24 février 2023

Toulouse Nord – Also in english

Depuis 2009, Toulouse est découpée en 6 secteurs subdivisés eux-mêmes en 20 quartiers « de démocratie locale » regroupant eux-mêmes la presque centaine de quartiers historiques ou plus récents.
Ces secteurs peuvent être délimités par la Garonne, le Canal des deux mers ou les grandes artères.

 

 

 

 

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Je connais bien Toulouse, j’y suis né même si j’ai passé mon enfance et mon adolescence à L’Union, aux portes de la grande ville, j’y ai habité, je connais bien ses rues et depuis de nombreuses années, j’ai vu les transformations de certains quartiers, l’apparition de nouveaux …
J’ai pas mal roulé dans la ville, suivant des thématiques variées (Toulouse insolite, touristique, les grands boulevards et les grandes artères, les cyclables et voies vertes, les parcs et jardins, les rocades et autoroutes, etc.), il me manquait d’en explorer plus minutieusement encore chaque recoin, sans prétendre à passer vraiment partout.

Première balade dans la ville : le secteur Nord qui englobe les secteurs Minimes – Barrière de Paris – Ponts-Jumeaux (quartiers Fondeyre, Ponts-Jumeaux, Bourbaki, Marché aux cochons, Mazades, Negreneys, Chaussas, Fenouillet, La Salade), Sept-Deniers – Ginestous – Lalande (Troenes, Embouchure, Ginestous, Lalande Nord et Sud), Trois-Cocus – Borderouge – Croix-Daurade – Paleficat – Grand Selve (Les Izards, la Vache, Borderouge Nord et Sud-Est, Lapujade, Nicol, Grand Selve, Gramont Ouest).

Un peu d’histoire sur ces quartiers …

Les Trois-Cocus était autrefois (je l’ai connu) une zone de maraîchage, et ce depuis le XVIIème siècle, on y trouve encore ces maisons dites toulousaines typiques.
L’origine vient du patois « cocut » qui signifie « coucou », désolé, il n’y a pas d’histoire d’adultère …
Les trois coucous étaient sculptés sur une bâtisse aujourd’hui disparue et auraient donné le nom de ce secteur de Toulouse. Ce sont les soldats napoléoniens qui, ne maîtrisant pas l’occitan, auraient mal compris ce que leur disaient les habitants en nommant « Tres Cocuts » leur quartier, cela a donc été traduit et diffusé comme « Trois Cocus ».
Dans les années 20 ce quartier a abrité des cités-jardins. Ces cités étaient destinées aux habitants à faible revenu, elles sont l’ancêtre des H.L.M. Elles devaient intégrer des espaces verts, des infrastructures publiques. Jean Montauriol, architecte en chef de la ville de Toulouse entre 1929 et 1949, a créé ces cités et beaucoup de monuments caractéristiques de cette époque, comme la Bibliothèque d’étude et du patrimoine Rue du Périgord ou le groupe scolaire Ernest Renan au sein du quartier des Trois-Cocus.
Plus récemment, une certaine délinquance et le trafic de stupéfiants s’y est développé, certains extrémismes aussi … Mais les médias s’emparent plus de ce genre d’information sans chercher à s’intéresser à ce qu’on peut trouver de positif dans ces quartiers, c’est plus vendeur …
Le quartier est bordé par le joli Parc de la Maourine qui abrite les Serres municipales.
Une vie culturelle et associative s’y est bien réputé.

 

 

 

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 Les Izards (avec un z, et aux Izards se trouve une maison communale "des Chamois")

 

 

 

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 La Maourine

 

 

 

 

 

Pour le quartier de La Vache, l’origine est incertaine …

Le Ginestous, lui, accueille la plus importante aire d’accueil des gens du voyage de la région.

 

 

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 Le Canal latéral

 

 

 

 

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 L'Embouchure

 

 

Les Ponts-Jumeaux désignent d’abord les trois ponts du Port de l’Embouchure, chacun enjambant un canal : Canal de Brienne, Canal du Midi, Canal latéral à la Garonne. Un bas-relief de François Lucas illustre leur histoire.
Les Ponts-Jumeaux ont aussi été un point stratégique lors de la bataille de Toulouse opposant les forces napoléoniennes aux forces de la coalition anglo-hispano-portugaise commandées par le Général Wellington en avril 1814.

 

 

 

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 Église des Minimes

 

 

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La Place du Marché aux Cochons porte bien son nom : on y vendait autrefois des cochons que l’on pesait à la bascule toute proche. J’ai travaillé dans deux écoles de ce quartier : l’École Alfred de Musset au cœur de la Cité Bourbaki, ou l’année précédente l’École Alain Fournier, renommée depuis École Claude Nougaro, il y a 25 ans, j’y ai de très bons souvenirs …

Les Minimes, chers à Claude Nougaro, tiennent leur nom à l’installation au 15ème siècle de religieux de l’ordre des Minimes. Le nom de la Rue du Caillou Gris qui part de la Place du Marché aux Cochons et qui se situait à la limite des terres des Minimes vient de l’habitude qu’avaient les moines de jeter là les pierres qui les gênaient dans leurs terres.

Pour La Salade, le nom ne vient pas des nombreux maraîchers qui habitaient là. La « salada » désigne en occitan les fourches patibulaires, gibets de torture.

L’origine du nom du quartier des Sept Deniers remonte au Moyen-Âge. À cette époque, le secteur était une vaste lande, sur laquelle les capitouls accordaient un droit de pâturage aux habitants. Ces derniers devaient toutefois payer un loyer de sept deniers d’or par an pour y faire pâturer leurs bêtes.
Dans le parc des Septs Deniers, on peut observer un superbe fontaine Wallace, avec ses  quatre cariatides, oeuvre de Charles Lebourg.

 

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 Parc des Sept-Deniers

 

 

 

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J’ai été lycéen au Lycée Raymond-Naves et nous avons habité avec Sylvie quelques années Rue Bourdon, à la limite du quartier Lapujade, au premier étage de la maison de ma tante Tatie Nénette, maison qu’elle tenait de ses parents, joliment remise en valeur aujourd’hui par sa fille. Une tatie au cœur d’or, comme d’autres de mes taties biologiques ou de cœur, j’ai tendance à appeler Tonton ou Tatie les personnes chères (Jojo, Solange, si vous lisez ces lignes ...).

Je suis passé à Saint-Éloi, pas de chanson parlant du bon Roi Dagobert, mais un des sites industriels historiques de l’histoire de l’aéronautique toulousaine et française. Elle a vu le jour dans les années 20 sous la houlette d’Émile Dewoitine, a poursuivi son essor avec plus tard Sud-Aviation, Aérospatiale ou Airbus. Une partie de ma famille (grand-père, oncles, tante, père) y ont travaillé, sur les différents sites.

Ne pas oublier le Marché d’Intérêt National de Toulouse ou le Stade Toulousain …

Balade urbaine donc, mais pas mal de verdure malgré tout, et de l’eau : la Garonne, le Canal latéral à la Garonne, le Lac de Sesquières, l’Embouchure … Et un sacré contraste entre les sites industriels du Sang de Serp, de Fondeyre, les vieilles bâtisses de certains quartiers plus anciens (toulousaines ou maisons plus cossues du côté de la Sainte-Famille), la nouvelle urbanisation du côté de La Vache …

Et encore un joli gribouillis sur la carte … Un peu plus de 130 km parcourus.

 

 

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 Sesquières

 

 

Toulouse Nord - Also in french

Since 2009, Toulouse has been divided into 6 sectors, which are in turn subdivided into 20 "local democracy" districts, which in turn group together the almost one hundred historic or more recent districts.
These sectors can be delimited by the Garonne, the Canal des deux mers or the main arteries.

I know Toulouse well, I was born there even if I spent my childhood and adolescence in L'Union, at the gates of the big city, I lived there, I know its streets well and for many years, I have seen the transformations of certain districts, the appearance of new ones...
I've driven around the city quite a bit, following various themes (unusual and touristy Toulouse, the main boulevards and arteries, the cycle paths and greenways, the parks and gardens, the bypasses and motorways, etc.), and I wanted to explore every corner of the city in greater detail, without claiming to be everywhere.

First ride in the city: the North sector, which includes the Minimes - Barrière de Paris - Ponts-Jumeaux (Fondeyre, Ponts-Jumeaux, Bourbaki, Marché aux cochons, Mazades, Negreneys, Chaussas, Fenouillet, La Salade districts), Sept-Deniers - Ginestous - Lalande (Troenes, Embouchure, Ginestous, Lalande North and South), Trois-Cocus - Borderouge - Croix-Daurade - Paleficat - Grand Selve (Les Izards, la Vache, Borderouge North and South-East, Lapujade, Nicol, Grand Selve, Gramont West).

 

 

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A bit of history on these districts...

Les Trois-Cocus was once (I knew it) a market gardening area, and this since the 17th century, you can still find these typical Toulousan houses.
The origin comes from the patois "cocut" which means "cuckoo", sorry, there is no story of adultery...
The three cuckoos were carved on a building which has now disappeared and would have given the name to this area of Toulouse. It was the Napoleonic soldiers who, not having mastered Occitan, misunderstood what the inhabitants were saying when they named their district "Tres Cocuts", which was then translated and spread as "Trois Cocus".
In the 1920s, this neighbourhood was home to garden cities. These housing estates were intended for low-income residents, and were the forerunner of the H.L.M. They had to include green spaces and public infrastructures. Jean Montauriol, chief architect of the city of Toulouse between 1929 and 1949, created these housing estates and many of the characteristic monuments of this period, such as the Bibliothèque d'étude et du patrimoine on Rue du Périgord or the Ernest Renan school complex in the Trois-Cocus district.
More recently, a certain amount of delinquency and drug trafficking has developed there, as well as some extremism... But the media are more interested in this kind of information without trying to find out what positive things can be found in these neighbourhoods, it's more commercial...
The district is bordered by the pretty Parc de la Maourine which houses the municipal greenhouses.
A cultural and associative life is well established there.

The origin of the La Vache district is uncertain...

The Ginestous is home to the region's largest reception area for travellers.

The Ponts-Jumeaux (twin bridges) first referred to the three bridges of the Port de l'Embouchure, each spanning a canal: the Canal de Brienne, the Canal du Midi and the Canal latéral à la Garonne. A bas-relief by François Lucas illustrates their history.
The Ponts-Jumeaux were also a strategic point during the battle of Toulouse between Napoleon's forces and the Anglo-Hispano-Portuguese coalition forces led by General Wellington in April 1814.

The Place du Marché aux Cochons is aptly named: pigs used to be sold here and weighed at the nearby weighbridge. I have worked in two schools in this district: the Alfred de Musset School in the heart of the Bourbaki district, and the previous year the Alain Fournier School, since renamed the Claude Nougaro School, 25 years ago, and I have very fond memories of it...

Les Minimes, dear to Claude Nougaro, takes its name from the 15th century settlement of the Minimes order. The name of the Rue du Caillou Gris, which starts at the Place du Marché aux Cochons and which was situated on the edge of the Minimes' land, comes from the habit of the monks of throwing away the stones that were in the way of their land.

 

 

 

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 La Garonne

 

 

 

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 Canal latéral

 

 

 

 

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For La Salade, the name does not come from the many market gardeners who lived there. In Occitan, the "salada" refers to the "fourches patibulaires", torture gibbets.

The origin of the name of the Sept Deniers district goes back to the Middle Ages. At that time, the area was a vast moor, on which the capitouls granted the inhabitants grazing rights. However, the inhabitants had to pay a rent of seven gold denarii per year to graze their animals there.
In the Septs Deniers park, you can see a superb Wallace fountain, with its four caryatids, the work of Charles Lebourg.

I was a pupil at the Lycée Raymond-Naves and Sylvie and I lived for several years in Rue Bourdon, on the edge of the Lapujade district, on the first floor of my aunt Nénette's house, a house that she inherited from her parents, and which her daughter has now beautifully restored. An auntie with a heart of gold, like other of my biological or heart aunties, I tend to call dear people Uncle or Auntie (Jojo, Solange, if you read these lines...).

I went to Saint-Eloi, no song about the good King Dagobert, but one of the historic industrial sites in the history of Toulouse and French aeronautics. It began in the 1920s under the leadership of Emile Dewoitine, and continued to develop later with Sud-Aviation, Aérospatiale and Airbus. Part of my family (grandfather, uncles, aunt, father) worked there, on the different sites.

Don't forget the Marché d'Intérêt National de Toulouse or the Stade Toulousain ...

An urban stroll, but a lot of greenery despite everything, and water: the Garonne, the Canal latéral à la Garonne, the Lac de Sesquières, the Embouchure ... And a great contrast between the industrial sites of Sang de Serp, Fondeyre, the old buildings of some of the older neighbourhoods (toulousaines or more luxurious houses on the side of the Sainte-Famille), the new urbanization on the side of La Vache ...

And another nice scribble on the map ... Just over 130 km travelled.

Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

 

 

 

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14 février 2023

Ô Gravel Special ride, avant, après

Lorsque nos rendez-vous pour les sorties de l’association sont proches de Toulouse, un bon nombre de nos membres rejoignent le point de rendez-vous en vélo, ce qui leur fait un bon bilan comptable kilométrique sur la journée.

Le rendez-vous aujourd’hui était donné sous la magnifique halle de Grenade. Halle pittoresque et unique, du XIIIème, qui abrite une maison sur deux étages, ancien Hôtel de ville et est surplombée d’un beffroi.

Ce matin, nous sommes partis de Garidech avec Dominique et Julien (Jacques, malade, n’a pas pu se joindre à nous) pour rallier Toulouse en Gravel. Les terrains sont secs, c’en est inquiétant d’ailleurs, mais nous en avons profité en débutant la balade le long du Girou, nous avons ensuite rejoint Rouffiac-Tolosan par un passage pas forcément autorisé, c’est bien signalé et il est facile de passer ailleurs, puis L’Union, Toulouse et les pistes cyclables vers le Canal latéral à la Garonne, Sesquières et le Vieux Pont de Blagnac où nous attendait Fabien.

 

 

 

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Nous avons aussi trouvé Ludovic et tous ensemble avons fait la liaison Blagnac – Ondes par la rive droite de la Garonne sur un rythme très soutenu.
À hauteur de Saint-Jory, après le lieu-dit L’Espagnol, nous avons traversé une portion très sauvage, comme je les aime, il faut pousser, porter, et traverser un sous-bois qui peut être touffu … Mais ça passe !

 

 

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Les rangs de notre association s’étoffent, nous en sommes très contents, 26 membres (dont 3 invités, vous pouvez venir une fois voir comme se passent nos sorties et dans quelle ambiance) avaient répondu présents : Alain, Eddie, Simon, Thierry, Édouard, Ludovic, Philippe (qui connaîtra quelques pépins mécaniques ou pneumatiques et devra écourter sa sortie), Bruno, Rémi, Fabien, Hervé, Philippe et Judith, Astrid, Daniela (les féminines sont bien présentes dans notre association), Jean-Christophe, Philippe, Karine et Stéphane, Philippe (les Philippe sont en nombre), Maurice, Charlotte, Marcel, Marta, Thierry et Alphonse.

 

 

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Le circuit proposé reprenait une partie du Surprise ride qui nous avait amené chez nos amis de La Tucayne, avec quelques variantes, dont le superbe bois entre Aucamville et Saint-Cézert.
Ce secteur entre Grenade, Launac, Galembrun, Le Burgaud, est très varié : on quitte la vallée alluviale de la Garonne, ses pistes agricoles herbeuses ou en gravier, on prend un peu de hauteur, on traverse de très jolis bois, etc.

L’augmentation du nombre de participants n’enlève rien à l’esprit très convivial de nos sorties : chacun a pu rouler à son rythme, discuter, profiter de cette très belle journée. Le problème de la dangerosité de rouler en peloton ou en grand groupe ne se pose pas en Gravel ou en sortie à dominante Gravel : nous privilégions les chemins et sentiers, et les petites routes. Et le groupe d’étale bien dès les premiers kilomètres.

Pour ma part, j’ai terminé complètement cuit entre Castelnau d’Estrétefonds et Bazus, peut-être des restes de ma grippe intinstinale du début de mois, merci à Dominique pour le soutien sur ces derniers kilomètres, j’ai eu un petit (petit mais réel) sursaut d’orgueil sur les 2 derniers kilomètres … 140 km sur la journée.

Les photos et la trace du Special ride Ô Gravel :

https://ogravel.com/o-gravel-special-ride-2023-02-12/

 

 

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05 février 2023

Improvisations au pied levé solo en la mineur : autoroutes, rocades – Also in english

Cette balade est à classer dans ma nombreuse série des balades improbables, voire farfelues …

Improbables : quelle idée de passer par là ? Zones industrielles, zones très urbanisées, etc.

Le thème du jour a donc été un tour de Toulouse au plus près des rocades et des autoroutes : périphériques intérieur et extérieur, A62, A64, A61, A68, et bien plus poétiques le Fil d’Ariane (j’aurais pu en faire un peu plus vers Tournefeuille et le Touch, le morceau serait à retravailler pour en faire une composition à produire) et la rocade Arc-en-Ciel.

Au sujet des périphériques toulousains ou d’ailleurs, « intérieur » et « extérieur » désignent en fait la partie de la chaussée de la rocade qui est la plus proche de la ville, et cela correspond au sens de circulation horaire des véhicules l’empruntant.

Au pied levé : j’ai été bien malade pendant une dizaine de jours, grippe … J’ai soigné en partie cela par de bonnes suées ou oxygénations fraîches en allant au travail à vélo dans la semaine, je ne savais pas si j’allais rouler ce week-end, et nous sommes bien occupés ces semaines, je me suis décidé en début d’après-midi, au retour de portes ouvertes à l’IUT d’Auch avec Bastien.

Improvisations : je ne pars pas d’une partition blanche, j’ai une trame de départ, j’affine sur le terrain, a capriccio

Au plus près : au plus près sur le vélo, et cette fois encore, j’ai pu emprunter pas mal de voies cyclables, de pistes cyclables, des voies vertes, des chemins et sentiers.

Tempo primo, je rejoins au plus court l’A62, Autoroute des deux mers qui englobe aussi l’A61, pour quelques variations vers le Paléficat, le Grand Selve, Lalande.
A piacere, je longe l’autoroute jusqu’à Castelginest et trouve un chemin qui borde au plus près les murs anti-bruit. Je suis relativement à l’abri de ce petit vent d’Ouest que j’ai senti un peu plus tôt.
Je fais demi-tour à Saint-Alban, à travers les zones industrielles et commerciales, dolce,je cherche un chemin qui borderait lui aussi au plus près l’autoroute, en vain …
Improbable … Je ne serai probablement jamais passé là en vélo si je n’avais ces idées de justement passer là …
Je passe la très jolie zone de loisirs Claude Cornac d’Aucamville, oui très jolie car enchâssée au milieu des zones industrielles, petit coin de nature …
Je tombe par hasard sur la Clinique de la Cadenne pour longer au plus près l’échangeur de Lalande.

 

 

 

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Je suis sur quelques kilomètres, allegro, le soleil est là, vent de dos, le Canal latéral à la Garonne, au plus près du périphérique, extérieur dans mon cas puisque je circule en sens anti-horaire, mais plus intérieur puisque je suis plus dans la ville que le périphérique.

Je vais rejoindre le Fil d’Ariane et l’Arc-en-Ciel vers Blagnac et Colomiers, emprunte ce petit passage en bord de Touch, que je connais bien, lui aussi improbable, coincé entre la rivière, la ville et le butime de l’A621.

Direction le Gers, traversée de Colomiers, je rejoins le petit lac de Bassac, arrive dans la grosse zone commerciale d’En Jacca. Je pars direction opposée, je retourne vers Toulouse, giocoso ma non troppo, le soleil est toujours présent, j’arrive en gare de Colomiers par la voie désaffectée.

Intermezzo, Toulouse, Casselardit, je longe l’A620, je cherche, quieto, trouve une passerelle qui m’amène vers l’échangeur de Lardenne, direction le Mirail, puis Gironis.

 

 

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Là, direction les Pyrénées, via l’A64 et les zones artisanales et industrielles. Retour vers Toulouse par le Palanques.
Fermata, cette trace improvisée n’est assurément gravellistiquement et touristiquement pas la plus intéressante que j’ai pu composer mais une des plus réussie par ses passages improbables : je suis en pleine zone artisanale de Larrieu, je viens de trouver un chemin dégagé dans des taillis entre des entreprises, j’en sors en passant un grillage qui a vécu, tombe sur des entrepôts où j’apostrophe vigoureusement mais en restant poli un livreur qui ne m’a pas vu ou n’a pas eu envie de me voir et j’arrive dans une impasse où se trouve un terrain et une salle de foot en salle, Play soccer. Je rentre, demande si je peux traverser, ça fait rigoler le personnel et les personnes présentes (j’aurais dû prendre une photo, j’y ai pensé ensuite, trop loin, le site est superbe), je traverse la salle et embraye sur l’Avenue de Larrieu pour traverser la zone du Chapitre.
C’est compliqué de trouver un itinéraire au plus près de la Pyrénéenne, l’autre dénomination de l’A64, je file donc vers l’Oncopole et la cyclable vers la Route d’Espagne pour retrouver l’A620, côté extérieur d’abord puis intérieur via Empalot mais à contre-sens, façon de parler, vous suivez ?

Je traverse Rangueil, vais vers Montaudran pour voir comment je peux passer l’échangeur du Palays. Je cherche, me résigne à suivre le Canal du Midi vers Ramonvillle-Saint-Agne.
Arrivé à la zone nature des Cinquante et à sa ferme, une intuition m’amène vers le deuxième point d’orgue de la balade : un superbe single qui part, con allegrezza, vers l’A61. Le chemin est bien dégagé mais est sinueux et traverse des fourrés, j’espère, en entendant les chiens des deux ou trois maisons longées à son départ, qu’il ne se terminera pas en cul-de-sac. L’intuition est bonne, je retrouve l’A61 que je surplombe à hauteur de Labège.

 

 

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Je retourne une dernière fois vers Toulouse à travers la très grande zone artisanale et industrielle de Labège.

A tempo, là je connais bien, je longe l’Hers pour rejoindre Gabardie et L’Union et l’A68, Autoroute du Pastel.

Calando, grosse montée de la Rue Jean Monnet.

La lune est pleine, je rejoins le lac de Rouffiac pour terminer, rallentando, par la piste gravillonneuse, blanche, nul besoin d’éclairage, du Chemin de la Bourdette.

 

 

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Je finis ma balade, decrescendo, pianissimo et même con dolore, le dernier kilomètre le long de la D888 est très lent … Presque 130 km au compteur ...

 

 

 

 

 

 

Improvisations au pied levé solos in A minor : motorways, bypasses - Also in French

This walk is to be classified in my numerous series of improbable, even crazy walks ...

Improbable : what's the idea to go there ? Industrial areas, highly urbanised areas, etc.

So the theme of the day was a tour of Toulouse close to the ring roads and motorways: inner and outer ring roads, A62, A64, A61, A68, and much more poetically the Fil d'Ariane (I could have done a bit more towards Tournefeuille and le Touch, the piece would have to be reworked to make a composition to produce) and the Arc-en-Ciel ring road.

On the subject of Toulouse's ring roads or elsewhere, "inside" and "outside" actually refer to the part of the ring road that is closest to the city, and this corresponds to the hourly traffic direction of the vehicles using it.

On short notice: I've been quite ill for ten days, flu ... I cured it partly by sweating or fresh oxygenating while cycling to work during the week, I didn't know if I was going to ride this weekend, and we're quite busy these weeks, I decided to do it in the early afternoon, after returning from open doors at the IUT in Auch with Bastien.

Improvisations: I don't start with a blank sheet of paper, I have a starting line, I refine it on the ground, a capriccio ...

As close as possible: as close as possible on the bike, and this time again, I was able to use a lot of cycle lanes, cycle tracks, greenways, paths and trails.

Tempo primo, I join the A62, Autoroute des deux mers which also includes the A61, for some variations towards Paléficat, Grand Selve, Lalande.
I walk along the motorway to Castelginest and find a path that borders the noise barriers. I am relatively sheltered from this little west wind that I felt earlier.
I turn back to Saint-Alban, through the industrial and commercial areas, dolce, I look for a path that would also border the motorway, in vain...
Improbable ... I would probably never have passed there by bike if I didn't have these ideas of just passing there ...
I pass the very nice leisure area Claude Cornac d'Aucamville, yes very nice as it is embedded in the middle of industrial areas, a little corner of nature ...
I stumbled across the Clinique de la Cadenne to get as close as possible to the Lalande interchange.

I follow for a few kilometres, allegro, the sun is there, the wind at my back, the Canal latéral à la Garonne, as close as possible to the ring road, outside in my case since I am travelling anticlockwise, but more inside since I am more in the city than the ring road.

I will join the Fil d'Ariane and the Arc-en-Ciel towards Blagnac and Colomiers, take this small passage along the Touch, which I know well, also improbable, wedged between the river, the city and the A621 butime.

Direction Gers, crossing Colomiers, I join the small lake of Bassac, arrives in the big commercial zone of En Jacca. I leave in the opposite direction, I return towards Toulouse, giocoso ma non troppo, the sun is always present, I arrive in station of Colomiers by the disused way.

Intermezzo, Toulouse, Casselardit, I go along the A620, I look for, quieto, find a footbridge which brings me towards the Lardenne interchange, direction Mirail, then Gironis.

There, direction the Pyrenees, via the A64 and the artisanal and industrial zones. Return to Toulouse via the Palanques.
Fermata, this improvised track is certainly not the most interesting one I have ever done, but it is one of the most successful because of its improbable passages: I'm in the middle of the Larrieu industrial estate, I've just found a clear path in the thickets between companies, I come out of it by passing a fence that has lived through, I come across some warehouses where I vigorously but politely challenge a delivery man who hasn't seen me or wanted to see me, and I arrive at a dead end where there is a field and an indoor football hall, Play soccer. I go in, ask if I can cross, that makes the staff and the people present laugh (I should have taken a picture, I thought about it afterwards, too far, the site is superb), I cross the room and turn onto Avenue de Larrieu to cross the Chapter area.
It's complicated to find a route as close as possible to the Pyrénéenne, the other name of the A64, so I head towards the Oncopole and the cycle path towards the Route d'Espagne to get back on the A620, first on the outside and then on the inside via Empalot, but in the wrong direction, so to speak, do you follow?

I cross Rangueil, go towards Montaudran to see how I can get past the Palays interchange. I look for, resign myself to following the Canal du Midi towards Ramonvillle-Saint-Agne.
When I arrive at the Cinquante nature area and its farm, a hunch leads me to the second highlight of the ride: a superb single that goes, con allegrezza, towards the A61. The path is clear but winding and crosses thickets, I hope, by hearing the dogs of the two or three houses along the way, that it will not end in a dead end. My intuition is right, I find the A61 which I overhang at the level of Labège.

I go back to Toulouse one last time through the very large industrial zone of Labège.

I return one last time towards Toulouse through the very large artisanal and industrial zone of Labège.

At tempo, there I know well, I go along the Hers to join Gabardie and L'Union and the A68, Autoroute du Pastel.

Calando, big rise of the Rue Jean Monnet.

The moon is full, I join the lake of Rouffiac to finish, rallentando, by the gravelly track, white, no need for lighting, of the Chemin de la Bourdette.

I finish my walk, decrescendo, pianissimo and even con dolore, the last kilometre along the D888 is very slow... Almost 130 km on the odometer ...

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