigh 70 kilos.”
Talking about his wife and daughter who were certainly gassed as soon as they arrived at the camp:
"No news since we were separated on the station platform. I still have a little hope, a hope all the same. But all the women, children and unfit people were put into the crematorium.”
He returned to competition and the top of the rankings when he took part in the 1948 London Olympic Games.
Since the Exhibition Centre was relocated to the M.E.E.T. in Beauzelle, the whole area is being renovated, especially the natural area. Let's hope that the Nakache swimming pool will also be renovated and will continue to be a source of pleasure for the young people of Toulouse in the summer, as I had the opportunity to go there a few times as a child.
Don't miss the three gardens, Grand-Rond, Palais Royal (with its Ginkgo biloba) and Jardin des Plantes (where the Museum of Natural History is located), which you can cross on foot... I've already been there during the tour of the centre and east of Toulouse. When I was a child, the outing to the Jardin des Plantes, with its animals, was always much awaited and much appreciated.
Jardin des plantes
I have already written about it: the origin of the name of the Pont des Demoiselles district is not sure. It could be named after the War of the Damsels in Ariège, the population of the district having Ariège links; it could also have been called Pont des Putes ... I don't use this word. They are however rather located in other districts... Still on the side of Bayard or the Place de Belfort. Or towards Fondeyre, the M.I.N., the trucking areas ... I'm not writing that our trucking friends are prone to this kind of consumption, I'm just noting this geographical reality ...
Le Busca takes its name from the castle (razed in 1859) of the Busca family, rich owners. The metary of the castle was held in the neighbourhood. The proximity of the willow woods is said to be the origin of the name of the neighbouring district of Sauzelong ("saouzelong", elongated willow). The poet Henry Montaut (Anric del Busca, 1862-1909) lived in this neighbourhood.
"De bièro, de clareto, E de bouno piqueto De l'an de la Coumeto Boudiou ! que vaou m'en embuca Per la Balôcho del Busca".
You can find wealthy houses in all the districts of Toulouse, and there are a large number of them in Busca, particularly near the Georges Labit Museum, the Museum of Asian and Ancient Egyptian Arts.
I finished with Montaudran, a district in full renewal. The runway has been partly preserved and integrated into the new district. Montaudran airport, built in 1917 by Pierre Latécoère, saw the birth of civil aviation and the emergence of the aeronautics industry. The Aéropostale planes piloted by Mermoz and Saint-Exupéry took off from there.
This is where you can also visit the Halle de la Machine or L'envol des pionniers.
On the other side of the railway, on Avenue Louis Bréguet, don't miss the diversions at n°55 to see 50cinq, a place dedicated to street-art.
Another nice doodle on the map. I still have to go through the West and Left Bank districts. Then, depending on the season, maybe I'll have fun continuing my strolls in Toulouse's neighbourhoods, favouring the streets I haven't been to before...
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Ancienne caserne Niel
Canal du Midi
À deux c’est encore mieux, nouvelles recrues, bravos
Nous reprenons le rythme de nos sorties mensuelles (et un peu plus aux beaux jours avec les sorties avec les élèves).
Mes premiers tours de roues en tandem avec Marie-Louise remontent à juin 2014 où j’avais fait un tour avec Christelle, Vivian et Pauline.
Le rendez-vous d’aujourd’hui était le 46ème de l’aventure « À deux c’est encore mieux ». Aventure humaine, à une petite échelle, aventure de partage puisque le projet a vu le jour grâce à une cagnotte participative en ligne qui m’a permis d’acquérir mon tandem.
Pour la petite histoire, j’ai été bien malade en 2013, j’ai eu un peu de temps pour réfléchir à cette envie que j’avais en moi depuis longtemps de partager ma passion du vélo avec des personnes en situation de handicap. Aventure humaine puisque le projet s’est en fait concrétisé grâce à des rencontres, par la petite porte, alors que j’avais contacté des associations, des fédérations, pour expliquer mon envie, mon projet et mes « services » gratuits. Je savais que j’y gagnerai au moins autant voire plus que les personnes avec qui j’allais partager ces moments de vélo, car prétentieusement je crois qu’elles y gagnent un petit quelque chose. Et aucune porte ne s’était ouverte, incompréhensible, une impression d’être face à un milieu hermétique qui refuse de s’ouvrir alors que notre société a encore beaucoup à faire sur le sujet du handicap … C’est suite à une discussion avec un ami, Jean-Luc, qui a fait lien avec David qui était très investi (et l’est toujours) dans l’Association et la Fondation Marie-Louise.
Un coup de fil, une rencontre, et le projet était lancé.
« Le meilleur sans vouloir l’impossible. », tel est la devise de la Fondation Marie-Louise, quel beau programme ! Et ce qui est aussi beau, c’est que cette devise y est réellement appliquée.
https://www.fondation-marie-louise.org/
Rendez-vous donc aujourd’hui au Foyer à Gratentour. Nouvelles recrues : deux tandems en balade, d’autant plus des tandems VTT, ce n’est pas courant, mais alors trois tandems … Jacques s’est joint à nous pour piloter le deuxième tandem Marie-Louise.
Autre recrue : Pascal vient d’emménager au foyer en janvier, il a 27 ans, vient de la région de Montauban et est sportif, il pratique notamment l’escalade, Bruno lui a donc proposé de tester le tandem. Pascal est un jeune homme très agréable, posé, qui discute assez facilement, il a visiblement pris pas mal de plaisir à rouler avec nous. Bravo à lui car ce n’est vraiment évident d’être derrière sur un tandem, dans le rôle du stocker (ou stoker), il faut que le dialogue et la confiance soient de mise entre les deux partenaires.
Camille et Geoffrey, eux, ont l’habitude de nos sorties. Geoffrey est toujours placide, tranquille, il répond bien aux sollicitations et ne rechigne pas à appuyer sur les pédales quand on le demande. Bravo !
Camille est toujours aussi attachante, exubérante, nous lui avons adressé le premier bravo de la sortie car elle a particulièrement bien appuyé sur les pédales aujourd’hui.
Et bravo aussi à notre nouveau pilote Jacques qui a assuré son rôle avec brio.
Une quinzaine de kilomètres sur les petites routes et un peu de pistes entre Gratentour, Cépet, Gargas, Vacquiers, deux montées dont la montée façon petit col de montagne pour revenir sur Gratentour.
07:27, le lundi 6 mars 2023 Garidech, Haute-Garonne
Vélotaf du lundi au soleil
Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil
Le lundi au soleil
On pourrait le passer à s'aimer
Le lundi au soleil
On serait mieux dans l'odeur des foins
On aimerait mieux cueillir le raisin
Ou simplement ne rien faire
Le lundi au soleil
Lundi de reprise … Il faut bien que les vacances aient une fin … Quoique …
Demain, je sèche les cours.
4 mars 2023 à 09:47, Garidech, Haute-Garonne
Les bons comptes font les bons amis
Petit tour avec Jacques qui étrenne son nouveau vélo. Vélo que je connais bien puisque je le lui ai vendu. Je suis ravi de voir le STIFF changer de propriétaire et de le voir aux mains de Jacques.
Les bons comptes font les bons amis : je n’ai jamais pris en défaut ce vélo, j’ai fait de « gros » trucs avec et il est encore dans un excellent état. Mais pourquoi le vendre ? Tout simplement car je suis un amoureux des cadres titane et que j’ai eu l’opportunité d’en faire concevoir un par Olivier Ollagnier de Curve Engineering, sur lequel j’ai monté une fourche CEC titane (CEC et Chiru ont été créées par Pierre-Arnaud Le Magnan) et que j’ai équipé comme je le souhaitais, un beau vélo celui-ci aussi.
Jacques l’avait déjà essayé lors d’une petite sortie, les premiers tours de roues semblent déjà (heureusement) concluants …
Bonne route et bons chemins de traverse !
8 février 2023 à 07:32· Garidech, Haute-Garonne
Vélo-boulot du mercredi, du jeudi et du vendredi
Toujours un dessin différent sur le GPS, je pense que j’ai un certain nombre ou un nombre certain de trajets à faire avant d’épuiser toutes les combinaisons possibles …
07:35, le mercredi 1 février 2023 Garidech, Haute-Garonne
Soigner le mal par le mal, véloboulot du mercredi, du jeudi, du vendredi
Soigner le mal par le mal : non je ne réponds à la violence par la violence, à l’insulte par l’insulte, je dis tout de même « aïe » quand on me marche sur les pieds, je ne tends pas l’autre joue, je peux répondre posément mais fermement.
Non, là le mal le par mal, c’est pour faire la nique à la grippe ou un virus dans le genre qui m’a bien affaibli depuis une semaine : un peu de vélo, un peu de transpiration pour évacuer les toxines … Pas mal le matin, plus dur en fin de journée, fébrile.
Local legend : quand tu dépasses la vingtaine ou la trentaine de déplacements sur les 90 jours du classement Strava, ça illustre bien une bonne régularité. Et rouler la D888 autant de fois, ce n’est vraiment pas pour le tourisme …
07:42, le vendredi 27 janvier 2023 Garidech, Haute-Garonne
Bike to work on Friday
Très frais le fond de l’air aujourd’hui … Pas que le fond d’ailleurs.
07:39, le lundi 23 janvier 2023 Garidech, Haute-Garonne
Vélo-boulot de mi-semaine, prime mobilité douce, bonne blague …
Vélo-boulot du lundi, du mardi et du mercredi. Pas jeudi, j’ai une animation pédagogique le soir à Saint-Jean et je ne suis pas sûr de pouvoir rentrer le vélo dans les locaux (je ne laisse pas mon vélo dehors en agglomération, et si je dois m’arrêter, j’ai un petit antivol qui sert au moins à éviter le vol à la tire et je garde toujours mon vélo à l’œil ; en bikepacking j’ai un gros antivol type moto et j’attache toujours le vélo à un arbre). Je verrai pour vendredi.
Le vélo-boulot, c’est du vélo utile, que ce soit en ville ou comme moi en semi-rural ou semi-urbain ou rurbain (le terme existe …), j’ai déjà écrit sur le sujet, je recommande d’ailleurs la lecture de l’excellent article du Bike Café sur le sujet (« Le vélotaf des campagnes »). Ce n’est pas plus évident qu’en ville, ne serait-ce que parce que les autres usagers de la route n’ont pas l’habitude de voir des vélos aux heures de pointe ou ne l’imaginent pas, l’habituation doit se faire, et ça fonctionne : les abrutis au volant ou en moto (si, si, il y en a, comme les abrutis en vélo qui ne respectent aucune règlementation, et je ne parle pas des trottinettes …) eux seront toujours des abrutis, mais j’ai vu des comportements évoluer chez certains usagers dont j’ai reconnu le véhicule, ils savent par exemple que 3 fois par semaine un mec en jaune sur son vélo fait la liaison Garidech – Castelmaurou par la D888 … Et je ne suis pas le seul sur cet axe. Je le répète : il faut occuper l’espace, le vélo est un véhicule comme un autre (en tout cas par principe) et donc a sa place sur la chaussée.
C’est utile pour le porte-monnaie (ça coûte moins cher à l’utilisation qu’un autre véhicule), c’est utile pour la planète et pour la santé. Pour le plaisir par contre, c’est plus dur à trouver quand on a l’habitude de faire de belles virées le week-end. C’est pourquoi le matin, je vais au plus court, et ça ne variera pas. C’est utile pour la tête aussi, pour moi c’est une véritable thérapie, ça me pose, ça me vide la tête, d’autant plus au retour quand je fais mes petits détours avec mes portions Gravel. Et pour 2023, j’ai décidé de voir si je pouvais tous les jours varier ma trace, pas de grand-chose mais tous les jours dessiner un gribouillis différent sur la carte, il y a de quoi faire …
Le monde de l’entreprise propose à ses salariés des primes mobilités douces, notre administration s’y est mise aussi depuis peu, et sans trop communiquer, la prime n’est en 2022 pas inintéressante si tu dépasses les 100 déplacements, ce que j’essaie donc de faire, j’avais loupé de peu en 2021.
Bonne blague ! Amis motards, automobilistes, quadistes (oui je sais, ce terme n’existe pas), routiers, etc. Auriez-vous idée de devoir descendre de votre véhicule pour circuler ? Non, ce n’est simplement pas possible … Alors pourquoi le demander aux cyclistes ? Bel exemple (il y en a ailleurs) à l’entrée de Garidech (ce serait une injonction du Conseil départemental), j’explique : tu arrives sur un rond-point en vélo, à ce niveau tu ne gènes ni ne freines la circulation (je vais souvent aussi vite que les 4 roues ou plus vite dans un rond-point, le vélo y est plus maniable), donc tu n’es pas en danger (si, quand le véhicule motorisé qui devait te laisser la priorité s’engage devant car son conducteur pense qu’un vélo est synonyme d’escargot, je suis toujours très attentif à ça). Sur ce rond-point (et d’autres), un aménagement cyclable te demande de monter sur le trottoir en amont, de mettre pied à terre, de faire le tour du rond-point à pied avec tous les risques que tu vas prendre pour traverser car les autres usagers ne vont pas s’arrêter même si le passage est clouté. Et ne parlons pas du temps perdu.
Dans le même ordre d’idée, j’ai déjà écrit sur ce pont sur l’autoroute à côté du Lycée de Gragnague où on devrait passer à pied sur le trottoir étroit, j’ai alerté les responsables locaux, je n’ai pas la science infuse, un jour un(e) lycéen(ne) va passer là non pas à pied mais sur le vélo (et il(elle) n’aura pas tort), accrocher le guidon à la balustrade (à hauteur de guidon) parce qu’il(elle) discutera avec un(e) pote et basculera sur la chaussée de la 4 voies 6 mètres plus bas. Ce serait la responsabilité des ASF, la réponse est-elle satisfaisante ? Il suffirait au moins de rehausser la rambarde, ça s’est fait sur de nombreux ponts, je pense par exemple au pont de la rocade Arc-en-Ciel sur la Garonne qui est bordé par une voie verte bien protégé et à la rambarde rehaussée de ce côté. J’écris cela, c’est daté, j’espère ne pas avoir à le rappeler un jour … Je n’ai pas la prétention de lancer une alerte …
Les mobilités douces sont sur de nombreuses lèvres de nos responsables politiques à tous les niveaux, c’est déjà ça, ne nous en plaignons pas, mais ne faites pas n’importe quoi ! Interrogez les usagers, ceux qui pratiquent le vélo utile, prenez le vélo, allez voir ce qui fonctionne depuis des années chez nos amis hollandais ou ailleurs … Ou alors c’est juste de la poudre aux yeux pour satisfaire un certain électorat ou toucher des subventions peut-être et se dire « On l’a fait ! ». Le vélo comme véhicule utile journalier ou régulier mérite beaucoup mieux que ça.
Ma position d’usager et de citoyenne sur le sujet est simple : oui j’utilise les aménagements cyclables, même si j’y circule moins vite car c’est le plus souvent le cas (c’est pour cela qu’on y voit rarement des coureurs à l’entraînement), mais non je ne les utilise pas si cela me met en danger, plus que sur la chaussée commune. Donc ce rond-point précis et ce pont, je les ai testés une fois, ça m’a suffi. Et pour revenir au rond-point, il n’y a en plus rien ou presque en bout de trottoir pour reprendre la route …
Profil Strava : https://strava.com/athletes/49242926
Soleil - Corbières - Batterie
VTT avec Bastien du côté de Conilhac-Corbières. Il y a un très joli petit massif entre Conilhac et Lézignan, en face de l’Alaric, on peut le comparer au Massif de la Clape à Gruissan, sans la mer, ou à certains coins de Provence, sans Marcel Pagnol, mais avec les senteurs des plantes méditerranéennes de la garrigue et du maquis. Et même sans la mer, ce massif est très agréable, très nature, même si des éoliennes y ont été installées avec les pistes d’accès en conséquence, fait d’une multitude de petits sentiers, paradis du single.
J’ai déjà eu l’occasion d’y rouler en participant plusieurs fois aux randos organisées par la Fumade VTT depuis Lézignan vers l’Alaric (l’Alaric, c’est encore autre chose, très caillouteux, très pentu et plus haut …). Bastien voulait rouler au soleil, nous avons donc décidé presque au pied ou à la pédale levée (je l’ai pas mal employée celle-là ces temps-ci) d’aller vers le soleil pour lui faire découvrir ce joli coin.
Il y tellement de jolis coins dans notre région, propices à la randonnée à pied ou à vélo ...
Je ne roule pas en vélo électrique, je n’ai rien contre, je n’ai rien de condescendant envers les VAE, mais ce matin c’est la batterie de la voiture qui a lâché juste avant de partir … Petit détour donc pour aller chercher un batterie neuve et départ un peu plus tard …
Le massif approche les 200 m d’altitude, il n’y pas de gros dénivelés mais malgré tout c’est très vallonné, quelques pentes peuvent bien se sentir.
Quelques pistes plus larges traversent le massif, les sentiers sont soit en terre plutôt rouge, soit caillouteux, certains sont faits de dalles et de belles marches pierreuses.
La végétation varie entre garrigue, maquis, chêne vert, conifères vers l’Est et le Nord.
Le sentier qui fait face à l’Alaric et Fontcouverte (du côté du Rocher du Renard), au-dessus de la Garrigue de Montbrun, offre un superbe panorama sur la vallée et l’Alaric.
Côté Est, côté Lézignan, les sentiers sont plus ombragés et très ludiques.
Quelques vignes, quelques oliviers, sont plantés dans le massif, on en trouve en quantité aux abords, le vin des Corbières est un vin riche et de caractère. Grenache, Mourvèdre, Syrah, Carignan sont les principaux cépages.
Le vent est toujours présent dans le coin mais c’est habituel, il peut souffler très fort, c’est aussi pour cela que l’on y voit pas mal d’éoliennes, plus dans la vallée malgré tout.
VTT ou Gravel ? Aujourd’hui, j’ai roulé avec mon « vieux » Titus. Pour moi c’est un véritable vélo collector mais je tiens à rouler avec et si je l’ai pris aujourd’hui c’est parce que Bastien était aussi en VTT, sur les portions roulantes le Gravel est bien supérieur et va plus vite, j’aurai très bien pu passer tous les obstacles de la journée mais moins vite qu’en VTT. Quoique … Le Gravel est un 29 pouces avec des pneus plus étroits, je roule encore en 26 pouces en VTT (mon Titus roule toujours très bien, le 26 pouces est plus « rock’n’roll » que le 29), ça passe bien partout. Malgré tout, si vous avez deux vélos, prenez plutôt le VTT pour rouler dans ce coin et profiter plus facilement des portions caillouteuses …
Il y a par contre toujours un petit moment nécessaire de reprise en main du VTT après un usage régulier et long du Gravel dans le sens Gravel – VTT, j’ai toujours l’impression pendant quelques minutes de ne plus savoir piloter un VTT, c’est sans doute dû au cintre et aux roues plus petites. Le problème ne se pose pas quand je reprends le Gravel.
Plusieurs circuits sont balisés au départ de Lézignan-Corbières cela peut être un bon point de départ aussi.
La trace : https://www.visugpx.com/04hQDdeozK
Ô Gravel Toulouse Grand Tour 2023 : bande annonce 1
https://ahp.li/f8ea2884eef8f526a4ee.mp4
Une réalisation Movie Art
Toulouse Est et Centre – Also in english
Saint-Sernin
Je continue mes pérégrinations toulousaines sur le thème « Je suis passé (presque) partout. », en tout dans tous les quartiers et en tous sens …
Toulouse compte 2020 rues, 501 impasses, 199 places, 187 chemins, 154 avenues et 79 ronds-points. Je ne vais pas passer dans toutes les rues …
Départ au pied ou à la pédale levée ce matin, j’avais initialement prévu autre chose mais un bout de ciel bleu m’a motivé et en une demi-heure, j’étais sur le vélo.
Oui, il est un peu farfelu ce projet de balade urbaine. Je ne sais pas s’il faut être un peu zinzin, ou avoir un peu trop pris de vent d’autan, ne le surnomme-t-on « vent des fous » … Ou alors faut-il être toulousain …
Le kilométrage n’est pas énorme, le dénivelé non plus même si dans certains quartiers de Toulouse, certaines rues peuvent être bien pentues, cela a été le cas aujourd’hui …
Mais ce n’est pas si facile : le rythme est perturbé (changements incessants de direction, photos, etc), c’est un peu rébarbatif dans certains coins, les rues se ressemblent, c’est interminable … C’est pourquoi je n’ose pas proposer ça et le fais en solo … Ça se joue aussi au mental cette succession de rues et de changements de directions …
C’est aussi une sorte de retour aux sources, mais sans nostalgie, juste un rappel de souvenirs, et aussi une vision de l’évolution de la ville et de ses quartiers par rapport à ce que j’ai pu connaître, et il y en a eu des changements …
Aujourd’hui, joli gribouillis sur la carte avec l’Est et le Centre de Toulouse : quartiers de démocratie locale Lapujade – Bonnefoy – Périole – Marengo – La Colonne (Raynal, Réservoir, Arago, 10 avril, La Gloire), Jolimont – Soupetard – Roseraie – Gloire – Gramont – Amouroux (Gramont, Cité Amouroux, Michoun, Fraternité, Hérédia, Surcouf, Juncasse, Argoulets, Roseraie, Coquille, Bonhoure Nord, Soupetard), Bonhoure – Guilheméry – Château de l’Hers – Limayrac – La Terrasse (Roucoule, Jean Chaubet, Camille Pujol, Coin de la Moure, Louis Vitet, Providence, Leygue Nord, Deltour, Sainte-Claire, Cité de l’Hers), Capitole – Arnaud Bernard – Carmes (incluant aussi Saint-Georges, Saint-Étienne), Amidonniers – Compans Caffarelli, Les Chalets – Bayard – Belfort – Saint-Aubin – Dupuy (incluant aussi Matabiau)
Parc Bonnefoy Marengo
Médiathèque
Jardin du Donjon du Capitole
Capitole
J’ai passé ma scolarité primaire dans le quartier Amouroux, à l’école Michoun où ma mère était institutrice. Mes grands-parents y ont aussi habité quelques années après avoir vécu Avenue de Lyon, leur immeuble y a été rasé, tout le quartier est en mutation, les immeubles sont murés, le projet Tour occitanie, très décrié, y est pour quelque chose … Pour ma part, je n’y adhère pas, et ce n’est pas cohérent avec les grands discours sur l’environnement, les diminutions des dépenses, le développement contrôlé, les discours sur l’austérité, etc.
À Périole se trouvait un très joli minigolf où nous allions de temps en temps quand j’étais enfant, c’était jour de fête.
Belfort, Bayard, sont encore aujourd’hui occupés par des travailleurs de la nuit … Même si ces populations se sont un peu délocalisées …
Toulouse ne manque pas de parcs et jardins publics, certains sont très discrets, il faut les trouver, ils sont enchâssés dans l’urbanisation. Dans l’Est, j’apprécie toujours de traverser Limayrac ou La Plaine.
La Cité de l’Espace est un incontournable de Toulouse. Les Argoulets et sa voie verte une bande verdure très appréciée.
Je ne peux pas développer le chapitre Histoire, il y aurait trop à écrire sur le Toulouse historique … Quelques « coins » moins prisés des guides touristiques qui méritent le détour pour l’anecdote historique :
- Le Rue de l’Homme Armé, d’abord appelée Rue du Sauvage, nom donné en allusion à la petite statue qu’y fit sculpter à a fin du XVème Peyronet Delfau, représentant un « sauvage armé d’une massue », pour servir d’enseigne à une de ses auberges, très nombreuses à l’époque dans ce quartier.
- L’Hôtel de pierre, Hôtel de Bagis, 25 Rue de la Balbade, fait de pierres et non de brique, ce qui était unique au XVIIème à Toulouse.
- La Fontaine d’Urbain Vitry, Place de la Trinité.
- L’ancienne morgue devenue buvette Port de la Daurade. L’activité économique portuaire y était importante, les noyades fréquentes …
- Les Filtres, que je cite souvent dans mes balades toulousaines.
- L’Île Saint-Michel.
- Le parc de l’Observatoire à Jolimont, où est érigé l’obélisque commémoratif de la bataille de Jolimont, bataille napoléonienne du 18 avril 1814 face aux armées combinées anglaises, espagnoles et portugaises, conduites par le Duc de Wellington. Bataille qui opposa 42 000 soldats de l’armée française à 52 000 soldats ennemis et fit tout de même quelques morts mais qui historiquement et politiquement ne servit à rien puisqu’il n’y eut officiellement ni vaincus ni vainqueurs …
- La Tour Maurand, 56 Rue du Taur, vestige de l’architecture civile romane de la ville. Elle est qualifiée de « célèbre » sur la plaque apposée sur son mur, très franchement seul son côté touristique est intéressant.
- La Rue Neuve, qui ne vaut le détour que parce qu’elle est sans doute la rue la plus étroite de Toulouse, mais est bien placée dans le Toulouse historique.
Toulouse mérite sans aucun doute la halte ou le détour touristique, comptez 3 jours pour en avoir un bon aperçu.
Il est à noter qu’à Toulouse, on parlera de maisons à corondages plutôt que colombages. Cette technique, moins coûteuse qu’une construction entièrement en briques permettait d'élever une maison à l'aide de poteaux et de poutres de chêne ou de pin. Le remplissage se faisait avec du torchis (corondage de paillebart), ou mieux : avec des briques (corondage de massécanat). Des maisons de cette sorte ont été bâties de la fin du Moyen Âge jusqu'au xviiie siècle, il en resterait environ deux cents dans la ville. (Wikipédia).
La Dalbade
Hôtel d'Assezat
Levez régulièrement la tête (pas trop quand même, certaines rues de Toulouse ne sont pas particulièrement propres, les déjections canines ou autres petits présents sont bien là), les tours d’escaliers sont typiques, on en compte une bonne trentaine, dont la Tour de Serta ou celle de Boysson ou de Bernuy.
Et si vous voulez découvrir Toulouse différemment, je vous recommande les deux balades consacrées à la ville rose du Topoguide « Boucles à Vélo autour de Toulouse » des Éditions Chamina et le livre de mon ami et poète Dominique Montalieu « De Rues en Rimes » avec photos et documentaires de Mylène Fondecave des Éditions Le Solitaire.
Canal de Brienne
Jardin japonais Compans Caffarelli
La brique est toujours là, historiquement et dans les nouvelles architectures, ne donne-t-elle pas son surnom de « ville rose » à Toulouse. En fonction de l’heure, de la saison, elle sera rouge, rose, orange, marron …
Et encore aujourd’hui, dans tous les quartiers, de sacrés contrastes architecturaux et de belles choses … 160 km sur la journée.
Toulouse Est et Centre – Also in french
I continue my peregrinations in Toulouse on the theme "I've been (almost) everywhere", in all the districts and in all directions...
Toulouse has 2020 streets, 501 dead ends, 199 squares, 187 paths, 154 avenues and 79 roundabouts. I'm not going to go through all the streets ...
I had initially planned to do something else but a bit of blue sky motivated me and within half an hour I was on the bike.
Yes, it's a bit far-fetched, this urban ride project. I don't know if you have to be a bit of a zany person, or if you've had a bit too much wind from the autumn, which is nicknamed "the wind of fools"... Or if you have to be from Toulouse...
The mileage is not enormous, nor is the difference in altitude, even if in certain districts of Toulouse, certain streets can be quite steep, as was the case today...
But it's not so easy : the rhythm is disturbed (constant changes of direction, photos, etc), it's a bit boring in some corners, the streets look the same, it's endless ... That's why I don't dare to propose this and do it solo ... It's also a mental game, this succession of streets and changes of direction ...
It's also a kind of return to the roots, but without nostalgia, just a reminder of memories, and also a vision of the evolution of the city and its districts compared to what I knew, and there have been some changes ...
Today, a nice doodle on the map with the East and the Centre of Toulouse: Lapujade - Bonnefoy - Périole - Marengo - La Colonne (Raynal, Réservoir, Arago, 10 avril, La Gloire), Jolimont - Soupetard - Roseraie - Gloire - Gramont - Amouroux (Gramont, Cité Amouroux, Michoun, Fraternité, Hérédia, Surcouf, Juncasse, Argoulets, Roseraie, Coquille, Bonhoure Nord, Soupetard) Bonhoure - Guilheméry - Château de l'Hers - Limayrac - La Terrasse (Roucoule, Jean Chaubet, Camille Pujol, Coin de la Moure, Louis Vitet, Providence, Leygue Nord, Deltour, Sainte-Claire, Cité de l'Hers) Capitole - Arnaud Bernard - Carmes (also including Saint-Georges, Saint-Étienne), Amidonniers - Compans Caffarelli, Les Chalets - Bayard - Belfort - Saint-Aubin - Dupuy (also including Matabiau)
Maison Giscard, fabricant de statuaires
I spent my primary school years in the Amouroux district, at the Michoun school where my mother was a teacher. My grandparents also lived there for a few years after having lived on Avenue de Lyon, their building was razed, the whole neighbourhood is undergoing change, the buildings are walled up, the much-criticized Tour Occitanie project is a factor ... For my part, I don't agree with it, and it's not consistent with the great speeches on the environment, spending cuts, controlled development, speeches on austerity, etc.
In Périole there was a very nice miniature golf course where we used to go from time to time when I was a child, it was a party day.
Belfort, Bayard, are still occupied by night workers today... Even if these populations have relocated a bit...
Toulouse has no shortage of public parks and gardens, some of them are very discreet, you have to find them, they are embedded in the urbanisation. In the east, I always enjoy walking through Limayrac or La Plaine.
The Cité de l'Espace is a must-see in Toulouse. Les Argoulets and its green lane is a much appreciated green strip.
Saint-Aubin
Port Saint-Sauveur
Place Saint-Georges
Saint-Etienne
Rue des Arts
Les Augustins
I can't go into the History chapter, there would be too much to write about historical Toulouse...
Some "corners" less appreciated by the tourist guides which deserve the diversions for the historical anecdote:
- Rue de l'Homme Armé, first called Rue du Sauvage, name given in allusion to the small statue that Peyronet Delfau had sculpted there at the end of the 15th century, representing a "savage armed with a club", to be used as a sign for one of his inns, which were very numerous at the time in this district.
- The Hôtel de Bagis, 25 Rue de la Balbade, made of stone and not brick, which was unique in the 17th century in Toulouse.
- Urbain Vitry's fountain, Place de la Trinité.
- The former morgue which became a refreshment bar in Port de la Daurade. The economic activity in the port was important, and drownings were frequent...
- Les Filtres, which I often mention in my Toulouse walks.
- The Île Saint-Michel.
- The Observatory Park in Jolimont, where the obelisk commemorating the battle of Jolimont is erected, a Napoleonic battle of 18 April 1814 against the combined English, Spanish and Portuguese armies, led by the Duke of Wellington. This battle pitted 42,000 French soldiers against 52,000 enemy soldiers and resulted in a few deaths, but historically and politically it was of no use as there were officially no winners or losers...
- The Maurand Tower, 56 Rue du Taur, a vestige of the city's Romanesque civil architecture. It is described as "famous" on the plaque affixed to its wall, but frankly only its tourist side is interesting.
- The Rue Neuve, which is only worth a visit because it is probably the narrowest street in Toulouse.
Toulouse is definitely worth the stop or the tourist diversions, count on 3 days to get a good overview.
It should be noted that in Toulouse, we speak of houses with corbelling rather than colombages. This technique, less costly than an entirely brick construction, allowed a house to be built using oak or pine posts and beams. The filling was done with cob (strawbart corbelling), or better: with bricks (massécanat corbelling). Houses of this kind were built from the end of the Middle Ages until the 18th century, and there are about two hundred of them left in the town (Wikipedia).
Look up regularly (not too much though, some of the streets of Toulouse are not particularly clean, dog faeces and other little things are there), the stair towers are typical, there are about thirty of them, including the Tour de Serta or the Tour de Boysson or Bernuy.
Hôtel de Beringuier Maynier dit du Vieux Raisin
Hôtel Dahus
Hôtel de Masencal
Grand-Rond
And if you want to discover Toulouse differently, I recommend the two walks dedicated to the pink city in the Topoguide "Boucles à Vélo autour de Toulouse" published by Chamina and the book by my friend and poet Dominique Montalieu "De Rues en Rimes" with photos and documentaries by Mylène Fondecave published by Le Solitaire.
Bricks are always there, historically and in the new architecture, don't they give Toulouse its nickname of "pink city". Depending on the time of day, the season, it will be red, pink, orange, brown...
And still today, in all the districts, there are great architectural contrasts and beautiful things... 160 km.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Hôtel du Département ... Démesure ...
Toulouse Nord – Also in english
Depuis 2009, Toulouse est découpée en 6 secteurs subdivisés eux-mêmes en 20 quartiers « de démocratie locale » regroupant eux-mêmes la presque centaine de quartiers historiques ou plus récents.
Ces secteurs peuvent être délimités par la Garonne, le Canal des deux mers ou les grandes artères.
Je connais bien Toulouse, j’y suis né même si j’ai passé mon enfance et mon adolescence à L’Union, aux portes de la grande ville, j’y ai habité, je connais bien ses rues et depuis de nombreuses années, j’ai vu les transformations de certains quartiers, l’apparition de nouveaux …
J’ai pas mal roulé dans la ville, suivant des thématiques variées (Toulouse insolite, touristique, les grands boulevards et les grandes artères, les cyclables et voies vertes, les parcs et jardins, les rocades et autoroutes, etc.), il me manquait d’en explorer plus minutieusement encore chaque recoin, sans prétendre à passer vraiment partout.
Première balade dans la ville : le secteur Nord qui englobe les secteurs Minimes – Barrière de Paris – Ponts-Jumeaux (quartiers Fondeyre, Ponts-Jumeaux, Bourbaki, Marché aux cochons, Mazades, Negreneys, Chaussas, Fenouillet, La Salade), Sept-Deniers – Ginestous – Lalande (Troenes, Embouchure, Ginestous, Lalande Nord et Sud), Trois-Cocus – Borderouge – Croix-Daurade – Paleficat – Grand Selve (Les Izards, la Vache, Borderouge Nord et Sud-Est, Lapujade, Nicol, Grand Selve, Gramont Ouest).
Un peu d’histoire sur ces quartiers …
Les Trois-Cocus était autrefois (je l’ai connu) une zone de maraîchage, et ce depuis le XVIIème siècle, on y trouve encore ces maisons dites toulousaines typiques.
L’origine vient du patois « cocut » qui signifie « coucou », désolé, il n’y a pas d’histoire d’adultère …
Les trois coucous étaient sculptés sur une bâtisse aujourd’hui disparue et auraient donné le nom de ce secteur de Toulouse. Ce sont les soldats napoléoniens qui, ne maîtrisant pas l’occitan, auraient mal compris ce que leur disaient les habitants en nommant « Tres Cocuts » leur quartier, cela a donc été traduit et diffusé comme « Trois Cocus ».
Dans les années 20 ce quartier a abrité des cités-jardins. Ces cités étaient destinées aux habitants à faible revenu, elles sont l’ancêtre des H.L.M. Elles devaient intégrer des espaces verts, des infrastructures publiques. Jean Montauriol, architecte en chef de la ville de Toulouse entre 1929 et 1949, a créé ces cités et beaucoup de monuments caractéristiques de cette époque, comme la Bibliothèque d’étude et du patrimoine Rue du Périgord ou le groupe scolaire Ernest Renan au sein du quartier des Trois-Cocus.
Plus récemment, une certaine délinquance et le trafic de stupéfiants s’y est développé, certains extrémismes aussi … Mais les médias s’emparent plus de ce genre d’information sans chercher à s’intéresser à ce qu’on peut trouver de positif dans ces quartiers, c’est plus vendeur …
Le quartier est bordé par le joli Parc de la Maourine qui abrite les Serres municipales.
Une vie culturelle et associative s’y est bien réputé.
Les Izards (avec un z, et aux Izards se trouve une maison communale "des Chamois")
La Maourine
Pour le quartier de La Vache, l’origine est incertaine …
Le Ginestous, lui, accueille la plus importante aire d’accueil des gens du voyage de la région.
Le Canal latéral
L'Embouchure
Les Ponts-Jumeaux désignent d’abord les trois ponts du Port de l’Embouchure, chacun enjambant un canal : Canal de Brienne, Canal du Midi, Canal latéral à la Garonne. Un bas-relief de François Lucas illustre leur histoire.
Les Ponts-Jumeaux ont aussi été un point stratégique lors de la bataille de Toulouse opposant les forces napoléoniennes aux forces de la coalition anglo-hispano-portugaise commandées par le Général Wellington en avril 1814.
Église des Minimes
La Place du Marché aux Cochons porte bien son nom : on y vendait autrefois des cochons que l’on pesait à la bascule toute proche. J’ai travaillé dans deux écoles de ce quartier : l’École Alfred de Musset au cœur de la Cité Bourbaki, ou l’année précédente l’École Alain Fournier, renommée depuis École Claude Nougaro, il y a 25 ans, j’y ai de très bons souvenirs …
Les Minimes, chers à Claude Nougaro, tiennent leur nom à l’installation au 15ème siècle de religieux de l’ordre des Minimes. Le nom de la Rue du Caillou Gris qui part de la Place du Marché aux Cochons et qui se situait à la limite des terres des Minimes vient de l’habitude qu’avaient les moines de jeter là les pierres qui les gênaient dans leurs terres.
Pour La Salade, le nom ne vient pas des nombreux maraîchers qui habitaient là. La « salada » désigne en occitan les fourches patibulaires, gibets de torture.
L’origine du nom du quartier des Sept Deniers remonte au Moyen-Âge. À cette époque, le secteur était une vaste lande, sur laquelle les capitouls accordaient un droit de pâturage aux habitants. Ces derniers devaient toutefois payer un loyer de sept deniers d’or par an pour y faire pâturer leurs bêtes.
Dans le parc des Septs Deniers, on peut observer un superbe fontaine Wallace, avec ses quatre cariatides, oeuvre de Charles Lebourg.
Parc des Sept-Deniers
J’ai été lycéen au Lycée Raymond-Naves et nous avons habité avec Sylvie quelques années Rue Bourdon, à la limite du quartier Lapujade, au premier étage de la maison de ma tante Tatie Nénette, maison qu’elle tenait de ses parents, joliment remise en valeur aujourd’hui par sa fille. Une tatie au cœur d’or, comme d’autres de mes taties biologiques ou de cœur, j’ai tendance à appeler Tonton ou Tatie les personnes chères (Jojo, Solange, si vous lisez ces lignes ...).
Je suis passé à Saint-Éloi, pas de chanson parlant du bon Roi Dagobert, mais un des sites industriels historiques de l’histoire de l’aéronautique toulousaine et française. Elle a vu le jour dans les années 20 sous la houlette d’Émile Dewoitine, a poursuivi son essor avec plus tard Sud-Aviation, Aérospatiale ou Airbus. Une partie de ma famille (grand-père, oncles, tante, père) y ont travaillé, sur les différents sites.
Ne pas oublier le Marché d’Intérêt National de Toulouse ou le Stade Toulousain …
Balade urbaine donc, mais pas mal de verdure malgré tout, et de l’eau : la Garonne, le Canal latéral à la Garonne, le Lac de Sesquières, l’Embouchure … Et un sacré contraste entre les sites industriels du Sang de Serp, de Fondeyre, les vieilles bâtisses de certains quartiers plus anciens (toulousaines ou maisons plus cossues du côté de la Sainte-Famille), la nouvelle urbanisation du côté de La Vache …
Et encore un joli gribouillis sur la carte … Un peu plus de 130 km parcourus.
Sesquières
Toulouse Nord - Also in french
Since 2009, Toulouse has been divided into 6 sectors, which are in turn subdivided into 20 "local democracy" districts, which in turn group together the almost one hundred historic or more recent districts.
These sectors can be delimited by the Garonne, the Canal des deux mers or the main arteries.
I know Toulouse well, I was born there even if I spent my childhood and adolescence in L'Union, at the gates of the big city, I lived there, I know its streets well and for many years, I have seen the transformations of certain districts, the appearance of new ones...
I've driven around the city quite a bit, following various themes (unusual and touristy Toulouse, the main boulevards and arteries, the cycle paths and greenways, the parks and gardens, the bypasses and motorways, etc.), and I wanted to explore every corner of the city in greater detail, without claiming to be everywhere.
First ride in the city: the North sector, which includes the Minimes - Barrière de Paris - Ponts-Jumeaux (Fondeyre, Ponts-Jumeaux, Bourbaki, Marché aux cochons, Mazades, Negreneys, Chaussas, Fenouillet, La Salade districts), Sept-Deniers - Ginestous - Lalande (Troenes, Embouchure, Ginestous, Lalande North and South), Trois-Cocus - Borderouge - Croix-Daurade - Paleficat - Grand Selve (Les Izards, la Vache, Borderouge North and South-East, Lapujade, Nicol, Grand Selve, Gramont West).
A bit of history on these districts...
Les Trois-Cocus was once (I knew it) a market gardening area, and this since the 17th century, you can still find these typical Toulousan houses.
The origin comes from the patois "cocut" which means "cuckoo", sorry, there is no story of adultery...
The three cuckoos were carved on a building which has now disappeared and would have given the name to this area of Toulouse. It was the Napoleonic soldiers who, not having mastered Occitan, misunderstood what the inhabitants were saying when they named their district "Tres Cocuts", which was then translated and spread as "Trois Cocus".
In the 1920s, this neighbourhood was home to garden cities. These housing estates were intended for low-income residents, and were the forerunner of the H.L.M. They had to include green spaces and public infrastructures. Jean Montauriol, chief architect of the city of Toulouse between 1929 and 1949, created these housing estates and many of the characteristic monuments of this period, such as the Bibliothèque d'étude et du patrimoine on Rue du Périgord or the Ernest Renan school complex in the Trois-Cocus district.
More recently, a certain amount of delinquency and drug trafficking has developed there, as well as some extremism... But the media are more interested in this kind of information without trying to find out what positive things can be found in these neighbourhoods, it's more commercial...
The district is bordered by the pretty Parc de la Maourine which houses the municipal greenhouses.
A cultural and associative life is well established there.
The origin of the La Vache district is uncertain...
The Ginestous is home to the region's largest reception area for travellers.
The Ponts-Jumeaux (twin bridges) first referred to the three bridges of the Port de l'Embouchure, each spanning a canal: the Canal de Brienne, the Canal du Midi and the Canal latéral à la Garonne. A bas-relief by François Lucas illustrates their history.
The Ponts-Jumeaux were also a strategic point during the battle of Toulouse between Napoleon's forces and the Anglo-Hispano-Portuguese coalition forces led by General Wellington in April 1814.
The Place du Marché aux Cochons is aptly named: pigs used to be sold here and weighed at the nearby weighbridge. I have worked in two schools in this district: the Alfred de Musset School in the heart of the Bourbaki district, and the previous year the Alain Fournier School, since renamed the Claude Nougaro School, 25 years ago, and I have very fond memories of it...
Les Minimes, dear to Claude Nougaro, takes its name from the 15th century settlement of the Minimes order. The name of the Rue du Caillou Gris, which starts at the Place du Marché aux Cochons and which was situated on the edge of the Minimes' land, comes from the habit of the monks of throwing away the stones that were in the way of their land.
La Garonne
Canal latéral
For La Salade, the name does not come from the many market gardeners who lived there. In Occitan, the "salada" refers to the "fourches patibulaires", torture gibbets.
The origin of the name of the Sept Deniers district goes back to the Middle Ages. At that time, the area was a vast moor, on which the capitouls granted the inhabitants grazing rights. However, the inhabitants had to pay a rent of seven gold denarii per year to graze their animals there.
In the Septs Deniers park, you can see a superb Wallace fountain, with its four caryatids, the work of Charles Lebourg.
I was a pupil at the Lycée Raymond-Naves and Sylvie and I lived for several years in Rue Bourdon, on the edge of the Lapujade district, on the first floor of my aunt Nénette's house, a house that she inherited from her parents, and which her daughter has now beautifully restored. An auntie with a heart of gold, like other of my biological or heart aunties, I tend to call dear people Uncle or Auntie (Jojo, Solange, if you read these lines...).
I went to Saint-Eloi, no song about the good King Dagobert, but one of the historic industrial sites in the history of Toulouse and French aeronautics. It began in the 1920s under the leadership of Emile Dewoitine, and continued to develop later with Sud-Aviation, Aérospatiale and Airbus. Part of my family (grandfather, uncles, aunt, father) worked there, on the different sites.
Don't forget the Marché d'Intérêt National de Toulouse or the Stade Toulousain ...
An urban stroll, but a lot of greenery despite everything, and water: the Garonne, the Canal latéral à la Garonne, the Lac de Sesquières, the Embouchure ... And a great contrast between the industrial sites of Sang de Serp, Fondeyre, the old buildings of some of the older neighbourhoods (toulousaines or more luxurious houses on the side of the Sainte-Famille), the new urbanization on the side of La Vache ...
And another nice scribble on the map ... Just over 130 km travelled.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Ô Gravel Special ride, avant, après
Lorsque nos rendez-vous pour les sorties de l’association sont proches de Toulouse, un bon nombre de nos membres rejoignent le point de rendez-vous en vélo, ce qui leur fait un bon bilan comptable kilométrique sur la journée.
Le rendez-vous aujourd’hui était donné sous la magnifique halle de Grenade. Halle pittoresque et unique, du XIIIème, qui abrite une maison sur deux étages, ancien Hôtel de ville et est surplombée d’un beffroi.
Ce matin, nous sommes partis de Garidech avec Dominique et Julien (Jacques, malade, n’a pas pu se joindre à nous) pour rallier Toulouse en Gravel. Les terrains sont secs, c’en est inquiétant d’ailleurs, mais nous en avons profité en débutant la balade le long du Girou, nous avons ensuite rejoint Rouffiac-Tolosan par un passage pas forcément autorisé, c’est bien signalé et il est facile de passer ailleurs, puis L’Union, Toulouse et les pistes cyclables vers le Canal latéral à la Garonne, Sesquières et le Vieux Pont de Blagnac où nous attendait Fabien.
Nous avons aussi trouvé Ludovic et tous ensemble avons fait la liaison Blagnac – Ondes par la rive droite de la Garonne sur un rythme très soutenu.
À hauteur de Saint-Jory, après le lieu-dit L’Espagnol, nous avons traversé une portion très sauvage, comme je les aime, il faut pousser, porter, et traverser un sous-bois qui peut être touffu … Mais ça passe !
Les rangs de notre association s’étoffent, nous en sommes très contents, 26 membres (dont 3 invités, vous pouvez venir une fois voir comme se passent nos sorties et dans quelle ambiance) avaient répondu présents : Alain, Eddie, Simon, Thierry, Édouard, Ludovic, Philippe (qui connaîtra quelques pépins mécaniques ou pneumatiques et devra écourter sa sortie), Bruno, Rémi, Fabien, Hervé, Philippe et Judith, Astrid, Daniela (les féminines sont bien présentes dans notre association), Jean-Christophe, Philippe, Karine et Stéphane, Philippe (les Philippe sont en nombre), Maurice, Charlotte, Marcel, Marta, Thierry et Alphonse.
Le circuit proposé reprenait une partie du Surprise ride qui nous avait amené chez nos amis de La Tucayne, avec quelques variantes, dont le superbe bois entre Aucamville et Saint-Cézert.
Ce secteur entre Grenade, Launac, Galembrun, Le Burgaud, est très varié : on quitte la vallée alluviale de la Garonne, ses pistes agricoles herbeuses ou en gravier, on prend un peu de hauteur, on traverse de très jolis bois, etc.
L’augmentation du nombre de participants n’enlève rien à l’esprit très convivial de nos sorties : chacun a pu rouler à son rythme, discuter, profiter de cette très belle journée. Le problème de la dangerosité de rouler en peloton ou en grand groupe ne se pose pas en Gravel ou en sortie à dominante Gravel : nous privilégions les chemins et sentiers, et les petites routes. Et le groupe d’étale bien dès les premiers kilomètres.
Pour ma part, j’ai terminé complètement cuit entre Castelnau d’Estrétefonds et Bazus, peut-être des restes de ma grippe intinstinale du début de mois, merci à Dominique pour le soutien sur ces derniers kilomètres, j’ai eu un petit (petit mais réel) sursaut d’orgueil sur les 2 derniers kilomètres … 140 km sur la journée.
Les photos et la trace du Special ride Ô Gravel :
https://ogravel.com/o-gravel-special-ride-2023-02-12/
Improvisations au pied levé solo en la mineur : autoroutes, rocades – Also in english
Cette balade est à classer dans ma nombreuse série des balades improbables, voire farfelues …
Improbables : quelle idée de passer par là ? Zones industrielles, zones très urbanisées, etc.
Le thème du jour a donc été un tour de Toulouse au plus près des rocades et des autoroutes : périphériques intérieur et extérieur, A62, A64, A61, A68, et bien plus poétiques le Fil d’Ariane (j’aurais pu en faire un peu plus vers Tournefeuille et le Touch, le morceau serait à retravailler pour en faire une composition à produire) et la rocade Arc-en-Ciel.
Au sujet des périphériques toulousains ou d’ailleurs, « intérieur » et « extérieur » désignent en fait la partie de la chaussée de la rocade qui est la plus proche de la ville, et cela correspond au sens de circulation horaire des véhicules l’empruntant.
Au pied levé : j’ai été bien malade pendant une dizaine de jours, grippe … J’ai soigné en partie cela par de bonnes suées ou oxygénations fraîches en allant au travail à vélo dans la semaine, je ne savais pas si j’allais rouler ce week-end, et nous sommes bien occupés ces semaines, je me suis décidé en début d’après-midi, au retour de portes ouvertes à l’IUT d’Auch avec Bastien.
Improvisations : je ne pars pas d’une partition blanche, j’ai une trame de départ, j’affine sur le terrain, a capriccio …
Au plus près : au plus près sur le vélo, et cette fois encore, j’ai pu emprunter pas mal de voies cyclables, de pistes cyclables, des voies vertes, des chemins et sentiers.
Tempo primo, je rejoins au plus court l’A62, Autoroute des deux mers qui englobe aussi l’A61, pour quelques variations vers le Paléficat, le Grand Selve, Lalande.
A piacere, je longe l’autoroute jusqu’à Castelginest et trouve un chemin qui borde au plus près les murs anti-bruit. Je suis relativement à l’abri de ce petit vent d’Ouest que j’ai senti un peu plus tôt.
Je fais demi-tour à Saint-Alban, à travers les zones industrielles et commerciales, dolce,je cherche un chemin qui borderait lui aussi au plus près l’autoroute, en vain …
Improbable … Je ne serai probablement jamais passé là en vélo si je n’avais ces idées de justement passer là …
Je passe la très jolie zone de loisirs Claude Cornac d’Aucamville, oui très jolie car enchâssée au milieu des zones industrielles, petit coin de nature …
Je tombe par hasard sur la Clinique de la Cadenne pour longer au plus près l’échangeur de Lalande.
Je suis sur quelques kilomètres, allegro, le soleil est là, vent de dos, le Canal latéral à la Garonne, au plus près du périphérique, extérieur dans mon cas puisque je circule en sens anti-horaire, mais plus intérieur puisque je suis plus dans la ville que le périphérique.
Je vais rejoindre le Fil d’Ariane et l’Arc-en-Ciel vers Blagnac et Colomiers, emprunte ce petit passage en bord de Touch, que je connais bien, lui aussi improbable, coincé entre la rivière, la ville et le butime de l’A621.
Direction le Gers, traversée de Colomiers, je rejoins le petit lac de Bassac, arrive dans la grosse zone commerciale d’En Jacca. Je pars direction opposée, je retourne vers Toulouse, giocoso ma non troppo, le soleil est toujours présent, j’arrive en gare de Colomiers par la voie désaffectée.
Intermezzo, Toulouse, Casselardit, je longe l’A620, je cherche, quieto, trouve une passerelle qui m’amène vers l’échangeur de Lardenne, direction le Mirail, puis Gironis.
Là, direction les Pyrénées, via l’A64 et les zones artisanales et industrielles. Retour vers Toulouse par le Palanques.
Fermata, cette trace improvisée n’est assurément gravellistiquement et touristiquement pas la plus intéressante que j’ai pu composer mais une des plus réussie par ses passages improbables : je suis en pleine zone artisanale de Larrieu, je viens de trouver un chemin dégagé dans des taillis entre des entreprises, j’en sors en passant un grillage qui a vécu, tombe sur des entrepôts où j’apostrophe vigoureusement mais en restant poli un livreur qui ne m’a pas vu ou n’a pas eu envie de me voir et j’arrive dans une impasse où se trouve un terrain et une salle de foot en salle, Play soccer. Je rentre, demande si je peux traverser, ça fait rigoler le personnel et les personnes présentes (j’aurais dû prendre une photo, j’y ai pensé ensuite, trop loin, le site est superbe), je traverse la salle et embraye sur l’Avenue de Larrieu pour traverser la zone du Chapitre.
C’est compliqué de trouver un itinéraire au plus près de la Pyrénéenne, l’autre dénomination de l’A64, je file donc vers l’Oncopole et la cyclable vers la Route d’Espagne pour retrouver l’A620, côté extérieur d’abord puis intérieur via Empalot mais à contre-sens, façon de parler, vous suivez ?
Je traverse Rangueil, vais vers Montaudran pour voir comment je peux passer l’échangeur du Palays. Je cherche, me résigne à suivre le Canal du Midi vers Ramonvillle-Saint-Agne.
Arrivé à la zone nature des Cinquante et à sa ferme, une intuition m’amène vers le deuxième point d’orgue de la balade : un superbe single qui part, con allegrezza, vers l’A61. Le chemin est bien dégagé mais est sinueux et traverse des fourrés, j’espère, en entendant les chiens des deux ou trois maisons longées à son départ, qu’il ne se terminera pas en cul-de-sac. L’intuition est bonne, je retrouve l’A61 que je surplombe à hauteur de Labège.
Je retourne une dernière fois vers Toulouse à travers la très grande zone artisanale et industrielle de Labège.
A tempo, là je connais bien, je longe l’Hers pour rejoindre Gabardie et L’Union et l’A68, Autoroute du Pastel.
Calando, grosse montée de la Rue Jean Monnet.
La lune est pleine, je rejoins le lac de Rouffiac pour terminer, rallentando, par la piste gravillonneuse, blanche, nul besoin d’éclairage, du Chemin de la Bourdette.
Je finis ma balade, decrescendo, pianissimo et même con dolore, le dernier kilomètre le long de la D888 est très lent … Presque 130 km au compteur ...
Improvisations au pied levé solos in A minor : motorways, bypasses - Also in French
This walk is to be classified in my numerous series of improbable, even crazy walks ...
Improbable : what's the idea to go there ? Industrial areas, highly urbanised areas, etc.
So the theme of the day was a tour of Toulouse close to the ring roads and motorways: inner and outer ring roads, A62, A64, A61, A68, and much more poetically the Fil d'Ariane (I could have done a bit more towards Tournefeuille and le Touch, the piece would have to be reworked to make a composition to produce) and the Arc-en-Ciel ring road.
On the subject of Toulouse's ring roads or elsewhere, "inside" and "outside" actually refer to the part of the ring road that is closest to the city, and this corresponds to the hourly traffic direction of the vehicles using it.
On short notice: I've been quite ill for ten days, flu ... I cured it partly by sweating or fresh oxygenating while cycling to work during the week, I didn't know if I was going to ride this weekend, and we're quite busy these weeks, I decided to do it in the early afternoon, after returning from open doors at the IUT in Auch with Bastien.
Improvisations: I don't start with a blank sheet of paper, I have a starting line, I refine it on the ground, a capriccio ...
As close as possible: as close as possible on the bike, and this time again, I was able to use a lot of cycle lanes, cycle tracks, greenways, paths and trails.
Tempo primo, I join the A62, Autoroute des deux mers which also includes the A61, for some variations towards Paléficat, Grand Selve, Lalande.
I walk along the motorway to Castelginest and find a path that borders the noise barriers. I am relatively sheltered from this little west wind that I felt earlier.
I turn back to Saint-Alban, through the industrial and commercial areas, dolce, I look for a path that would also border the motorway, in vain...
Improbable ... I would probably never have passed there by bike if I didn't have these ideas of just passing there ...
I pass the very nice leisure area Claude Cornac d'Aucamville, yes very nice as it is embedded in the middle of industrial areas, a little corner of nature ...
I stumbled across the Clinique de la Cadenne to get as close as possible to the Lalande interchange.
I follow for a few kilometres, allegro, the sun is there, the wind at my back, the Canal latéral à la Garonne, as close as possible to the ring road, outside in my case since I am travelling anticlockwise, but more inside since I am more in the city than the ring road.
I will join the Fil d'Ariane and the Arc-en-Ciel towards Blagnac and Colomiers, take this small passage along the Touch, which I know well, also improbable, wedged between the river, the city and the A621 butime.
Direction Gers, crossing Colomiers, I join the small lake of Bassac, arrives in the big commercial zone of En Jacca. I leave in the opposite direction, I return towards Toulouse, giocoso ma non troppo, the sun is always present, I arrive in station of Colomiers by the disused way.
Intermezzo, Toulouse, Casselardit, I go along the A620, I look for, quieto, find a footbridge which brings me towards the Lardenne interchange, direction Mirail, then Gironis.
There, direction the Pyrenees, via the A64 and the artisanal and industrial zones. Return to Toulouse via the Palanques.
Fermata, this improvised track is certainly not the most interesting one I have ever done, but it is one of the most successful because of its improbable passages: I'm in the middle of the Larrieu industrial estate, I've just found a clear path in the thickets between companies, I come out of it by passing a fence that has lived through, I come across some warehouses where I vigorously but politely challenge a delivery man who hasn't seen me or wanted to see me, and I arrive at a dead end where there is a field and an indoor football hall, Play soccer. I go in, ask if I can cross, that makes the staff and the people present laugh (I should have taken a picture, I thought about it afterwards, too far, the site is superb), I cross the room and turn onto Avenue de Larrieu to cross the Chapter area.
It's complicated to find a route as close as possible to the Pyrénéenne, the other name of the A64, so I head towards the Oncopole and the cycle path towards the Route d'Espagne to get back on the A620, first on the outside and then on the inside via Empalot, but in the wrong direction, so to speak, do you follow?
I cross Rangueil, go towards Montaudran to see how I can get past the Palays interchange. I look for, resign myself to following the Canal du Midi towards Ramonvillle-Saint-Agne.
When I arrive at the Cinquante nature area and its farm, a hunch leads me to the second highlight of the ride: a superb single that goes, con allegrezza, towards the A61. The path is clear but winding and crosses thickets, I hope, by hearing the dogs of the two or three houses along the way, that it will not end in a dead end. My intuition is right, I find the A61 which I overhang at the level of Labège.
I go back to Toulouse one last time through the very large industrial zone of Labège.
I return one last time towards Toulouse through the very large artisanal and industrial zone of Labège.
At tempo, there I know well, I go along the Hers to join Gabardie and L'Union and the A68, Autoroute du Pastel.
Calando, big rise of the Rue Jean Monnet.
The moon is full, I join the lake of Rouffiac to finish, rallentando, by the gravelly track, white, no need for lighting, of the Chemin de la Bourdette.
I finish my walk, decrescendo, pianissimo and even con dolore, the last kilometre along the D888 is very slow... Almost 130 km on the odometer ...
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
10:24, le dimanche 22 janvier, Garidech, Haute-Garonne
Balade toulousaine et Ô Gravel Family ride
L’hiver est bien et enfin là, le froid aussi, on ne sait pas si ça va durer, comment ça va durer, on ne va s’en plaindre, la nature en a besoin. Par contre les problèmes que rencontrent les plus démunis, et bien d’autres avec les augmentations en tous genres des énergies, face au froid sont problématiques mais ce n’est pas vraiment la météo la coupable, c’est un autre sujet …
Bien équipé, on supporte le froid, attention tout de même aux extrémités, pieds et mains qui sont plus sensibles car moins en action.
Cette semaine, je n’ai pas sorti le vélo pour aller travailler, pas à cause de la météo mais parce que j’étais un peu patraque, un Family ride étant programmé cet après-midi à Toulouse, entre Canal du Midi et coteaux de Pech-David, j’ai reproposé à Jacques une balade en ville le matin pour aller ensuite rejoindre les autres membres de l’association Ô Gravel pour la sortie familiale.
Je ne voulais pas partir trop tôt, nous sommes partis un peu plus tard, je flemmarde un peu le matin le week-end, j’ai du mal à mettre la machine en marche …
Nous avons suivi quelques voies vertes, des cyclables, à travers l’agglomération.
Ce n’est pas la Montagne Noire, ce n’est pas le Lauragais, ce n’est pas la Toscane occitane, ce n’est pas … Mais j’aime beaucoup rouler de cette façon dans Toulouse, j’apprécie le contraste ville-béton / parcs, voies vertes … La confluence du Touch et de la Garonne, les Jardins du Barry, le Parc de Fontaine-Lestang, le Parc de la Reynerie (la rive gauche toulousaine de la Garonne peut être très agréable, contrairement à ce que peuvent croire beaucoup ou ce qu’en montrent trop souvent les médias), Montlong, les berges de Garonne, l’Île Saint-Michel, l’Île du Ramier, La Maourine, Jolimont, le Parc du Mirail … sont de petits havres de verdure très agréables. Certains petits parcs ou jardins toulousains sont bien cachés, le contraste est saisissant …
Le vent était glacial, ça donne tout son sens à la notion de ressenti. C’est pourquoi, plutôt que de rester dehors pour manger nos sandwiches, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant rapide, le Mamy’s, entre La Cépière et Bagatelle (sans aucune crainte, j’écris ceci pour les « beaucoup » qui dénigrent le rive gauche), pour être un peu au chaud, nous avons pris une formule Tacos, chèvre-miel pour ma part, nous n’avons pas été déçus, je dirai même que c’était très bon.
Nous sommes vite remontés sur les vélos pour rejoindre nos camarades de l’association du côté de Rangueil pour grimper à Pech-David. Alphonse, Fabien, Fulbert, Julien, Marcel et Stéphanie étaient de la partie.
Nous avons roulé sur les coteaux vers Pouvourville et Ramonville, par des cyclables, des voies vertes et une portion de sentier de randonnée avant de descendre vers le Canal du Midi.
Nous nous sommes arrêtés au Pigeonnier de la Comtesse, très pittoresque, et comme je n’avais pas bien préparé ma fiche ou mal fait appel à mes souvenirs (c’est l’âge, je l’écris et je l’avoue car sinon les commentaires ne vont pas manquer de le relever) car j’ai déjà écrit sur ce sujet, je rattrape mes lacunes maintenant, merci Wikipédia … Ce pigeonnier est un colombier-tour circulaire de style Renaissance, surmonté d’un dôme. Construit à la fin du XVIème, il a appartenu au Comte de Pailhès, puis à son épouse, d’où sa dénomination actuelle.
Le long du canal, du côté d’Auzeville-Tolosane, rive opposée à la piste cyclable, le terrain était vraiment gras, nous avons donc bien « ramassé » …
Comme pour beaucoup de nos rendez-vous, certains sont venus en vélo au point de rendez-vous. Nous sommes repartis, Jacques, Fulbert et moi, au plus court pour rejoindre Saint-Jean, Garidech et Montastruc-la-Conseillère.
Merci à tous pour la bonne compagnie du jour et bravo pour avoir bravé le froid ambiant, car c’est quand même mieux que le home-trainer !
Et avant que les commentaires ne pleuvent, j’ai chu pour la deuxième fois en 2023, et je précise, j’affirme, que mes chutes sont très travaillées, je pratique maintenant, et d’autant plus l’hiver sur terrain gras, le glissé harmonieux …
15:33, le samedi 14 janvier 2023 Garidech, Haute-Garonne
Tour urbain avec Jacques
J’ai failli écrire « petit » tour, je l’ai déjà écrit, j’ai même plusieurs fois fait l’éloge du tout petit tour, comme je peux faire l’éloge du grand tour.
Rien de condescendant dans mon propos, tour ou petit tour cet après-midi avec Jacques vers Toulouse, en allant chercher les bords de l’Hers à Launaguet, Sesquières, les berges de Garonne jusqu’à Blagnac, les cyclables et de nouveau les berges de l’Hers entre Balma et L’Union pour terminer par le quartier Saint-Caprais historique avec ses rues bien nommées en honneur des pics pyrénéens (ces rues sont pentues …).
Ça commence à être gras, on en a bien profité jusqu’à maintenant, il serait temps même si on préfère le sec …
Petit ou grand tour, peu ou beaucoup de kilomètres, peu importe finalement même si j’affectionne particulièrement la longue, on a fait un tour, on a passé un bon moment !
On a croisé Fabrice puis Alphonse.
07:44, le vendredi 13 janvier 2023 Garidech, Haute-Garonne
Véloboulot du vendredi – Tôt mais tard – Vélothérapie – Also in english
Véloboulot du jour.
Je ne publie pas tous mes trajets de vélo pour aller et revenir du boulot, j’aime bien trouver de quoi écrire à travers mes balades à vélo, il y a plus inspirant que le vélo pour aller bosser …
Pour pimenter un peu la chose et m’amuser, je vais essayer cette année de varier chaque trajet. Ce ne sera pas grand-chose, un jour je prendrai cette rue à droite, un autre jour j’y repasserai dans l’autre sens si possible ou je prendrai celle de gauche, je ferai un tout petit détour, etc.
Pour l’aller, il n’y aura pas trop de variation : j’aime mon boulot, j’y vais un peu plus tôt pour travailler à la direction quand j’arrive mais le plus tard possible tout de même, je ne vais donc pas rallonger mes trajets allers.
Et malgré tout – et je me répète – même s’il y a plus plaisant que de rouler aux heures de pointes en compagnie de nos amis motards, automobilistes, camionneurs, artisans, parfois chauffards, ça fait vraiment du bien à la tête ! D’autant plus quand on profite aussi des belles couleurs que le ciel peut prendre soir et matin, même si je pars encore trop tôt le matin et je peux rentrer trop tard …
Vélotaf du vendredi – Earlier but later - Vélotherapy - Also in french
Today's Velotaffing.
I don't publish all my biking trips to and from work, I like to find something to write about through my bike rides, there are more inspiring things than biking to work ...
To spice things up a bit and have some fun, I'm going to try to vary each ride this year. It won't be much, one day I'll take this street on the right, another day I'll go back the other way if possible or I'll take the one on the left, I'll make a small diversions, etc.
On the outward journey, there won't be too much variation: I like my job, I go there a bit earlier to work at the office when I arrive but as late as possible, so I won't make my outward journeys any longer.
And despite everything - and I repeat myself - even if there are more pleasant things than driving at rush hour in the company of our friends who are motorcyclists, car drivers, truckers, craftsmen, and sometimes drivers, it's really good for the head! All the more so when you can enjoy the beautiful colours of the sky in the evening and in the morning, even if I still leave too early in the morning and I can come back too late...
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
07:41, le mardi 3 janvier 2023 Garidech, Haute-Garonne
Véloboulot du mardi et du mercredi
Premiers trajets pour aller au travail et en revenir de 2023. Brume mardi, brouillard mercredi, trajet mercredi avec Séverine, habitant près de chez moi, amie et collègue de travail (nous partageons la même classe, elle assure avec brio ma décharge de direction à mi-temps, voilà pourquoi j’écris que nous partageons la même classe, c’est autant la sienne que la mienne).
Je vais essayer cette année encore de faire une centaine de trajets de véloboulot, c’est bon pour la santé (même si les conditions de circulation ne sont pas toujours évidentes, on s’oxygène, on fait du sport, on n’a pas froid le reste de la journée, on décompresse bien sur lez retour), bon pour le porte-monnaie et la voiture qui reste au garage et bon pour la planète.
15:13, le vendredi 30 décembre 2022 Toulouse, Haute-Garonne
La dernière de l’année, changement de programme
Nous devions aller faire un tour à Bouconne avec Bastien et Nicolas. J’ai hier j’ai bien ramassé question boue et pluie, ce matin il a plu, changement de programme donc : on va faire un tour avec Bastien dans Toulouse, les escaliers (à descendre ou monter) … Et de nouveaux sites …
Je ne suis pas tout à fait à 8 000 … Je vais pousser le snobisme à ne pas chercher à les atteindre, je pourrais aller rouler demain …
Profil Strava : https://strava.com/athletes/49242926
Cyclo–Gravel en Tarn(s) et Garonne – L’occasion fait le larron
Celle-là, je la place souvent, même si elle signifie initialement que l’on va faire quelque chose de mal dans une certaine occasion, « larron » étant le brigand, « occasio facit furem » ou encore « l’occasion fait le pêché ».
Bessières
Exemple encore ce jour du fait de profiter de faire quelque chose en cette circonstance : nous allons passer le week-end à Albias chez Marie-Pierre et Xavier, avec Pascale, Sébastion, Anaïs et Gabin, et voir le Festival des Lanternes samedi soir à Montauban.Je profite donc de l’occasion pour faire une longue pour aller chez eux, j’y suis déjà allé plusieurs fois en vélo, de façon plus ou moins directe : au plus court, il y a une soixantaine de kilomètres. On peut rallonger un peu mais sans dénivelé en suivant le Canal latéral à la Garonne, puis le Canal de Montech jusqu’à Montauban et la vallée de l’Aveyron. J’avais fait une fois le détour par Lafrançaise, je décide de passer par les forêts (Buzet, Sivens, Grésigne où je privilégierai les passages Gravel) et les châteaux et bastides du Tarn-et-Garonne (Penne, Bruniquel, Saint-Antonin-Noble-Val), et un détour final par Septfonds et Caussade …
Salvagnac
Puycelsi
Souvenir du raid des Bastides fait en 2021 avec Dominique, Édouard et Sébastien : j’ai tracé en suivant la magnifique liaison entre Penne et Saint-Antonin-Noble-Val par le Gr46 (avec en préambule une bonne montée sur une piste très gravillonneuse donc très énergivore) puis un retour vers Penne au Pech de la Lego par le Gr46, le site est superbe, la descente (dans ce sens) vers la Madeleine très agréable aussi.
Deux passages Gravel-enduro, si si ça existe : la descente sur Penne et la descente sur Saint-Antonin-Noble-Val …
Que signifie Gravel-enduro ?
J’en discute souvent : ma définition du Gravel (je suis vététiste de « formation ») est « un vélo qui passe partout », je passe donc partout, même si parfois je pousse, je porte ou je descends à pied … Gravel-enduro qualifie des passages assez techniques en descente (à mon niveau) où tu dois bien calculer ta trajectoire, t’appliquer, il peut y avoir des marches, etc. Des passages où il est vrai, tu passerais plus facilement en VTT … Mais comme ça passe aussi en Gravel, pourquoi donc ne pas y passer ? Le plaisir y sera aussi, différent : plaisir accru de pilotage notamment … Nous avons croisé des randonneurs qui ont dû se questionner sur ces drôles de vélos tout-terrains avec des guidons de vélo de course …
Penne
Penne
Une trace n’est pas figée : nous n’avons pas hésité à nous écarter de la trace initiale pour trouver d’autres ou de nouveaux chemins, cela a été le cas du côté de Salvagnac où nous avons suivi de très jolis chemins, très vallonnés, il faut y grimper à Salvagnac …
La traversée de la Grésigne par la piste forestière a été superbe, montée continue assez roulante.
Balade faite en partie et donc en bonne compagnie avec Jacques et Julien, Jacques nous a accompagnés jusqu’aux Barrières en VAE ; même s’il gère plutôt bien ses batteries le monsieur (c’est au dire au minimum de l’aide, donc il appuie !) le dénivelé annoncé de la balade de jour et l’état éventuel des terrains allaient être rendre la balade assez exigeante, il n’aurait peut-être pas assez de ses deux batteries pour faire toute la boucle et revenir sur Toulouse … Il est reparti par Sivens et un bon nombre de chemins, le coin est très vallonné, les terrains gras, ça a donc été dur …
Julien m’a accompagné jusqu’à Bruniquel où j’ai fait un point rapide sur le temps (chronologique) : j’avais prévu d’arriver à Albias au plus tard à 17h30, j’ai donc choisi de rallier Albias au plus court en longeant d’abord l’Aveyron jusqu’à Montricoux, sans passer par Septfonds et Caussade, donc par les petites routes, j’ai trouvé tout de même trouvé deux pistes agricoles.
Julien a réparé une crevaison, même en tubeless ça peut arriver lorsque le trou est assez gros … C’est arrivé dans une descente assez roulante mais pas mal pierreuse, et en fait ce sont deux trous qu’il a dû boucher. Il est rentré « au plus court » ensuite et a donc accumulé sur la journée un bon nombre de kilomètres.
Saint-Antonin-Noble-Val
Bruniquel
Montricoux
Beaucoup de battues ce samedi : nous n’avons pas pu rentrer dans la forêt de Buzet et sur le Causse après Saint-Antonin, nous changerons de direction, sans le regretter car nous avons tout de même pu suivre une superbe piste.
Chasseurs très cordiaux, c’est à noter, non pas parce qu’ils ne pourraient pas l’être maos parce que certains ont tendance à s’approprier des lieux qui ne leur appartiennent pas … Nulle polémique dans ce propos, j’entretiens de très bon rapport avec les chasseurs, je respecte leur pratique et loisir, c’est pour cela que je m’autorise à parler de ça.
J’apprécie toujours, lors de mes balades à vélo, m’intéresser à l’histoire des lieux traversés, aux anecdotes locales, etc. J’ai décrit sur Bruniquel, sur les bastides tarnaises, grâce au vélo et particulièrement lorsqu’on quitte le goudron, on peut accéder à d’autres sites.
Là, c’est au mémorial du maquis d’Ornano que nous avons fait halte. Composé d'une quarantaine de réfractaires au S.T.O., le maquis d'Ornano avait été créé le 23 août 1943 par une poignée de jeunes qui avait décidé de refuser le travail obligatoire et préféré prendre le maquis pour combattre pour la liberté de la France. Il avait pour mission de réceptionner l'armement parachuté. Le 21 mars 1944, plusieurs sont tombés là, au cœur du causse, frappés par les balles de l'ennemi.
J’ai appris aussi qu’il y a eu une léproserie à Saint-Antonin-Noble-Val, je n’ai pas trouvé d’informations sur ce sujet, si ce n’est qu’autrefois ces lieux étaient aussi appelés maladeries …
Ce coin de notre région, surnommé la Toscane occitane, est vraiment magnifique, je m’y balade toujours avec grand plaisir. Elle est aussi très vallonnée, donc physiquement souvent exigeante. Notre région est très vallonnée …
La trace : https://www.visugpx.com/rmRcGV7zPE
Photos partagées par Jacques et Julien :
Avant : challenge / Juste avant : malade / Donc pas de pendant, changements de programme pour après / Après, perruches / Also in
Avant … Challenge …
Ça ne fait que 3 ans que je publie et partage sur Strava, cela fait 27 ans que je pédale avec plaisir et assiduité non forcée. J’apprécie ce réseau social sportif : même si on peut se permettre quelques digressions, le sujet est toujours le sport, on peut y lire des compte-rendu de sorties intéressants humainement, touristiquement, culturellement, les membres partagent aussi des photos. Je prends toujours plaisir à consulter les publications des membres auxquels je suis abonné ou de ceux qui me laissent des kudos, des likes quoi … Avec certains, nous échangeons régulièrement, certains sont à l’autre bout du monde …
Strava propose des challenges et distribue des badges (majoritairement virtuels) : le grandfondo chaque mois si on fait une sortie de plus de 100 km, la régularité (400 km, 800 km, 1200 km sur le mois), des challenges proposés par les partenaires commerciaux (on peut gagner des lots), etc.
Je n’ai pas besoin de Strava pour me challenger mais j’y trouve un aspect ludique, bon enfant (quoique pour certains challenges, ce n’est pas un jeu d’enfant).
Tout comme la bonne sortie en Montagne Noire le premier week-end des vacances de Noël, j’aime bien faire une de mes plus longues sorties entre Noël et le 31 décembre … J’ai pu ainsi prendre la photo à Saint-Bertrand-de-Comminges ou remonter le long de la Garonne pour rallier Agen …
La marque Rapha, réputée pour ses vêtements de vélo, propose chaque année le challenge Rapha festive 500 : parcourir 500 km entre le 25 et le 31 décembre. 500 km sur 7 jours, rien d’exceptionnel non ? Modérons un peu cet avis tout d’abord par le contexte festif, gastronomique : le réveillon de Noël vient de passer, les repas ont été copieux … C’est aussi la fin de l’année, la fatigue est là, les températures en certains coins du globe comme la durée du jour ont bien chuté (même si le jour le plus court de l’année vient juste de passer, nous regagnons quelques instants de lumière solaire chaque jour).
Les années précédentes, je me « contentais » de cette longue en Gravel proche des 300 km.
Cette année, j’ai voulu relever différemment le challenge en traçant une plus longue de près de 400 km, cyclotouristique, avec une variante ou une rallonge possible (avec une prise d’altitude et un peu de Gravel) dans laquelle je me lancerai pendant en fonction de la forme et du temps.
Avant : j’ai tracé une boucle de 380 km environ sur la thématique des véloroutes, des voies vertes et des châteaux. Près de Toulouse, deux sites sont particulièrement prisés des touristes : Foix, Carcassonne.
J’ai donc tracé une balade, sur des terrains que je connais bien, au départ de Toulouse suivant la véloroute de la Garonne jusqu’à Roquefort-sur-Garonne pour emprunter ensuite les deux voies vertes vers Saint-Girons puis vers Foix. La balade part ensuite vers Lavelanet parallèlement au Sentier cathare. Elle passe à Roquefixade et non loin de Montségur (tiens, je pourrais y passer …) pour emprunter la troisième très joie voie verte vers Mirepoix où je ne passerai pas (pourtant cette bastide médiévale mérite largement le détour et la halte, j’y suis déjà passé lors d’une de mes longues « pour la photo »), j’aurai encore à faire pour rejoindre Carcassonne … Le compteur devrait alors afficher dans les 270 km … Quelle heure sera-t-il ? En fonction de l’heure du départ (je ne veux pas partir trop tôt, je préfère rouler plus longtemps le soir et de nuit), je pourrai y être avant 19h30 …
De là, la première option sera de suivre le Canal du Midi pour une centaine de kilomètres pour rejoindre Toulouse ... De là, je pourrai, si je suis encore en jambes, continuer le long du Canal latéral à la Garonne pour rajouter du kilomètre et (soyons fous !) approcher les 500 km, l’objectif du challenge sur 7 jours …
Une deuxième option (là par contre, ce sera une autre histoire) sera de traverser la Montagne Noire par les routes et les pistes, passer le Pic de Nore de nuit, rallier Mazamet puis la voie verte Castres-Albi et rentrer par la véloroute de la vallée du Tarn entre Albi et Saint-Sulpice que j’ai parcourue plusieurs fois et souvent dans des conditions difficiles …
On verra bien pendant, et si j’arrive à Carcassonne je n’aurai comme solution courte que de partir le long du Canal du Midi vers Toulouse, ce sera donc long …
Juste avant, lundi 5h du matin … Le réveil devait sonner à 6h …
Je me réveille à 5h malade, le bide à l’envers, les intestins retournés et donc des allers et retours incessants entre le lit et les toilettes. Impossible dans ces conditions de monter sur le vélo … Je me recouche, façon de parler … Tant pis pour le challenge et pour la longue, il y a bien plus important dans la vie et il me reste (je pense et j’espère) quelques bonnes années de vélo devant moi … Cette longue balade est prête, je pourrai la programmer une autre fois … J’ai un bon nombre de traces dans ma traçothèque personnelle …
Après : donc changements de programmme …
Mardi matin : crachin, flemme, je ne sors pas le vélo …
Mercredi, changement de programme …
Je ne ferai pas les 500 km sur la semaine, il y a plus important, mais le challenge était intéressant … Je vais quand même essayer de passer la barre de 8 000 pour cette année, même si je privilégie le qualitati, les photos, les jolis chemins, comme chacun j’aime bien voir combien j’ai parcouru sur l’année.
Jeudi (aujourd’hui) double urbain (si j’ai les jambes) par les cyclables, piétonniers, parcs, voies vertes et quelques chemins de randonnée en périphérie immédiate de la grande ville.
Deuxième version de cette balade très urbaine à travers la grande agglomération avec l’envie de passer le plus possible sur des cyclables, des piétonniers et à travers les parcs et jardins (il est à noter que dans la plupart des parcs et jardins la circulation à vélo se fait à pied à côté du vélo …).
Au programme donc de la journée, inventaire non exhaustif écrit avant la balade (j’ai pris le risque d’écrire avant, cette année il y aura eu quelques changements de programme ou imprévus …) :
- Des piétonniers, des chemins pour « descendre » vers l’agglomération en évitant ou jonglant avec la D888, route d’Albi, principal axe pour aller sur Toulouse, à travers Castelmaurou, Rouffiac-Tolosan, Saint-Jean, L’Union, j’y repasserai différemment au retour.
- L’Hers vers Launaguet et Castelginest.
- La zone verte de Sesquières.
- Les berges de Garonne.
- Du « tricot » dans Toulouse pour aller chercher les piétonniers, les cyclables, les parcs et jardins publics, rive droite ou gauche (très jolis le Parc de la Mounède, le Petit Bois de Bellefontaine, le Parc Monlong, la Promenade Bernard Marot, le Parc de la Reynerie ou celui du Mirail).
- Quelques escaliers, à monter ou descendre …
- Le Canal du Midi.
- L’Île du Ramier.
- Pech-David.
- Les Argoulets.
- Le (tout petit) Lac Saint-Clair à Balma que j’affectionne particulièrement.
- Le Lac de L’Union.
- La Sausse.
- Le Girou.
- Etc. Il y a bien d’autres passages sympas et dépaysants (si si) en pleine agglomération. Je ne vais pas rouler plus au centre de la ville, il y a pourtant de quoi y faire, j’ai déjà publié sur le sujet.
Sesquières
Berges de Garonne face à Blagnac
Après, c’est maintenant, je publie …
Je me suis régalé, vraiment ! Pourtant j’affectionne ces coins nature très sauvages que j’ai plaisir à visiter (car c’est une visite) en vélo … Mais je prends toujours plaisir à ces balades très urbaines, d’autant plus quand je privilégie les piétonniers, les voies vertes, les parcs.
Je connais bien Toulouse, vraiment bien, mais j’ai encore découvert des passages, des parcs, aujourd’hui. Tellement que par moments, j’avais du mal à me situer dans la ville …
Il faut dire, vous pouvez le voir en consultant la trace, que je n’ai pas arrêter de « tricoter », de changer de direction, de tourner, d’aller et revenir … Un dessin de trace comme je les aime ! Je ne suis pas parti d’une feuille blanche, j’ai tracé en amont mais j’ai aussi fait de la prospection et ai pu varier au « feeling ».
Perruches … Il y a des perruches à Toulouse ! Je n’ai rien consommé ou fumé de particulier lors de cette balade même si je suis passé dans certains coins où les odeurs et le public ne pouvaient prêter à confusion, pas forcément là où on pourrait le croire …
Il y a bien des perruches à Toulouse, des perruches à collier très exactement.
J’ai fait halte aux Jardins du Barry pour le pique-nique (2 parts de pizza, 1 soda, 1 financier pistache et framboise goûteux), un ragondin pas peureux s’est approché de moi pour quémander quelques restes et de drôles de cris d’oiseaux m’ont interpelé, cris très stridents. Des perruches qui ont niché dans les trous d’un platane mort. J’ai pu les observer, une dame qui a l’habitude de se promener dans ce parc m’a confirmé leur présence. Ces perruches se seraient en fait issues de volières et, la perruche étant un oiseau s’adaptant particulièrement bien et opportuniste, elles ont pris leurs quartiers dans la ville. En 2018, on en comptait 155 dans Toulouse.
Lac de La Maourine, à côté des Jardins du Muséum
Jardin Bonnefoy
Jardin de l'Observatoire, Jolimont
Confluence du Touch et de la Garonne
Berges de Garonne
Jardins du Barry
Du côté de la Cépière
Cyclables, voies cyclables, pistes cyclables, voies vertes.
Une piste cyclable n’est pas une voie cyclable : une piste cyclable est une voie aménagée et séparée, réservée à la circulation des vélos, une voie peut être un truc sur une chaussée qui ne ressemble pas à grand-chose, qui flatte peut-être certaines statistiques et qui te laisse croire que tu peux t’y déplacer de façon sécurisée … Et qui a malgré tout le mérite d’exister …Il faudrait peut-être éduquer les autres usagers de la route sur ces marquages au sol sensés donner un peu de poids à la présence des deux roues …
C’est comme les CVBD, ou « chaucidoux », les Chaussées à Voie Centrale Banalisée, c’est un très bon aménagement, on en voit de plus en plus, mais il faut plus communiquer sur le fait qu’elles donnent bien la priorité aux vélos. Il est primordial de donner sa juste place au vélo dans la circulation routière et de lui donner si besoin priorité. Dans le même ordre d’idée, cela ne me choquerait pas que l’on interdise certaines départementales aux cyclistes (et qu’on y augmente la vitesse limitée) si en parallèle un autre itinéraire existe où alors on réduit plus la vitesse autorisée.
Le piétonnier est, au cas où sa domination pourrait prêter à confusion, réservé à la circulation piétonne. Il est dommage que certains soient interdits aux vélos. Mais cela se comprend quand on voit comment peuvent se comporter certains cyclistes envers les piétons … C’est pourquoi on peut trouver des barrières ou des aménagements pour freiner l’entrée de piétonnier ou empêcher l’accès aux scooters ou autres engins à moteur … Ce qui est quand même un peu con (je n’ai pas d’autre mot), c’est quand ces barrières ou aménagements empêchent le passage des poussettes … Palme d’or du jour – et pourtant j’en ai fait – à ce piétonnier à Rouffiac-Tolosan dont l’accès est tout simplement obstrué (il n’y a aucun espace) par 4 gros rochers …
Cela explique aussi pourquoi j’ai mis autant de temps sur cette trace, entre les barrières, tourniquets, croisements, changements de direction, piétons croisés, etc.
Il faut aussi quand on est cycliste accepter que l’on va rouler moins vite sur une cyclable ou une voie verte que sur une route standard …
J’ai ramassé aujourd’hui : pluie en fin d’après-midi (et de bonnes averses), les terrains sont bien gras, c’est de saison, vélo et pilote sont rentrés très crottés …
La nuit est tombée depuis un moment, j’arrive Route de Revel, je passe devant un camion à pizza, allez, je m’arrête, regarde la carte et demande un panini classique … Je ne pensais pas avoir une telle bonne surprise, le panini est en fait un véritable panuozzo (ou panozzo) : le pain est fait à partir de pâte à pizza d’abord cuite seule au feu de bois, ensuite le pain est coupé comme un sandwich, le pizzaiolo très sympathique le garnit avec des produits manifestement frais (il ne fait pas semblant) et remet au four pour servir un vrai délice ensuite !
Il s’agit du camion à pizza « Pizza Basilico ».
Et c’est juste après que j’ai découvert (encore) une nouvelle portion de chemin de randonnée, entre le château de Viguerie et celui du Cayras, entre Marcaissonne et Saone et dans l’enthousiasme du plaisir à rouler ce chemin en sous-bois, je me suis engagé sur le Chemin du Plastron sans me rendre compte qu’il était sans issue (1,6 km aller et retour, et c’était pourtant noté sur le panneau de randonnée indicateur du SICOVAL, dont j’ai déjà souvent salué le travail de mis en valeur du territoire par le balisage de chemins de randonnée) …
J’ai fait un peu plus court que prévu, je n’ai pas tourné dans Balma et Pin-Balma (il y a de quoi y faire) et suis revenu au presque plus court par L’Union … Un peu plus de 200 km au compteur en fin de balade ...
Je vous souhaite à tous une très bonne fin d’année et un très bon début de nouvelle qui va commencer, qu’elle vous permette de bien profiter des jolis chemins autour de chez vous, il y en a certainement ! Le vélo c’est bon pour la santé et c’est bon pour la planète !
Parc de Monlong
Parc de la Reynerie
Château de la Reynerie
Château du Mirail
Before: challenge / Just before: sick / So no during, changes of program for after / After, parakeets / Also in french
Before ... Challenge ...
I've only been posting and sharing on Strava for 3 years, I've been cycling for 27 years with pleasure and unforced assiduity. I appreciate this social sports network: even if we can allow ourselves a few digressions, the subject is always sport, we can read reports of interesting outings humanly, touristically, culturally, members also share photos. I always take pleasure in consulting the publications of the members to whom I am subscribed or of those who leave me kudos, likes ... With some, we exchange regularly, some are at the other end of the world ...
Strava offers challenges and gives out badges (mostly virtual): the grandfondo each month if you ride more than 100 km, regularity (400 km, 800 km, 1200 km over the month), challenges offered by commercial partners (you can win prizes), etc.
I don't need Strava to challenge myself, but I find it fun, good-natured (although for some challenges, it's not child's play).
Just like the good ride in the Montagne Noire on the first weekend of the Christmas holidays, I like to do one of my longest rides between Christmas and 31 December ... I could take the photo in Saint-Bertrand-de-Comminges or ride up the Garonne to Agen ...
The Rapha brand, famous for its cycling clothes, proposes each year the Rapha festive 500 challenge: ride 500 km between December 25th and 31st. 500 km over 7 days, nothing exceptional, right? Let's moderate this opinion a bit, first of all by the festive, gastronomic context: Christmas Eve has just passed, the meals have been copious ... It's also the end of the year, tiredness is there, the temperatures in some corners of the globe as well as the length of the day have dropped (even if the shortest day of the year has just passed, we regain a few moments of sunlight each day).
In previous years, I was "content" with this long Gravel run of about 300 km.
This year, I wanted to take up the challenge in a different way by drawing a longer one of almost 400 km, cyclotouristic, with a variant or a possible extension (with a gain of altitude and some Gravel) in which I will launch myself during depending on the form and the weather.
Before: I traced a loop of about 380 km on the theme of cycle routes, greenways and castles. Near Toulouse, two sites are particularly popular with tourists: Foix and Carcassonne.
I therefore mapped out a walk, on terrain that I know well, starting in Toulouse and following the Garonne cycle route to Roquefort-sur-Garonne and then taking the two greenways to Saint-Girons and then to Foix. The walk then heads towards Lavelanet, parallel to the Cathar Trail. It passes Roquefixade and not far from Montségur (I could pass there ...) to take the third very happy greenway towards Mirepoix where I will not pass (however this medieval bastide largely deserves the turning and the halt, I already passed there at the time of one of my long "for the photograph"), I will have still to make to join Carcassonne ... The meter should then post in the 270 km ... What time will it be? Depending on the departure time (I don't want to leave too early, I prefer to ride longer in the evening and at night), I could be there before 7:30 pm ...
From there, the first option will be to follow the Canal du Midi for about 100 km to reach Toulouse ... From there, I could, if I am still in shape, continue along the Canal latéral à la Garonne to add more kilometres and (let's be crazy!) approach 500 km, the objective of the challenge over 7 days ...
A second option (but this will be another story) will be to cross the Montagne Noire by roads and tracks, pass the Pic de Nore at night, join Mazamet and then the Castres-Albi greenway and return via the Tarn valley cycle route between Albi and Saint-Sulpice, which I have ridden several times and often in difficult conditions...
We'll see during the ride, and if I get to Carcassonne I'll only have to go along the Canal du Midi to Toulouse, so it will be a long ride...
Just before, Monday 5am ... The alarm clock was supposed to ring at 6am ...
I wake up at 5am, sick, with my stomach upside down, my intestines turned inside out and so I'm constantly going back and forth between the bed and the toilet. Impossible in these conditions to get on the bike ... I go back to bed, so to speak ... So much for the challenge and the long ride, there are much more important things in life and I still have (I think and hope) a few good years of cycling ahead of me ... This long ride is ready, I will be able to program it another time ... I have a good number of tracks in my personal track library ...
After : so changes of program ...
Tuesday morning : drizzle, laziness, I don't take the bike out ...
Wednesday, change of program ...
I won't do the 500 km during the week, there are more important things to do, but the challenge was interesting ... I'll still try to pass the 8 000 mark for this year, even if I prefer the qualitative, the pictures, the nice paths, as everyone I like to see how much I've ridden during the year.
Thursday (today) double urban (if I have the legs) by the cyclables, pedestrians, parks, greenways and some hiking trails in the immediate periphery of the big city.
Second version of this very urban walk through the big city with the desire to spend as much as possible on cycle paths, pedestrian paths and through parks and gardens (it should be noted that in most of the parks and gardens the bike traffic is done on foot next to the bike...).
So, on the programme for the day, a non-exhaustive inventory written before the walk (I took the risk of writing before, this year there were some changes in the programme or unforeseen events ...) :
- Pedestrian paths, paths to "go down" to the town, avoiding or juggling with the D888, the road to Albi, the main route to Toulouse, through Castelmaurou, Rouffiac-Tolosan, Saint-Jean, L'Union, I will go through it again differently on the way back.
- The Hers towards Launaguet and Castelginest.
- The green zone of Sesquières.
- The banks of the Garonne.
- Knitting" in Toulouse to find pedestrians, cyclists, parks and public gardens, on the right or left bank (the Parc de la Mounède, the Petit Bois de Bellefontaine, the Parc Monlong, the Promenade Bernard Marot, the Parc de la Reynerie or the Parc du Mirail are very nice).
- Some stairs, to go up or down...
- The Canal du Midi.
- The Ile du Ramier.
- Pech-David.
- The Argoulets.
- The (very small) Lake Saint-Clair in Balma which I particularly like.
- The Lake of L'Union.
- The Sausse.
- The Girou.
- Etc. There are many other nice and exotic places (yes, there are) in the middle of the city. I'm not going to ride more in the centre of the city, but there's plenty to do there, I've already published on the subject.
Pech-David
Port-Sud
Afterwards, I publish ...
I really enjoyed it ! Yet I love these wild places that I enjoy visiting (because it's a visit) by bike ... But I still enjoy these very urban walks, especially when I favor pedestrian paths, greenways, parks.
I know Toulouse well, really well, but I still discovered some passages, parks, today. So much so that at times, I found it hard to locate myself in the city...
It must be said, you can see it by consulting the trace, that I did not stop "knitting", changing direction, turning, going and coming back... A trace drawing as I like them! I didn't start with a blank sheet of paper, I traced beforehand but I also did some prospecting and was able to vary by feeling.
Parakeets ... There are parakeets in Toulouse! I did not consume or smoke anything in particular during this walk even if I passed in certain corners where the smells and the public could not lead to confusion, not necessarily where one could believe it...
There are indeed parakeets in Toulouse, collared parakeets to be exact.
I stopped at the Jardins du Barry for a picnic (2 slices of pizza, 1 soda, 1 tasty pistachio and raspberry financier), a coypu approached me to beg for some leftovers and some strange bird calls called out to me, very shrill calls. Parakeets that have nested in the holes of a dead plane tree. I was able to observe them, a lady who is used to walking in this park confirmed their presence. These parakeets would in fact have come from aviaries and, the parakeet being a particularly adaptable and opportunistic bird, they have taken up residence in the town. In 2018, there were 155 of them in Toulouse.
Cycle paths, cycle lanes, cycle tracks, greenways.
A cycle track is not a cycle lane: a cycle track is a separate lane reserved for bicycle traffic, a lane can be something on a road that doesn't look like much, that perhaps flatters certain statistics and lets you believe that you can travel safely on it ... And that nevertheless has the merit of existing ... Perhaps we should educate other road users about these markings on the ground that are supposed to give some weight to the presence of two wheels ...
It's like the CVBDs, or "chaucidoux", the Centralized Traffic Lanes, it's a very good arrangement, we see more and more of them, but we need to communicate more on the fact that they give priority to bikes. It is essential to give the bicycle its rightful place in road traffic and to give it priority if necessary. In the same vein, I wouldn't be shocked if certain secondary roads were closed to cyclists (and if the speed limit was increased) if another route existed in parallel, where the speed limit was further reduced.
Pedestrianisation is, in case its dominance is confusing, reserved for pedestrian traffic. It is a pity that some of them are forbidden to bicycles. But this is understandable when you see how some cyclists behave towards pedestrians ... This is why you can find barriers or facilities to slow down the entrance to the pedestrian area or prevent access to scooters or other motorised vehicles ... What is a bit stupid (I have no other word), is when these barriers or facilities prevent the passage of pushchairs ... Golden award of the day - and yet I did - to this pedestrian walkway in Rouffiac-Tolosan whose access is simply obstructed (there is no space) by 4 large rocks ...
This also explains why it took me so long to do this track, between barriers, turnstiles, crossings, changes of direction, pedestrians crossing, etc.
When you are a cyclist, you have to accept that you will ride slower on a cycle track or a greenway than on a standard road...
I picked up today: rain in the late afternoon (and some good showers), the grounds are quite greasy, it's the season, bike and rider came back very dirty ...
La Piste des Géants
La Halle des Machines
The night has fallen for a while, I arrive on Route de Revel, I pass a pizza truck, I stop, look at the menu and ask for a classic panini ... I didn't think I would have such a good surprise, the panini is in fact a real panuozzo (or panozzo): the bread is made from pizza dough first cooked alone on a wood fire, then the bread is cut like a sandwich, the very nice pizzaiolo tops it with obviously fresh products (he doesn't pretend) and puts it back in the oven to serve a real delight afterwards!
This is the "Pizza Basilico" pizza truck.
And it was just after that I discovered (again) a new section of hiking trail, between the castle of Viguerie and that of Cayras, between Marcaissonne and Saone and in the enthusiasm of the pleasure of riding this trail in the undergrowth, I set off on the Chemin du Plastron without realising that it was a dead end (1.6 km round trip, and yet it was noted on the SICOVAL hiking sign, whose work in promoting the territory by marking out hiking trails I have often praised)...
I made it a bit shorter than planned, I didn't shoot in Balma and Pin-Balma (there's plenty to do there) and came back to the almost shorter one by L'Union ... A little more than 200 km at the end of the ride ...
I wish you all a very good end of the year and a very good start to the new one which is about to begin, may it allow you to enjoy the beautiful paths around you, there are certainly some! Cycling is good for your health and good for the planet!
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)