Toulouse Sud-Est – Also in english
Toulouse Sud-Est – Also in english
Je continue mes pérégrinations à travers les quartiers de Toulouse avec les quartiers administratifs Pont des Demoiselles – Montaudran – La Terrasse (comprenant aussi L’Ormeau et Malepère, Rangueil – Sauzelong – Pech-David – Pouvourville et Saint-Michel – Le Busca – Empalot – Saint-Agne).
J’ai été en bonne compagnie sur une partie de parcours, jusqu’à Rangueil et après les dénivelés de Pech-David, Pascal m’a accompagné.
On peut prendre de la hauteur dans Toulouse, et de façon pentue, exemple très concret avec le Chemin des Canalets avec une pente moyenne de plus de 11 % et un pic dans les 20 % et qui mène à Pech-David, point culminant de la ville à 260m (Jolimont culmine à 193 m), reputé pour ses coteaux tournés vers le Lauragais, propices à la randonnée à pied ou à vélo (le coin sera très vallonné). Tous les accès à Pech-David sont plutôt pentus, nous avons pu le (re)vérifier aujourd’hui. Il y a quelques bons pourcentages aussi du côté des hauts de Bonnefoy, de Jolimont, Bonhoure, La Coquille ou de la Côte Pavée …
Pech-David
Pouvourville
Le Complexe hospitalier de Rangueil y surplombe Toulouse, un téléphérique le relie à l’Université de Toulouse – Rangueil Paul Sabatier, et de l’autre côté passe au-dessus de la Garonne pour rejoindre le nouvel Oncopôle de Toulouse, pôle de recherche sur la cancer réputé, bâti sur les vestiges de l’ancienne AZF, dont l’explosion en 2001 a marqué la ville et la région.
L’Université de Toulouse date tout de même de 1229. C’est dans les années 60 que le complexe universitaire de Rangueil va prendre forme. L’E.N.A.C., Sup’Aéro, le C.N.E.S., le C.R.E.P.S. y ont aussi leurs bâtiments. Paul Sabatier enseigna à Toulouse et fut prix Nobel de Chimie en 1912.
Le campus occupe 124 ha et borde le Canal du Midi.
Deux coins que j’adore, même si l’un des deux est peuplé d’une faune un peu particulière mais pas agressive : l’Île du Ramier et ses anciens greniers à poudre et l’Île Saint-Michel avec son superbe point de vue sur la Garonne et le Pont Neuf.
Écluse Saint-Michel
l’Île du Ramier abrite aussi la Cité Universitaire et le Stade Daniel Faucher, la piscine Nakache et le Stadium.
Daniel Faucher (1882-1970) a été géographe, Professeur puis Doyen de l’Université de Lettres de Toulouse.
Alfred Nakache (1915-1983) a été nageur et joueur de Water-polo et a été déporté à Auschwitz pendant la Seconde Guerre avec son épouse et sa fille. Il en est un des survivants. Il a été plusieurs fois champion de France et d’Europe et a participé aux J-O de Berlin.
« Je sors de la tombe. Il faut avoir vécu la vie de ces camps pour s'imaginer ce que c'était. Quand on fera le compte des rescapés et des manquants, on aura du mal à en croire les chiffres. De 85 kilos, je suis tombé à 61, et je ne dois la vie qu'à ma volonté d'en sortir, de ne pas manger d'immondices ou de cadavres malgré la faim. Je pèse actuellement 70 kilos. »
Parlant de sa femme et sa fille qui ont certainement été gazées dès leur arrivée au camp :
« Aucune nouvelle depuis que nous avons été séparés sur le quai de la gare. Je conserve un faible espoir, un espoir tout de même. Mais toutes les femmes, les enfants et tous les inaptes ont été passés au four crématoire. »
Il retrouvera la compétition et le haut du classement puisqu’il participera aux Jeux Olympiques de Londres en 1948.
Île du Ramier
Depuis que le Parc des expositions a été délocalisé au M.E.E.T. du côté de Beauzelle, toute cette zone est en réhabilitation, notamment nature, souhaitons que la piscine Nakache soit aussi rénovée et continue de faire le bonheur l’été des jeunes toulousains, j’ai eu l’occasion d’y aller quelques fois enfant.
Ne pas manquer les trois jardins, Grand-Rond, Palais Royal (avec ses Ginkgo biloba) et Jardin des Plantes (où se trouve le Museum d’Histoire naturelle), à traverser à pied … J’y suis déjà passé lors de la balade centre et est Toulouse. Quand j’étais enfant, la sortie au Jardin des plantes, avec ses animaux, était toujours très attendue et très appréciée.
Je l’ai déjà écrit : l’origine du nom du quartier du Pont des Demoiselles n’est pas sûre. Il pourrait tirer son nom de la Guerre des demoiselles en Ariège, la population du quartier ayant des liens ariégeois ; il aurait pu aussi s’appeler d’abord Pont des Putes … Je n’emploie pas ce mot. Elles sont pourtant plutôt localisées dans d’autres quartiers … Encore du côté de Bayard ou de la Place de Belfort. Ou vers Fondeyre, le M.I.N., les zones de frêt camion … Je n’écris pas que nos amis routiers sont portés sur ce genre de consommation, je note juste cette réalité géographique …
Le Busca tient son nom du château (rasé en 1859) de la famille de Busca, riches propriétaires. La métaire du château se tenait dans le quartier. La proximité de bois de saules serait à l’origine du nom du quartier voisin de Sauzelong (« saouzelong », saule allongé). Le poète Henry Montaut (Anric del Busca, 1862-1909) a vécu dans ce quartier.
« De bièro, de clareto, E de bouno piqueto De l'an de la Coumeto Boudiou ! que vaou m'en embuca Per la Balôcho del Busca »
On peut trouver des maisons cossues dans tous les quartiers de Toulouse, on en trouve un grand nombre au Busca, notamment du côté du Musée Georges Labit, musée des Arts de l’Asie et de l’Égypte antique.
Musée Georges Labit
J’ai terminé par Montaudran, quartier en plein renouveau. La piste d’envol a été en partie conservée et intégrée au nouveau quartier. L’aéroport de Montaudran, construit en 1917 par Pierre Latécoère, a vu la naissance de l’aviation civile et l’émergence de l’industrie aéronautique. Les avions de l’Aéropostale pilotés par Mermoz ou Saint-Exupéry y prenaient leur envol.
C’est là qu’on pourra aussi visiter la Halle de la Machine ou L’envol des pionniers.
De l’autre côté de la voie ferrée, sur l’Avenue Louis Bréguet, ne manquez pas le détour au n°55 pour aller voir le 50cinq, lieu dédié au street-art.
Piste de Montaudran
Encore un joli gribouillis sur la carte. Il me reste à parcourir les quartiers Ouest et Rive Gauche. Ensuite, en fonction de la saison, peut-être que je m’amuserai à continuer mes balades dans les quartiers toulousains en privilégiant les rues où je ne suis pas passé …
Toulouse Sud-Est – Also in french
I continue my peregrinations through the districts of Toulouse with the administrative districts Pont des Demoiselles - Montaudran - La Terrasse (including also L'Ormeau and Malepère, Rangueil - Sauzelong - Pech-David - Pouvourville and Saint-Michel - Le Busca - Empalot - Saint-Agne).
I was in good company on part of the route, up to Rangueil and after the height differences of Pech-David, Pascal accompanied me.
You can get some height in Toulouse, and in a steep way, a very concrete example with the Chemin des Canalets with an average slope of more than 11% and a peak in the 20% and which leads to Pech-David, the highest point of the city at 260m (Jolimont culminates at 193 m), known for its slopes turned towards the Lauragais, favourable for hiking or cycling (the area will be very hilly). All the accesses to Pech-David are rather steep, as we could (re)check today. There are also some good gradients on the side of the hauts de Bonnefoy, de Jolimont, Bonhoure, La Coquille or de la Côte Pavée...
Pouvourville
The Rangueil hospital complex overlooks Toulouse, a cable car connects it to the University of Toulouse - Rangueil Paul Sabatier, and on the other side passes over the Garonne to reach the new Oncopôle de Toulouse, a renowned cancer research centre, built on the remains of the former AZF, whose explosion in 2001 left its mark on the city and the region.
The University of Toulouse dates back to 1229. It was in the 1960s that the Rangueil university complex took shape. The E.N.A.C., Sup'Aéro, the C.N.E.S. and the C.R.E.P.S. also have their buildings there. Paul Sabatier taught in Toulouse and was awarded the Nobel Prize for Chemistry in 1912.
The campus occupies 124 hectares and borders the Canal du Midi.
Université Paul Sabatier
C.R.E.P.S.
Two places I love, even if one of them is populated by a rather peculiar but not aggressive fauna: the Ile du Ramier and its old gunpowder stores and the Ile Saint-Michel with its superb view of the Garonne and the Pont Neuf.
The Île du Ramier is also home to the Cité Universitaire and the Daniel Faucher Stadium, the Nakache swimming pool and the Stadium. Daniel Faucher (1882-1970) was a geographer, professor and then Dean of the University of Letters in Toulouse.
Alfred Nakache (1915-1983) was a swimmer and water polo player and was deported to Auschwitz during the Second World War with his wife and daughter. He is one of the survivors. He was several times French and European champion and participated in the Olympic Games in Berlin.
"I've come out of the grave. You have to have lived through life in those camps to imagine what it was like. When you count the number of survivors and missing persons, you can hardly believe the figures. From 85 kilos, I fell to 61, and I owe my life only to my will to get out, not to eat filth or corpses despite the hunger. I currently weigh 70 kilos.”
Talking about his wife and daughter who were certainly gassed as soon as they arrived at the camp:
"No news since we were separated on the station platform. I still have a little hope, a hope all the same. But all the women, children and unfit people were put into the crematorium.”
He returned to competition and the top of the rankings when he took part in the 1948 London Olympic Games.
Since the Exhibition Centre was relocated to the M.E.E.T. in Beauzelle, the whole area is being renovated, especially the natural area. Let's hope that the Nakache swimming pool will also be renovated and will continue to be a source of pleasure for the young people of Toulouse in the summer, as I had the opportunity to go there a few times as a child.
Don't miss the three gardens, Grand-Rond, Palais Royal (with its Ginkgo biloba) and Jardin des Plantes (where the Museum of Natural History is located), which you can cross on foot... I've already been there during the tour of the centre and east of Toulouse. When I was a child, the outing to the Jardin des Plantes, with its animals, was always much awaited and much appreciated.
Jardin des plantes
I have already written about it: the origin of the name of the Pont des Demoiselles district is not sure. It could be named after the War of the Damsels in Ariège, the population of the district having Ariège links; it could also have been called Pont des Putes ... I don't use this word. They are however rather located in other districts... Still on the side of Bayard or the Place de Belfort. Or towards Fondeyre, the M.I.N., the trucking areas ... I'm not writing that our trucking friends are prone to this kind of consumption, I'm just noting this geographical reality ...
Le Busca takes its name from the castle (razed in 1859) of the Busca family, rich owners. The metary of the castle was held in the neighbourhood. The proximity of the willow woods is said to be the origin of the name of the neighbouring district of Sauzelong ("saouzelong", elongated willow). The poet Henry Montaut (Anric del Busca, 1862-1909) lived in this neighbourhood.
"De bièro, de clareto, E de bouno piqueto De l'an de la Coumeto Boudiou ! que vaou m'en embuca Per la Balôcho del Busca".
You can find wealthy houses in all the districts of Toulouse, and there are a large number of them in Busca, particularly near the Georges Labit Museum, the Museum of Asian and Ancient Egyptian Arts.
I finished with Montaudran, a district in full renewal. The runway has been partly preserved and integrated into the new district. Montaudran airport, built in 1917 by Pierre Latécoère, saw the birth of civil aviation and the emergence of the aeronautics industry. The Aéropostale planes piloted by Mermoz and Saint-Exupéry took off from there.
This is where you can also visit the Halle de la Machine or L'envol des pionniers.
On the other side of the railway, on Avenue Louis Bréguet, don't miss the diversions at n°55 to see 50cinq, a place dedicated to street-art.
Another nice doodle on the map. I still have to go through the West and Left Bank districts. Then, depending on the season, maybe I'll have fun continuing my strolls in Toulouse's neighbourhoods, favouring the streets I haven't been to before...
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Ancienne caserne Niel
Canal du Midi
À deux c’est encore mieux, nouvelles recrues, bravos
Nous reprenons le rythme de nos sorties mensuelles (et un peu plus aux beaux jours avec les sorties avec les élèves).
Mes premiers tours de roues en tandem avec Marie-Louise remontent à juin 2014 où j’avais fait un tour avec Christelle, Vivian et Pauline.
Le rendez-vous d’aujourd’hui était le 46ème de l’aventure « À deux c’est encore mieux ». Aventure humaine, à une petite échelle, aventure de partage puisque le projet a vu le jour grâce à une cagnotte participative en ligne qui m’a permis d’acquérir mon tandem.
Pour la petite histoire, j’ai été bien malade en 2013, j’ai eu un peu de temps pour réfléchir à cette envie que j’avais en moi depuis longtemps de partager ma passion du vélo avec des personnes en situation de handicap. Aventure humaine puisque le projet s’est en fait concrétisé grâce à des rencontres, par la petite porte, alors que j’avais contacté des associations, des fédérations, pour expliquer mon envie, mon projet et mes « services » gratuits. Je savais que j’y gagnerai au moins autant voire plus que les personnes avec qui j’allais partager ces moments de vélo, car prétentieusement je crois qu’elles y gagnent un petit quelque chose. Et aucune porte ne s’était ouverte, incompréhensible, une impression d’être face à un milieu hermétique qui refuse de s’ouvrir alors que notre société a encore beaucoup à faire sur le sujet du handicap … C’est suite à une discussion avec un ami, Jean-Luc, qui a fait lien avec David qui était très investi (et l’est toujours) dans l’Association et la Fondation Marie-Louise.
Un coup de fil, une rencontre, et le projet était lancé.
« Le meilleur sans vouloir l’impossible. », tel est la devise de la Fondation Marie-Louise, quel beau programme ! Et ce qui est aussi beau, c’est que cette devise y est réellement appliquée.
https://www.fondation-marie-louise.org/
Rendez-vous donc aujourd’hui au Foyer à Gratentour. Nouvelles recrues : deux tandems en balade, d’autant plus des tandems VTT, ce n’est pas courant, mais alors trois tandems … Jacques s’est joint à nous pour piloter le deuxième tandem Marie-Louise.
Autre recrue : Pascal vient d’emménager au foyer en janvier, il a 27 ans, vient de la région de Montauban et est sportif, il pratique notamment l’escalade, Bruno lui a donc proposé de tester le tandem. Pascal est un jeune homme très agréable, posé, qui discute assez facilement, il a visiblement pris pas mal de plaisir à rouler avec nous. Bravo à lui car ce n’est vraiment évident d’être derrière sur un tandem, dans le rôle du stocker (ou stoker), il faut que le dialogue et la confiance soient de mise entre les deux partenaires.
Camille et Geoffrey, eux, ont l’habitude de nos sorties. Geoffrey est toujours placide, tranquille, il répond bien aux sollicitations et ne rechigne pas à appuyer sur les pédales quand on le demande. Bravo !
Camille est toujours aussi attachante, exubérante, nous lui avons adressé le premier bravo de la sortie car elle a particulièrement bien appuyé sur les pédales aujourd’hui.
Et bravo aussi à notre nouveau pilote Jacques qui a assuré son rôle avec brio.
Une quinzaine de kilomètres sur les petites routes et un peu de pistes entre Gratentour, Cépet, Gargas, Vacquiers, deux montées dont la montée façon petit col de montagne pour revenir sur Gratentour.
07:27, le lundi 6 mars 2023 Garidech, Haute-Garonne
Vélotaf du lundi au soleil
Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil
Le lundi au soleil
On pourrait le passer à s'aimer
Le lundi au soleil
On serait mieux dans l'odeur des foins
On aimerait mieux cueillir le raisin
Ou simplement ne rien faire
Le lundi au soleil
Lundi de reprise … Il faut bien que les vacances aient une fin … Quoique …
Demain, je sèche les cours.
4 mars 2023 à 09:47, Garidech, Haute-Garonne
Les bons comptes font les bons amis
Petit tour avec Jacques qui étrenne son nouveau vélo. Vélo que je connais bien puisque je le lui ai vendu. Je suis ravi de voir le STIFF changer de propriétaire et de le voir aux mains de Jacques.
Les bons comptes font les bons amis : je n’ai jamais pris en défaut ce vélo, j’ai fait de « gros » trucs avec et il est encore dans un excellent état. Mais pourquoi le vendre ? Tout simplement car je suis un amoureux des cadres titane et que j’ai eu l’opportunité d’en faire concevoir un par Olivier Ollagnier de Curve Engineering, sur lequel j’ai monté une fourche CEC titane (CEC et Chiru ont été créées par Pierre-Arnaud Le Magnan) et que j’ai équipé comme je le souhaitais, un beau vélo celui-ci aussi.
Jacques l’avait déjà essayé lors d’une petite sortie, les premiers tours de roues semblent déjà (heureusement) concluants …
Bonne route et bons chemins de traverse !
8 février 2023 à 07:32· Garidech, Haute-Garonne
Vélo-boulot du mercredi, du jeudi et du vendredi
Toujours un dessin différent sur le GPS, je pense que j’ai un certain nombre ou un nombre certain de trajets à faire avant d’épuiser toutes les combinaisons possibles …
07:35, le mercredi 1 février 2023 Garidech, Haute-Garonne
Soigner le mal par le mal, véloboulot du mercredi, du jeudi, du vendredi
Soigner le mal par le mal : non je ne réponds à la violence par la violence, à l’insulte par l’insulte, je dis tout de même « aïe » quand on me marche sur les pieds, je ne tends pas l’autre joue, je peux répondre posément mais fermement.
Non, là le mal le par mal, c’est pour faire la nique à la grippe ou un virus dans le genre qui m’a bien affaibli depuis une semaine : un peu de vélo, un peu de transpiration pour évacuer les toxines … Pas mal le matin, plus dur en fin de journée, fébrile.
Local legend : quand tu dépasses la vingtaine ou la trentaine de déplacements sur les 90 jours du classement Strava, ça illustre bien une bonne régularité. Et rouler la D888 autant de fois, ce n’est vraiment pas pour le tourisme …
07:42, le vendredi 27 janvier 2023 Garidech, Haute-Garonne
Bike to work on Friday
Très frais le fond de l’air aujourd’hui … Pas que le fond d’ailleurs.
07:39, le lundi 23 janvier 2023 Garidech, Haute-Garonne
Vélo-boulot de mi-semaine, prime mobilité douce, bonne blague …
Vélo-boulot du lundi, du mardi et du mercredi. Pas jeudi, j’ai une animation pédagogique le soir à Saint-Jean et je ne suis pas sûr de pouvoir rentrer le vélo dans les locaux (je ne laisse pas mon vélo dehors en agglomération, et si je dois m’arrêter, j’ai un petit antivol qui sert au moins à éviter le vol à la tire et je garde toujours mon vélo à l’œil ; en bikepacking j’ai un gros antivol type moto et j’attache toujours le vélo à un arbre). Je verrai pour vendredi.
Le vélo-boulot, c’est du vélo utile, que ce soit en ville ou comme moi en semi-rural ou semi-urbain ou rurbain (le terme existe …), j’ai déjà écrit sur le sujet, je recommande d’ailleurs la lecture de l’excellent article du Bike Café sur le sujet (« Le vélotaf des campagnes »). Ce n’est pas plus évident qu’en ville, ne serait-ce que parce que les autres usagers de la route n’ont pas l’habitude de voir des vélos aux heures de pointe ou ne l’imaginent pas, l’habituation doit se faire, et ça fonctionne : les abrutis au volant ou en moto (si, si, il y en a, comme les abrutis en vélo qui ne respectent aucune règlementation, et je ne parle pas des trottinettes …) eux seront toujours des abrutis, mais j’ai vu des comportements évoluer chez certains usagers dont j’ai reconnu le véhicule, ils savent par exemple que 3 fois par semaine un mec en jaune sur son vélo fait la liaison Garidech – Castelmaurou par la D888 … Et je ne suis pas le seul sur cet axe. Je le répète : il faut occuper l’espace, le vélo est un véhicule comme un autre (en tout cas par principe) et donc a sa place sur la chaussée.
C’est utile pour le porte-monnaie (ça coûte moins cher à l’utilisation qu’un autre véhicule), c’est utile pour la planète et pour la santé. Pour le plaisir par contre, c’est plus dur à trouver quand on a l’habitude de faire de belles virées le week-end. C’est pourquoi le matin, je vais au plus court, et ça ne variera pas. C’est utile pour la tête aussi, pour moi c’est une véritable thérapie, ça me pose, ça me vide la tête, d’autant plus au retour quand je fais mes petits détours avec mes portions Gravel. Et pour 2023, j’ai décidé de voir si je pouvais tous les jours varier ma trace, pas de grand-chose mais tous les jours dessiner un gribouillis différent sur la carte, il y a de quoi faire …
Le monde de l’entreprise propose à ses salariés des primes mobilités douces, notre administration s’y est mise aussi depuis peu, et sans trop communiquer, la prime n’est en 2022 pas inintéressante si tu dépasses les 100 déplacements, ce que j’essaie donc de faire, j’avais loupé de peu en 2021.
Bonne blague ! Amis motards, automobilistes, quadistes (oui je sais, ce terme n’existe pas), routiers, etc. Auriez-vous idée de devoir descendre de votre véhicule pour circuler ? Non, ce n’est simplement pas possible … Alors pourquoi le demander aux cyclistes ? Bel exemple (il y en a ailleurs) à l’entrée de Garidech (ce serait une injonction du Conseil départemental), j’explique : tu arrives sur un rond-point en vélo, à ce niveau tu ne gènes ni ne freines la circulation (je vais souvent aussi vite que les 4 roues ou plus vite dans un rond-point, le vélo y est plus maniable), donc tu n’es pas en danger (si, quand le véhicule motorisé qui devait te laisser la priorité s’engage devant car son conducteur pense qu’un vélo est synonyme d’escargot, je suis toujours très attentif à ça). Sur ce rond-point (et d’autres), un aménagement cyclable te demande de monter sur le trottoir en amont, de mettre pied à terre, de faire le tour du rond-point à pied avec tous les risques que tu vas prendre pour traverser car les autres usagers ne vont pas s’arrêter même si le passage est clouté. Et ne parlons pas du temps perdu.
Dans le même ordre d’idée, j’ai déjà écrit sur ce pont sur l’autoroute à côté du Lycée de Gragnague où on devrait passer à pied sur le trottoir étroit, j’ai alerté les responsables locaux, je n’ai pas la science infuse, un jour un(e) lycéen(ne) va passer là non pas à pied mais sur le vélo (et il(elle) n’aura pas tort), accrocher le guidon à la balustrade (à hauteur de guidon) parce qu’il(elle) discutera avec un(e) pote et basculera sur la chaussée de la 4 voies 6 mètres plus bas. Ce serait la responsabilité des ASF, la réponse est-elle satisfaisante ? Il suffirait au moins de rehausser la rambarde, ça s’est fait sur de nombreux ponts, je pense par exemple au pont de la rocade Arc-en-Ciel sur la Garonne qui est bordé par une voie verte bien protégé et à la rambarde rehaussée de ce côté. J’écris cela, c’est daté, j’espère ne pas avoir à le rappeler un jour … Je n’ai pas la prétention de lancer une alerte …
Les mobilités douces sont sur de nombreuses lèvres de nos responsables politiques à tous les niveaux, c’est déjà ça, ne nous en plaignons pas, mais ne faites pas n’importe quoi ! Interrogez les usagers, ceux qui pratiquent le vélo utile, prenez le vélo, allez voir ce qui fonctionne depuis des années chez nos amis hollandais ou ailleurs … Ou alors c’est juste de la poudre aux yeux pour satisfaire un certain électorat ou toucher des subventions peut-être et se dire « On l’a fait ! ». Le vélo comme véhicule utile journalier ou régulier mérite beaucoup mieux que ça.
Ma position d’usager et de citoyenne sur le sujet est simple : oui j’utilise les aménagements cyclables, même si j’y circule moins vite car c’est le plus souvent le cas (c’est pour cela qu’on y voit rarement des coureurs à l’entraînement), mais non je ne les utilise pas si cela me met en danger, plus que sur la chaussée commune. Donc ce rond-point précis et ce pont, je les ai testés une fois, ça m’a suffi. Et pour revenir au rond-point, il n’y a en plus rien ou presque en bout de trottoir pour reprendre la route …
Profil Strava : https://strava.com/athletes/49242926
Soleil - Corbières - Batterie
VTT avec Bastien du côté de Conilhac-Corbières. Il y a un très joli petit massif entre Conilhac et Lézignan, en face de l’Alaric, on peut le comparer au Massif de la Clape à Gruissan, sans la mer, ou à certains coins de Provence, sans Marcel Pagnol, mais avec les senteurs des plantes méditerranéennes de la garrigue et du maquis. Et même sans la mer, ce massif est très agréable, très nature, même si des éoliennes y ont été installées avec les pistes d’accès en conséquence, fait d’une multitude de petits sentiers, paradis du single.
J’ai déjà eu l’occasion d’y rouler en participant plusieurs fois aux randos organisées par la Fumade VTT depuis Lézignan vers l’Alaric (l’Alaric, c’est encore autre chose, très caillouteux, très pentu et plus haut …). Bastien voulait rouler au soleil, nous avons donc décidé presque au pied ou à la pédale levée (je l’ai pas mal employée celle-là ces temps-ci) d’aller vers le soleil pour lui faire découvrir ce joli coin.
Il y tellement de jolis coins dans notre région, propices à la randonnée à pied ou à vélo ...
Je ne roule pas en vélo électrique, je n’ai rien contre, je n’ai rien de condescendant envers les VAE, mais ce matin c’est la batterie de la voiture qui a lâché juste avant de partir … Petit détour donc pour aller chercher un batterie neuve et départ un peu plus tard …
Le massif approche les 200 m d’altitude, il n’y pas de gros dénivelés mais malgré tout c’est très vallonné, quelques pentes peuvent bien se sentir.
Quelques pistes plus larges traversent le massif, les sentiers sont soit en terre plutôt rouge, soit caillouteux, certains sont faits de dalles et de belles marches pierreuses.
La végétation varie entre garrigue, maquis, chêne vert, conifères vers l’Est et le Nord.
Le sentier qui fait face à l’Alaric et Fontcouverte (du côté du Rocher du Renard), au-dessus de la Garrigue de Montbrun, offre un superbe panorama sur la vallée et l’Alaric.
Côté Est, côté Lézignan, les sentiers sont plus ombragés et très ludiques.
Quelques vignes, quelques oliviers, sont plantés dans le massif, on en trouve en quantité aux abords, le vin des Corbières est un vin riche et de caractère. Grenache, Mourvèdre, Syrah, Carignan sont les principaux cépages.
Le vent est toujours présent dans le coin mais c’est habituel, il peut souffler très fort, c’est aussi pour cela que l’on y voit pas mal d’éoliennes, plus dans la vallée malgré tout.
VTT ou Gravel ? Aujourd’hui, j’ai roulé avec mon « vieux » Titus. Pour moi c’est un véritable vélo collector mais je tiens à rouler avec et si je l’ai pris aujourd’hui c’est parce que Bastien était aussi en VTT, sur les portions roulantes le Gravel est bien supérieur et va plus vite, j’aurai très bien pu passer tous les obstacles de la journée mais moins vite qu’en VTT. Quoique … Le Gravel est un 29 pouces avec des pneus plus étroits, je roule encore en 26 pouces en VTT (mon Titus roule toujours très bien, le 26 pouces est plus « rock’n’roll » que le 29), ça passe bien partout. Malgré tout, si vous avez deux vélos, prenez plutôt le VTT pour rouler dans ce coin et profiter plus facilement des portions caillouteuses …
Il y a par contre toujours un petit moment nécessaire de reprise en main du VTT après un usage régulier et long du Gravel dans le sens Gravel – VTT, j’ai toujours l’impression pendant quelques minutes de ne plus savoir piloter un VTT, c’est sans doute dû au cintre et aux roues plus petites. Le problème ne se pose pas quand je reprends le Gravel.
Plusieurs circuits sont balisés au départ de Lézignan-Corbières cela peut être un bon point de départ aussi.
La trace : https://www.visugpx.com/04hQDdeozK
Ô Gravel Toulouse Grand Tour 2023 : bande annonce 1
https://ahp.li/f8ea2884eef8f526a4ee.mp4
Une réalisation Movie Art
Toulouse Est et Centre – Also in english
Saint-Sernin
Je continue mes pérégrinations toulousaines sur le thème « Je suis passé (presque) partout. », en tout dans tous les quartiers et en tous sens …
Toulouse compte 2020 rues, 501 impasses, 199 places, 187 chemins, 154 avenues et 79 ronds-points. Je ne vais pas passer dans toutes les rues …
Départ au pied ou à la pédale levée ce matin, j’avais initialement prévu autre chose mais un bout de ciel bleu m’a motivé et en une demi-heure, j’étais sur le vélo.
Oui, il est un peu farfelu ce projet de balade urbaine. Je ne sais pas s’il faut être un peu zinzin, ou avoir un peu trop pris de vent d’autan, ne le surnomme-t-on « vent des fous » … Ou alors faut-il être toulousain …
Le kilométrage n’est pas énorme, le dénivelé non plus même si dans certains quartiers de Toulouse, certaines rues peuvent être bien pentues, cela a été le cas aujourd’hui …
Mais ce n’est pas si facile : le rythme est perturbé (changements incessants de direction, photos, etc), c’est un peu rébarbatif dans certains coins, les rues se ressemblent, c’est interminable … C’est pourquoi je n’ose pas proposer ça et le fais en solo … Ça se joue aussi au mental cette succession de rues et de changements de directions …
C’est aussi une sorte de retour aux sources, mais sans nostalgie, juste un rappel de souvenirs, et aussi une vision de l’évolution de la ville et de ses quartiers par rapport à ce que j’ai pu connaître, et il y en a eu des changements …
Aujourd’hui, joli gribouillis sur la carte avec l’Est et le Centre de Toulouse : quartiers de démocratie locale Lapujade – Bonnefoy – Périole – Marengo – La Colonne (Raynal, Réservoir, Arago, 10 avril, La Gloire), Jolimont – Soupetard – Roseraie – Gloire – Gramont – Amouroux (Gramont, Cité Amouroux, Michoun, Fraternité, Hérédia, Surcouf, Juncasse, Argoulets, Roseraie, Coquille, Bonhoure Nord, Soupetard), Bonhoure – Guilheméry – Château de l’Hers – Limayrac – La Terrasse (Roucoule, Jean Chaubet, Camille Pujol, Coin de la Moure, Louis Vitet, Providence, Leygue Nord, Deltour, Sainte-Claire, Cité de l’Hers), Capitole – Arnaud Bernard – Carmes (incluant aussi Saint-Georges, Saint-Étienne), Amidonniers – Compans Caffarelli, Les Chalets – Bayard – Belfort – Saint-Aubin – Dupuy (incluant aussi Matabiau)
Parc Bonnefoy Marengo
Médiathèque
Jardin du Donjon du Capitole
Capitole
J’ai passé ma scolarité primaire dans le quartier Amouroux, à l’école Michoun où ma mère était institutrice. Mes grands-parents y ont aussi habité quelques années après avoir vécu Avenue de Lyon, leur immeuble y a été rasé, tout le quartier est en mutation, les immeubles sont murés, le projet Tour occitanie, très décrié, y est pour quelque chose … Pour ma part, je n’y adhère pas, et ce n’est pas cohérent avec les grands discours sur l’environnement, les diminutions des dépenses, le développement contrôlé, les discours sur l’austérité, etc.
À Périole se trouvait un très joli minigolf où nous allions de temps en temps quand j’étais enfant, c’était jour de fête.
Belfort, Bayard, sont encore aujourd’hui occupés par des travailleurs de la nuit … Même si ces populations se sont un peu délocalisées …
Toulouse ne manque pas de parcs et jardins publics, certains sont très discrets, il faut les trouver, ils sont enchâssés dans l’urbanisation. Dans l’Est, j’apprécie toujours de traverser Limayrac ou La Plaine.
La Cité de l’Espace est un incontournable de Toulouse. Les Argoulets et sa voie verte une bande verdure très appréciée.
Je ne peux pas développer le chapitre Histoire, il y aurait trop à écrire sur le Toulouse historique … Quelques « coins » moins prisés des guides touristiques qui méritent le détour pour l’anecdote historique :
- Le Rue de l’Homme Armé, d’abord appelée Rue du Sauvage, nom donné en allusion à la petite statue qu’y fit sculpter à a fin du XVème Peyronet Delfau, représentant un « sauvage armé d’une massue », pour servir d’enseigne à une de ses auberges, très nombreuses à l’époque dans ce quartier.
- L’Hôtel de pierre, Hôtel de Bagis, 25 Rue de la Balbade, fait de pierres et non de brique, ce qui était unique au XVIIème à Toulouse.
- La Fontaine d’Urbain Vitry, Place de la Trinité.
- L’ancienne morgue devenue buvette Port de la Daurade. L’activité économique portuaire y était importante, les noyades fréquentes …
- Les Filtres, que je cite souvent dans mes balades toulousaines.
- L’Île Saint-Michel.
- Le parc de l’Observatoire à Jolimont, où est érigé l’obélisque commémoratif de la bataille de Jolimont, bataille napoléonienne du 18 avril 1814 face aux armées combinées anglaises, espagnoles et portugaises, conduites par le Duc de Wellington. Bataille qui opposa 42 000 soldats de l’armée française à 52 000 soldats ennemis et fit tout de même quelques morts mais qui historiquement et politiquement ne servit à rien puisqu’il n’y eut officiellement ni vaincus ni vainqueurs …
- La Tour Maurand, 56 Rue du Taur, vestige de l’architecture civile romane de la ville. Elle est qualifiée de « célèbre » sur la plaque apposée sur son mur, très franchement seul son côté touristique est intéressant.
- La Rue Neuve, qui ne vaut le détour que parce qu’elle est sans doute la rue la plus étroite de Toulouse, mais est bien placée dans le Toulouse historique.
Toulouse mérite sans aucun doute la halte ou le détour touristique, comptez 3 jours pour en avoir un bon aperçu.
Il est à noter qu’à Toulouse, on parlera de maisons à corondages plutôt que colombages. Cette technique, moins coûteuse qu’une construction entièrement en briques permettait d'élever une maison à l'aide de poteaux et de poutres de chêne ou de pin. Le remplissage se faisait avec du torchis (corondage de paillebart), ou mieux : avec des briques (corondage de massécanat). Des maisons de cette sorte ont été bâties de la fin du Moyen Âge jusqu'au xviiie siècle, il en resterait environ deux cents dans la ville. (Wikipédia).
La Dalbade
Hôtel d'Assezat
Levez régulièrement la tête (pas trop quand même, certaines rues de Toulouse ne sont pas particulièrement propres, les déjections canines ou autres petits présents sont bien là), les tours d’escaliers sont typiques, on en compte une bonne trentaine, dont la Tour de Serta ou celle de Boysson ou de Bernuy.
Et si vous voulez découvrir Toulouse différemment, je vous recommande les deux balades consacrées à la ville rose du Topoguide « Boucles à Vélo autour de Toulouse » des Éditions Chamina et le livre de mon ami et poète Dominique Montalieu « De Rues en Rimes » avec photos et documentaires de Mylène Fondecave des Éditions Le Solitaire.
Canal de Brienne
Jardin japonais Compans Caffarelli
La brique est toujours là, historiquement et dans les nouvelles architectures, ne donne-t-elle pas son surnom de « ville rose » à Toulouse. En fonction de l’heure, de la saison, elle sera rouge, rose, orange, marron …
Et encore aujourd’hui, dans tous les quartiers, de sacrés contrastes architecturaux et de belles choses … 160 km sur la journée.
Toulouse Est et Centre – Also in french
I continue my peregrinations in Toulouse on the theme "I've been (almost) everywhere", in all the districts and in all directions...
Toulouse has 2020 streets, 501 dead ends, 199 squares, 187 paths, 154 avenues and 79 roundabouts. I'm not going to go through all the streets ...
I had initially planned to do something else but a bit of blue sky motivated me and within half an hour I was on the bike.
Yes, it's a bit far-fetched, this urban ride project. I don't know if you have to be a bit of a zany person, or if you've had a bit too much wind from the autumn, which is nicknamed "the wind of fools"... Or if you have to be from Toulouse...
The mileage is not enormous, nor is the difference in altitude, even if in certain districts of Toulouse, certain streets can be quite steep, as was the case today...
But it's not so easy : the rhythm is disturbed (constant changes of direction, photos, etc), it's a bit boring in some corners, the streets look the same, it's endless ... That's why I don't dare to propose this and do it solo ... It's also a mental game, this succession of streets and changes of direction ...
It's also a kind of return to the roots, but without nostalgia, just a reminder of memories, and also a vision of the evolution of the city and its districts compared to what I knew, and there have been some changes ...
Today, a nice doodle on the map with the East and the Centre of Toulouse: Lapujade - Bonnefoy - Périole - Marengo - La Colonne (Raynal, Réservoir, Arago, 10 avril, La Gloire), Jolimont - Soupetard - Roseraie - Gloire - Gramont - Amouroux (Gramont, Cité Amouroux, Michoun, Fraternité, Hérédia, Surcouf, Juncasse, Argoulets, Roseraie, Coquille, Bonhoure Nord, Soupetard) Bonhoure - Guilheméry - Château de l'Hers - Limayrac - La Terrasse (Roucoule, Jean Chaubet, Camille Pujol, Coin de la Moure, Louis Vitet, Providence, Leygue Nord, Deltour, Sainte-Claire, Cité de l'Hers) Capitole - Arnaud Bernard - Carmes (also including Saint-Georges, Saint-Étienne), Amidonniers - Compans Caffarelli, Les Chalets - Bayard - Belfort - Saint-Aubin - Dupuy (also including Matabiau)
Maison Giscard, fabricant de statuaires
I spent my primary school years in the Amouroux district, at the Michoun school where my mother was a teacher. My grandparents also lived there for a few years after having lived on Avenue de Lyon, their building was razed, the whole neighbourhood is undergoing change, the buildings are walled up, the much-criticized Tour Occitanie project is a factor ... For my part, I don't agree with it, and it's not consistent with the great speeches on the environment, spending cuts, controlled development, speeches on austerity, etc.
In Périole there was a very nice miniature golf course where we used to go from time to time when I was a child, it was a party day.
Belfort, Bayard, are still occupied by night workers today... Even if these populations have relocated a bit...
Toulouse has no shortage of public parks and gardens, some of them are very discreet, you have to find them, they are embedded in the urbanisation. In the east, I always enjoy walking through Limayrac or La Plaine.
The Cité de l'Espace is a must-see in Toulouse. Les Argoulets and its green lane is a much appreciated green strip.
Saint-Aubin
Port Saint-Sauveur
Place Saint-Georges
Saint-Etienne
Rue des Arts
Les Augustins
I can't go into the History chapter, there would be too much to write about historical Toulouse...
Some "corners" less appreciated by the tourist guides which deserve the diversions for the historical anecdote:
- Rue de l'Homme Armé, first called Rue du Sauvage, name given in allusion to the small statue that Peyronet Delfau had sculpted there at the end of the 15th century, representing a "savage armed with a club", to be used as a sign for one of his inns, which were very numerous at the time in this district.
- The Hôtel de Bagis, 25 Rue de la Balbade, made of stone and not brick, which was unique in the 17th century in Toulouse.
- Urbain Vitry's fountain, Place de la Trinité.
- The former morgue which became a refreshment bar in Port de la Daurade. The economic activity in the port was important, and drownings were frequent...
- Les Filtres, which I often mention in my Toulouse walks.
- The Île Saint-Michel.
- The Observatory Park in Jolimont, where the obelisk commemorating the battle of Jolimont is erected, a Napoleonic battle of 18 April 1814 against the combined English, Spanish and Portuguese armies, led by the Duke of Wellington. This battle pitted 42,000 French soldiers against 52,000 enemy soldiers and resulted in a few deaths, but historically and politically it was of no use as there were officially no winners or losers...
- The Maurand Tower, 56 Rue du Taur, a vestige of the city's Romanesque civil architecture. It is described as "famous" on the plaque affixed to its wall, but frankly only its tourist side is interesting.
- The Rue Neuve, which is only worth a visit because it is probably the narrowest street in Toulouse.
Toulouse is definitely worth the stop or the tourist diversions, count on 3 days to get a good overview.
It should be noted that in Toulouse, we speak of houses with corbelling rather than colombages. This technique, less costly than an entirely brick construction, allowed a house to be built using oak or pine posts and beams. The filling was done with cob (strawbart corbelling), or better: with bricks (massécanat corbelling). Houses of this kind were built from the end of the Middle Ages until the 18th century, and there are about two hundred of them left in the town (Wikipedia).
Look up regularly (not too much though, some of the streets of Toulouse are not particularly clean, dog faeces and other little things are there), the stair towers are typical, there are about thirty of them, including the Tour de Serta or the Tour de Boysson or Bernuy.
Hôtel de Beringuier Maynier dit du Vieux Raisin
Hôtel Dahus
Hôtel de Masencal
Grand-Rond
And if you want to discover Toulouse differently, I recommend the two walks dedicated to the pink city in the Topoguide "Boucles à Vélo autour de Toulouse" published by Chamina and the book by my friend and poet Dominique Montalieu "De Rues en Rimes" with photos and documentaries by Mylène Fondecave published by Le Solitaire.
Bricks are always there, historically and in the new architecture, don't they give Toulouse its nickname of "pink city". Depending on the time of day, the season, it will be red, pink, orange, brown...
And still today, in all the districts, there are great architectural contrasts and beautiful things... 160 km.
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