Bicyclettres
Un tout jeune homme, fou de vélo, amoureux des livres, entreprend un tour de France des écrivains qu’il affectionne, en se rendant sur leurs lieux de vie, d’écriture et de sépulture. Du cimetière marin de Paul Valéry, à Sète, à la villa du Mont Noir de Marguerite Yourcenar dans les Flandres, d’Illiers-Combray, au cœur de la Beauce, où Proust passa son enfance, jusqu’à la Touraine de Balzac, Jean-Acier file d’étape en étape, sur sa bicyclette qu’il a affectueusement baptisée « Causette ». À l’abstraction des cartes se substitue peu à peu la réalité rêvée, vécue, puis couchée sur des carnets de voyage, des lieux traversés.
Mais le personnage principal de cette épopée minuscule n’est pas l’auteur. C’est la mosaïque d’un pays, son imaginaire, ses rencontres improbables, ses vallons perdus et ses portes closes – car il arrive aussi que la maison où certains écrivains passaient le plus clair de leur temps soit fermée, ou sous la coupe d’un gardien vigilant…
Émaillé de mille anecdotes et péripéties, ce livre est autant le récit d’un voyage en France, aujourd’hui, que l’acte de naissance d’un écrivain qui, sur son vélo, part à la rencontre de tous les autres.
À vos cycles ! Le guide du vélo au féminin
L'avenir du vélo sera féminin ! Les femmes ne représentent aujourd'hui qu'un tout petit pourcentage des licenciés de clubs cyclistes, et elles n'étaient qu'une poignée à participer à la dernière Tuscany Trail, le plus gros événement de bikepacking européen.
Et pourtant, les exemples de femmes cyclistes inspirantes, qui vivent leur passion au quotidien et qui la partagent, sont nombreux... Ce livre est né de l'envie de rassembler les portraits de ces femmes, sportives ou voyageuses, de tous âges, de toutes origines sociales, culturelles, géographiques, et de montrer à travers le témoignage de Louise Roussel, femme " normale ", sans aucun bagage sportif, que le vélo est à la portée de toutes.
Ce récit féministe, joyeux et poétique propose de découvrir ces femmes, de leur premier coup de pédale à la grande aventure, d'apprivoiser la technique grâce aux fiches pratiques et de prendre la route. Un formidable outil d'émancipation, de lien social et de liberté. À vos cycles !
Les immensités secrètes
"Alors que les grues commencent à se perdre dans les nuages, l'ennui, telle une marée montante, engloutit peu à peu les quais déserts du port. Plongées dans la bruine, balayées par les vents, les trois rues d'Hirtshals semblent tout aussi abandonnées. Soufflant dans le creux de mes mains engourdies, j'entre dans un petit magasin pour y dépenser mes dernières couronnes danoises. Rien de très alléchant, mais au fond, tout ce qui compte, c'est de faire le plein de calories. N'osant pas abuser du confort de ce Rema 1000 (seul lieu chauffé accessible aux vagabonds), je m'assois dehors près des caddies. En mangeant une énorme brioche à la crème industrielle, je débute mon étude de la carte du monde d'en face, perdu au loin dans les brumes. Et je me souviens de ce moment où, quelques minutes avant de changer d'année, fatigué par le bruit (et songeant déjà à dérouler mon duvet sous un bel épicéa), je m'éclipsai discrètement dans la Nature. Plutôt que d'affronter les effusions de joie, les danses traditionnelles et toutes ces choses, je préférai partir rêvasser dans les immensités glacées. Seul, les pieds dans la neige, sous une lune naissante, bleutée, contemplant le grand ciel étoilé sur lequel se dessinait la belle silhouette du mont Charvet, je me promis, sans trop y croire, de reprendre mon vieux vélo pour m'enfuir jusqu'au soleil de minuit..."
D'une chapelle à l'autre
Il est des pèlerinages d’inspiration divine quand d’autres procèdent des passions terrestres. Ainsi, lorsque le chrétien chemine vers Compostelle, le fidèle de la petite reine grimpe l’Izoard animé d’une ferveur similaire ; mais que l’on croit en Dieu ou en ce diable de Fausto Coppi, c’est dans le sillage d’un plus grand que soi que l’on se met en route.
En Europe, trois chapelles réconcilient cyclisme et spiritualité : la Madonna del Ghisallo sur les rives du lac de Côme, Notre-Dame-des-Cyclistes dans les Landes et Nuestra Señora de Dorleta au Pays basque côté espagnol. Nous les avons reliées à l’aide de « l’instrument le plus naturel qui ait été consenti à l’homme pour prolonger l'efficacité de son geste », comme l’écrivait Antoine Blondin.
Pyrénées à bicyclette
Fin 19e s., les vacances à vélo d'un professeur parti de Chartres. Son périple dans les Pyrénées : Tarbes, Gavarnie, col du Tourmalet (!), Bagnères-de-Bigorre, plateau de Lannemezan, St-Gaudens, Muret.
Mésaventures d’un cycliste amoureux
Ce livre raconte le voyage à bicyclette d'un Breton, parti de Coëtmieux, village proche de Lamballe dans les Côtes d'Armor pour rejoindre Inverness en Ecosse après une traversée très arrosée de toute la péninsule britannique et un passage par mes Îles Hébrides où sa “Belle” faisait un apprentissage des chants gaëliques.
Ogrorog - Alexandre Friederich
« Octobre - j'ai quitté ma maison, je me suis mis en route » Cet automne-là, l'auteur va de l'Ain à l'Aquitaine avec un but - rejoindre une autre maison - et un projet, celui de voir la forêt. »
Elle s'appelle Ruby - Olivia Chaloin
Ne touchez pas au voyage à vélo, vous risqueriez d'y prendre goût ! Lorsqu'il vous attrape, il ne vous lâche plus ! Il vous bouleverse ! Il vous questionne ! Il vous renverse et il ébranle vos certitudes ! Plus qu'un récit de voyages à vélo, ce livre est l'histoire d’une reconstruction. Une jeune femme, avec qui la vie n’a pas été des plus tendres, décide un jour d’enfourcher un tandem avec son homme. Au fil des kilomètres parcourus et des pays traversés, elle panse petit à petit ses blessures. L'amour indéfectible de son compagnon, devenu depuis son mari ; ainsi que les innombrables leçons délivrées par deux voyages successifs en tandem lui permettent d’avancer et d’apprendre. Embarquez avec eux dans un voyage au long cours et suivez cette chronique de couple hors du commun. Bonne route !
Zen, ou l’art de pédaler / Claude Marthaler / Olizane
Voyager est une expérience très subjective, V une conspiration entre perception, imagination et contrainte physique.» Par ces mots, Claude Marthaler révèle son engagement total dans cet art de vivre qu'il a fait sien. Pédaler et jouir de cette euphorie qui le porte et le transporte, qui lui fait enchaîner envolées déraisonnables et calembours hallucinés. Il livre ici une réflexion «vélosophique» qu'il transcrit avec poésie et humour.
«Voyager lentement, c'est rencontrer rapidement». Voilà l'autre secret de cette énergie incroyable qu'il déploie : le bonheur de la rencontre et du partage.
Pour Claude, «enfourcher un vélo, c'est aussi chevaucher tous les paradoxes». La fragilité devient une force, le rythme indolent un accélérateur. Il rend ainsi à la Terre sa vraie dimension, à la fois immense et intime. La juste mesure du monde.
L’étrange itinéraire d’un dératé / Bernard Leconte
La mort brutale du père de Lucien, gamin gauche et un peu bébête, est un déclic : il consacrera sa vie au sport. Il se lance à corps perdu dans le foot, le vélo, l’athlétisme, entrevoyant aussi les joies de l’amour et de la jeunesse. Mais il a beau faire, il reste l’éternel nigaud à côté de la plaque dont on rit pour éviter d’avoir à en pleurer : il grandit nonchalamment, travaille vaguement, flirte mollement, et va voir des matchs au stade avec son seul ami, Jean-Luc.
Sa vie suivra cet itinéraire touchant et pathétique, celui d’un dératé ingénu, qui pédale autant qu’il picole, qui s’engage autant qu’il dort devant la télé. C’est l’histoire d’un enthousiaste velléitaire, d’un raté magnifique, dans lequel on sera tous amenés parfois à se reconnaître malgré nous.
Bistrot Breizh / Pascal le Liboux
Une randonnée à vélo, décrite dans un livre plein d'humour, d'anecdotes et de photos. Découvrez des patronnes typiques et... atypiques, des brèves de comptoir inédites et les paysages magiques de la Bretagne. Pascal Le Liboux et ses amis vous embarquent sur leur porte bagage pour un Tro Breizh à vélo, à travers le pays bigouden, le Cap Sizun, le Léon, le Trégor, le Centre Bretagne, les Côtes d' Armor et le Morbihan jusqu'en pays Gallo...
Des portraits tantôt drôles, tantôt émouvants, des " breizh " de comptoir irrésistibles, des bistrots... et des clients comme vous pensiez qu'il n'en existait plus. Voilà ce que vous présente ce livre en 1019 kilomètres, 144 pages et beaucoup plus de photos. Bretagne-vélo-vieux bistrots, bistrots-vélo-Bretagne ou vélo-Bretagne-bistrots, la trilogie est la même : celle de l'amitié, de la bonne humeur et de la nostalgie.
Dans le livre, vous découvrirez en premier lieu les " Traditionnel(le)s ", 12 tenanciers et tenancières, au moins octogénaires, dont le café est resté celui qu'il était, il y a un siècle. Puis vous ferez connaissance avec les " Espoirs ", c'est à dire ceux qui se préparent au départ en retraite,puis avec les " Ambiances " et les clients qui savent la créer et l'entretenir. Nous vous racontons aussi " Les Moments de Grâce " ces belles rencontres inattendues avec... d'anciens maquisards, un druide autonomiste, un comice agricole ou un éleveur de menhirs..., les moments de plaisir et d'émotion partagés en discussions ou chansons avec des personnages improbables. Nous vous disons tout de nos itinéraires à vélo et des plus belles routes et binojenn sillonnés en Bretagne et vous dévoilons même quelques adresses de gîte et de couvert qui ont accueilli les pèlerins à vélo.
Si vous aimez la Bretagne et le caractère breton, la fête et l'amitié, l'ambiance des bistrots, la simplicité et la chaleur du monde rural, alors vous aimerez ce livre... Qui vous donnera, nous l'espérons, l'envie de remonter sur votre vélo et de convaincre quelques copains de partir, à votre tour, pour votre Bistrobreizh et retomber en enfance durant quelques jours. Ne tardez pas, rendez visite à ces belles patronnes, leurs cafés fermeront bientôt . Agnès a maintenant 97 ans dans son bistrot de Pont-Croix. Faites vite, elle vous attend !
Roue libre dans la ville / Pierre Tanguy
Traverser la ville sur son vélo, chaque jour, pour aller au travail. De cette banale expérience, Pierre Tanguy tire une chronique poétique ponctuée de rencontres et marquée par le passage des saisons.
Un marron qui roule sur le bitume, des pois de senteur qui débordent d'un mur, le soleil couchant de juin qui illumine les immeubles : tout est prétexte, pour l'auteur, à s'émerveiller et aussi à jeter un regard amusé sur lui-même et les autres.
Ces instants chapardés dans l'ordinaire des jours, entre logis et bureau, sont de vrais moments de respiration et de souffle retrouvé. La piste cyclable devient ainsi, par la grâce de l'écriture, un véritable espace de méditation.
Un sprint pour Marie / Philippe Barbeau
Fabien, le Tourangeau, arrive à La Ferté où son père a été muté. Il trouve en Arnaud, un camarade de sa classe de troisième, un ami qui lui communique sa passion pour la course cycliste.
Arnaud et Fabien, liés par l'amour du vélo, s'entraînent ensemble, mais lors-que la saison des courses arrive, les voici rivaux.
Rivaux aussi en amour, qui des deux amis gagnera le cœur de Marie, la belle Marie au regard vert ?
Le vélo vu par Laurent Jalabert
Laurent Jalabert, l'un des plus grands champions du cyclisme français dans les années 1990 et 2000, a ébloui des années durant les plus grands connaisseurs de ce sport. De ses débuts professionnels chez Toshiba en 1989 à la fin de sa carrière en 2002, Laurent Jalabert a voué une véritable passion au vélo, passion qui continue de l'animer aujourd'hui encore puisqu'il est devenu le consultant omnisports préféré des Français, notamment sur France Télévisions où il officie chaque été pendant toute la durée du Tour de France.
En une cinquantaine de mots-clés, il évoque dans cet ouvrage ses années de compétiteur, ses victoires, ses joies, ses déceptions, ses coups de gueule... D'amateurs à Zolder, en passant par anciens, champion, classiques, dopage, Fignoa, Hinault, Merckx, panache, trophées ou encore victoires, Laurent Jalabert analyse dans ce dictionnaire amoureux, avec une légitimité incontestable, ce sport auquel il a consacré la majeure partie de sa vie.
Giro / Hugo Sport
Depuis sa naissance en 1909, le Tour d'Italie célèbre le vélo comme on l'aime, profondément humain, flamboyant, avec ses duels épiques, ses trahisons machiavéliques, ses rebondissements tragiques et comiques. Aucun livre en français n'avait jusque-là tenté d'en percer les secrets. Voici la petite et la grande histoire du Giro.
100 Ans De Pyrénées : Légendes Du Tour De France
Le Tourmalet, l'Aubisque ou encore l'Aspin sont devenus, au fil des ans, des cols mythiques. Le journaliste Pierre Carrey a enquêté pendant plus d'un an pour nous raconter l'histoire insolite du Tour dans les Pyrénées.
Il a consulté 2 500 articles et interviewé coureurs ou descendants de champions pour rétablir certaines vérités ou dévoiler des anecdotes inédites. Année par année, il nous narre une histoire originale, parfois drôle, parfois dramatique. Fontan, Bottechia, Merckx, Thévenet, Hinault, Ocana, Anquetil et de nombreux inconnus sont présentés sous un autre jour. Pour éclairer ses propos, l'auteur nous propose également les classements de toutes les étapes pyrénéennes avec le nom de tous ceux qui sont passés au sommet de chaque col.
Testament d’une bicyclette / Sylvain Grevedon
Si un vélo pouvait communiquer ! Matricule 03754, un deux-roues en mode partagé, nous raconte au soir de sa vie de machine, son odyssée sur l'asphalte parisien, au gré des emprunts par des milliers de mains, fesses, cuisses et pieds de tailles et formes différentes, jusqu'à sa rencontre avec une anatomie parfaite qu'il n'aura de cesse de chercher à retrouver. Lancé dans le rythme infernal d'une grande métropole, confronté à la maltraitance, au vol et au risque permanent d'accident, totalement dépendant de celles et ceux qui l'empruntent, 03754 va sillonner Paris en tous sens jusqu'à ce que sa quête prenne un tournant inattendu. Après tout, les objets ont peut-être une âme.
Le vélo / René Fallet
« J’aime le vélo. Comme dans pas mal d’histoires d’amour, il ne me le rend pas beaucoup. Ce n’est pas grave. Ce n’est qu’une femme, une jolie femme, ce beau vélo de creux et de bosses. Capricieux et brillant. De soleil et de pluie. De larmes et de joie. Avec lui, s’il y mettait un peu du sien, j’irais jusqu’au bout du monde.» Caustique, fantasque, provocateur, avec une sensibilité toujours à fleur de peau, René Fallet rend ici un hommage appuyé à la bécane, au biclou, à la bicyclette, le vélo, la Petite Reine. En son honneur, il créa en 1968 une pseudo-course cycliste, les Boucles de la Besbre, au règlement particulier puisque les échappées étaient interdites, le vainqueur connu d’avance et les arrêts bistrot obligatoires. Publié en 1992, Le Vélo est réédité par les Éditions Denoël à l’occasion du centième Tour de France. Agathe Fallet y a ajouté quelques textes de l’auteur publiés dans différents journaux de l’époque.
Ne dites pas : « J'ai un vélo », si vous possédez une chose informe munie de pneus ballons, d'une sonnette et d'un porte-bagages, vous feriez rire le monde, le monde merveilleux du vélo.
Vous n'avez qu'une bicyclette.
Le vélo, c'est une femme.
La bicyclette c'est un « travelot » en bottes d'égoutier.
Ce n'est pas le cheval qui est la plus belle conquête de l'homme, c'est le vélo. Il n'y a pas de boucheries vélocipédiques.
Là où leurs mains se tiennent / Grégory Nicolas
Quand le casque a explosé et a quitté sa tête, le réalisateur a hésité à changer de caméra. Finalement, il est resté sur cette image. Jean-Baptiste reposait sur le ventre. Ses membres semblaient désarticulés, comme ces mains collantes que l’on jette et qui dégringolent des vitres. La voiture qui le suivait s’est arrêtée à quelques centimètres de lui. Le médecin a fendu la foule des photographes qui s’amassaient autour du champion.
À proprement parler, ce n’est pas un roman sur le vélo, mais il est beaucoup question de vélo.
Il y a des histoires d’amour.
Il y a des histoires de famille.
Il y a le parcours initiatique d’un champion.
Il y a toute la drôlerie et la fraîcheur de Grégory Nicolas.
Petit-breton, gentleman cycliste
Rares sont les coureurs de la Belle Époque dont la renommée a franchi tous les écueils du XXe siècle pour parvenir jusqu'à nous. Combien sont-ils, ces pionniers dont le nom semble familier même au profane ? Trois, peut-être quatre : Eugène Christophe, qui s'est offert l'éternité en réparant sa fourche à Sainte-Marie-de-Campan, François Faber et Octave Lapize, vainqueurs du Tour de France morts au champ d'honneur. Et, bien sûr, Lucien Petit-Breton. Ce nom, qui n'était d'ailleurs pas le sien, résonne encore voluptueusement à l'oreille des amateurs de cyclisme. Une volupté qui doit autant au charme de l'époque qu'à la vie et à la personnalité de l'homme. Pourtant, que savons-nous de lui ? Pas grand-chose... Pour beaucoup, Petit-Breton n'est qu'un nom vaguement familier auquel il est difficile d'accoler une image ou des faits. Le cycliste cachait pourtant un homme aux qualités remarquables. Photographe éclairé, aviateur, polyglotte, mécanicien hors-pair, amoureux des belles-lettres, le Breton multipliait les talents. Outre sa carrière bien remplie - l'un des plus beaux palmarès d'avant-guerre - cet ouvrage a pour vocation de faire découvrir les autres facettes de Lucien Petit-Breton, qui font de lui un archétype de son temps. Sa mort, survenue au cours de la Première Guerre Mondiale, participe de sa légende et contribue à l'inclure dans une époque qu'il aura marquée de son empreinte, rayonnant au-delà du seul sport cycliste.
Vive le tour ! 40 cartes postales des grands moments du vélo
Le bêtisier du tour de france
Avec son rythme annuel, d'une durée de trois semaines, des dizaines de milliers de kilomètres couverts par plus de 5000 géants de la route et chantés par autant de journalistes, suiveurs, chroniqueurs, écrivains ou dessinateurs, le Tour, épreuve de démesure, d'excellence et de folie, en a suscité des bourdes, des zizanies, des délires, des extrapolations, des dérapages, des quiproquos, des bavures ! De Robert Chapatte à Gérard Holtz, du président Valéry Giscard d'Estaing à Antoine Blondin ou Lance Armstrong, cette moisson surprenante et savoureuse n'oublie ni le dopage ni le maillot jaune. Elle prolonge encore la magie du Tour, car le Tour est unique.
En roue libre - le vélo sur la sellette
Conversations avec les plus grands cyclistes du monde - 15 entretiens exclusifs réalisés pour le livre.
Un ouvrage inédit sans langue de bois qui va vous raconter les dessous de l'histoire du cyclisme et ce que les grands champions ont dans la tête.
15 entretiens exclusifs réalisés pour le livre et des sujets inédits sur le monde du cyclisme d'hier et d'aujourd'hui.
Au programme : Virenque, Contador, Armstrong, Thévenet, Leblanc, Sagan, Roche, Pinot, Bardet, Madiot, etc...
168 pages de révélations et de petites et grandes histoires de vélos.
Cyclistes belges
Le cyclisme belge est aujourd'hui une référence mondiale. Son histoire débute en 1895 avec le sacre de Robert Protin, premier champion du Monde de vitesse sur piste à Cologne. Mais c'est véritablement sous l'impulsion de Cyrille Van Hauwaert, lauréat de Bordeaux-Paris ou de Paris-Roubaix au début du XXe siècle, que le cyclisme prend son envol en Belgique. L'intérêt pour ce sport permet très tôt la création de classiques : Liège-Bastogne-Liège en 1892, la « Doyenne », le Tour de Belgique en 1908 et le Tour des Flandres en 1913. Les routiers flandriens commencent alors à déferler sur les routes à l'image des Ronsse, Rebry et sur les tours avec Thys, Lambot, Scieur, Romain et Sylvère Maes, pour n'en citer que quelques-uns. Dans la suite de Rik Van Steenbergen arrive Eddy Merckx au milieu des années 1960. Conquérant sur les routes et les pistes, dans la montagne et contre le chrono, il se construit, au fil des saisons, le plus beau palmarès du cyclisme international. Le « Cannibale » domine son sujet, malgré la résistance des brillants De Vlaeminck, Leman, Dierickx, Verbeeck, Godefroot, Maertens et quelques autres dont le regretté Monseré. Dans ce dictionnaire, Pascal Sergent revient sur les carrières et les palmarès de près de 500 cyclistes belges, nous permettant de revivre un pan de l'histoire sportive.
Le vélo, ma vie
Dans le monde du vélo tout le monde connaît Gianni Marcarini. Italien naturalisé français, breton d'adoption, après une brillante carrière de coureur, il eut le premier la géniale intuition de la vente par correspondance et en itinérant des maillots des pros. Puis, toujours bon flair, il lança la mode des tenues vintages, bien avant tout le monde. Un précurseur ! Équipier des plus grands (Anquetil, Poulidor, Van Looy), ami de nombreux champions des générations suivantes, sa biographie est une chronique d'un demi-siècle de cyclisme et d'une France heureuse.
1969 - L'année d'Eddy Merckx
L'année 1969 reste gravée dans la mémoire de tous les fans de cyclisme comme étant celle où Eddy Merckx a gagné son premier Tour. Cette année-là, il en a gagné bien d'autres encore : son premier Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège, et Milan-San Remo pour la troisième fois. Au cours du même Tour de France, il a aussi gagné le classement par points et le classement de la montagne.
Ce superbe livre est une chronique de la percée spectaculaire d'Eddy Merckx sur la scène cycliste. Sur base d'interviews d'Eddy Merckx, mais aussi de témoignages de sa famille, de ses amis et de ses adversaires, Johny Vansevenant raconte 1969 comme lui seul peut le faire. Illustré de plusieurs dizaines de photos inédites, cet ouvrage retrace l'année qui a vu l'une des performances les plus impressionnantes de l'histoire du cyclisme.
Gregario
Un cycliste professionnel raconte le métier
Méli-vélo - abécédaire amoureux du vélo
« Le vélo est une langue. Une langue où tout se mêle dans l'essoufflement de l'effort. Une langue de cris, une langue d'alerte et de joie qui se perd dans le silence de la montagne et se retrouve au coin du bois. Une langue du soir, paisible, qui raconte et reraconte le souvenir des grands et des petits exploits. Je la parle couramment depuis mon enfance et la voici rangée de A à Z... »
Vélo ! toro ! paris-madrid à bicyclette 1893
Sur la route de Madrid, au départ de Paris le 25 juin 1893, deux aventuriers des temps modernes s'apprêtent à affronter le vent, la pluie, la chaleur, es et les crampes, le manque de sommeil, routes défoncées... et le mauvais vin. Plus proches des artistes de cirque ou des Pieds Nickelés que des idoles d'aujourd'hui, nos deux héros se répartissent les rôles pour raconter ce drame qui n'en est pas un. Le journaliste-cycliste Édouard de Perrodil tient la plume dans un style héroïcomique à la fois épique et burlesque. Son compagnon de route, qui illustre l'épopée, a un joli coup de pédale, un bon coup de crayon et un nom qui restera dans l'histoire de l'aviation : Henri Farman. En route pour une semaine cycliste d'une autre époque !
En chasse-patate - petit lexique impertinent du cyclisme en 100 expressions
Les lexiques et dictionnaires du langage sportif, fleuri et imagé, sont nombreux (en sport, « on bouffe la feuille », « on sale la soupe », « on suce la roue »).
Si celui d'Erwann Mingam est si particulier, c'est parce qu'il illustre les expressions idiomatiques et décalées du cyclisme grâce à des exemples et des images elles-mêmes drôles et évocatrices (vieilles affiches, photos détournées ou vintage...).
Le parler cycliste devient alors une langue vivante que les amoureux du vélo goûtent avec délice.
Quand, en plus, l'auteur ajoute un certain nombre de citations détournées pour étayer son propos, cela devient proprement hilarant.
Toutes les expressions, les exemples, ainsi que les (fausses) citations sont remis à jour et une trentaine d'expressions ont été ajoutées pour atteindre le total de 100.
L’âge d’or des bicyclettes artisanales
Le monde de la bicyclette et du cyclotourisme a connu un formidable essor technique et esthétique durant le XXe siècle : pendant cet "âge d'or", des artisans, animés par leur passion pour ces "petites reines" et toujours désireux de perfectionnement, ont construit de merveilleuses machines qui ont dépassé leur simple fonction d'objet pour devenir de véritables chefs-d'oeuvre. Chaque vélo était alors conçu et construit dans son intégralité avec une précision et un sens du détail inégalés, et destiné à allier beauté et fonctionnalité.
Ce sont ces machines d'exception, photographiées avec talent, que présente cet ouvrage, qui retrace avec un enthousiasme communicatif l'évolution de ces bicyclettes artisanales de 1900 à nos jours. Des photographies d'archives montrant les vélos "en action" nous font revivre la grande épopée de ces pièces de collection dans leur contexte historique. Chacun des 50 modèles proposés est décrit avec minutie et restitué dans son époque, d'un point de vue historique, économique et social.
Ses détails les plus remarquables sont mis en avant. Simples amateurs de vélos, cyclotouristes acharnés ou passionnés invétérés, venez découvrir dans ce très bel écrin 50 machines représentatives d'un savoir-faire qui n'a depuis jamais été surpassé !
Louison Bobet
Une évocation tendre, narquoise, en un mot fraternelle d'un grand champion doué d'un immense charisme : Louison Bobet, le plus grand dans le cœur des Français. Il est question de son enfance, de son caractère, de sa personnalité, mais aussi de son rapport au vélo, très «pro» avant la lettre. Accessoirement la plume malicieuse et affecteuse de Jean Bobet nous gratifie de portraits en pied de quelques autres divas des années 50 : Coppi, Bartali, Anquetil, Koblet, Kubler, etc.
Les plus belles histoires du cyclisme : Le tour du monde en 80 courses
Records, performances, magouilles... vivez le cyclisme comme jamais.
Le tour du monde en 80 courses : Les plus belles histoires du cyclisme est un florilège original et fascinant des plus incroyables événements qui ont animé l'histoire de ce sport à travers les siècles. Giles Belbin y traite le cyclisme sous toutes formes, du premier Paris-Nice aux Six Jours de New York, en passant par le Tour de France et des records improbables. Il en magnifie les héros, en raconte les légendes, celles des champions mais aussi celles des sans grade.
Retrouvez ainsi en 80 histoires les grands noms d'Eddie Merckx, de Poulidor et de Bernard Hinault, des anecdotes savoureuses et incongrues (Merckx frappé par un fan en pleine course, Kenny van Hummel nommé " pire grimpeur " du Tour 2009 en arrivant 2h30 après tout le monde...), des courses folles (le plus long Tour de l'histoire de 5 745 km et 17 étapes), et bien d'autres encore...
Chaque histoire est en outre superbement illustrée par l'artiste Daniel Seex et ses dessins colorés, vivants et originaux qui témoignent de sa vision souvent amusée et décalée du sport.
Dino Buzzati sur le Giro 1949 : Le duel Coppi-Bartali
Envoyé sur le Tour d'Italie en 1949, l'écrivain relate ici la course cycliste dans une Italie d'après-guerre encore marquée par le fascisme. Il évoque notamment le duel entre les deux sportifs Gino Bartali et Fausto Coppi.
DIno Buzzati n’y connaissait rien au vélo. Et c’est pourtant lui qu’envoie le Corriere della Sera pour couvrir le Tour d’Italie 1949 et suivre le duel attendu par tout un pays entre le “ vieux lion ” Gino Bartali et Fausto Coppi, un duel épique entré dans la légende du sport.
L’auteur du Désert des Tartares, du K, véritable reporter dictant ses papiers à la fin des étapes, convoque Hector et Achille, imagine un dialogue entre deux chèvres regardant passer le peloton ou, tel un béotien, s’intéresse aux pédales – “ Quand l’une est en haut, l’autre est en bas et chacune veut imiter l’autre ”– et à Serse Coppi, le frère méconnu, Buzzati décrit l’Italie d’après-guerre, une botte encore rougie par les braises du fascisme, et les Italiens du bord des routes qui n’ont d’yeux que pour les deux champions : Gino le Toscan, le pieux, le conservateur réfugié́ au Vatican pendant la guerre, qui puise dans sa foi l’énergie pour gravir les montagnes ; et son inverse, le Campionissimo, piémontais, moderne, cartésien, progressiste, pas religieux pour un sou. Bartali est petit, Coppi est élancé. Ce sont les deux visages de l’Italie, comme l’écrira Malaparte.
L’écrivain, déjà reconnu, ne singe pas les journalistes sportifs, il chronique ce Giro à sa manière unique, avec des angles inhabituels, nous livre le récit d’une épopée plus grande que le sport, nous conte une péninsule qui oublie son quotidien avec ce merveilleux prétexte qu’est son tour à vélo.
Un texte qu’on ne peut lire sans émotion ni passion, et qui a toute sa place dans l’œuvre de Dino Buzzati.
Dino Buzzati, est bien sûr l’auteur de l’un des grands classiques du XXe siècle, Le Désert des Tartares, d’un recueil fameux de nouvelles, Le K, ou encore d’un succès de littérature jeunesse, La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours. Il était également peintre, et surtout journaliste au Corriere della Serra, un métier qui l’a influencé dans sa quête, à partir du quotidien, de l’insolite, voire du fantastique.
Chemins aux vents, Pierre Sansot
« Le chemin m'exalte... Le chemin fait de moi un homme libre et fier. J'ai donc cherché à restituer avec des mots ce que j'ai cru entendre, apercevoir, respirer. Les chemins de terre avec leurs saisons, leur boue, leurs bas-côtés, leurs bornages, et les sentiers de haute montagne qui s'élancent vertigineusement vers le ciel, les chemins du tout proche mêlés à notre chair et qui en sont comme l'enveloppe, les chemins de l'ailleurs où il est bon d'affronter l'air du large et ceux qui ne mènent nulle part parce que leur destination n'est inscrite sur aucune carte. » - Pierre Sansot -
L’exposition coloniale, Érik Orsenna
Je m'appelle Gabriel.
Je suis né en 1883 à Levallois, capitale des chevaux. Louis était mon père, très gourmand de mariages. Moi, depuis plus d'un demi-siècle, j'aime deux soeurs : Clara, la longue, photographe de shtetls, et Ann, la blonde, une femme d'affaires qui ne se donne que debout.
Grâce à elles, ma vie aura ressemblé à une exposition coloniale : un faux empire, des rêves trop grands, un spectacle pour les familles…
Grâce à elles, j'aurai connu l'Amazonie, Belem do Para, le positivisme, le port de Londres, la course automobile, la vie secrète de Clermont-Ferrand, les belles amies de Freud, le visage hideux du Vélodrome d'hiver, la vieille Hué, capitale des tombeaux… Et tant d'autres curiosités.
Ann et Clara m'auront appris des vérités insoupçonnées, par exemple que le caoutchouc ressemble à la démocratie, il évite les guerres civiles entre les choses, que sans les bicyclettes jamais nous n'aurions perdu Dien Bien Phu, ou que les chagrins d'amour sont plus doux dans la jungle…
Le Troisième policier, Flann O’Brien
Prototype (à l'irlandaise) du polar métaphysique — cartésiens s'abstenir. Joyce salua en O'Brien son égal : « Un écrivain authentique, doué du véritable esprit comique. » Brendan Behan : « Je le lis avec soulagement et jalousie. » Edna O'Brien : « Avec Joyce et Beckett il constitue notre trinité de grands écrivains irlandais. » « Écrit en 1940, refusé par tous les éditeurs et publié seulement en 1967, après la mort de Flann O'Brien, Le Troisième policier inaugure un nouveau genre de thriller : le « véli-vélo insoluble ». Histoire d'un jeune homme, affligé d'une jambe de bois, qui tue un vieillard mais, la nuit suivant le meurtre, échange avec celui-ci des considérations sur la force du refus, le Non comme principe de vie, tout en se disant qu'il est bien dommage d'avoir trucidé un homme d'aussi agréable compagnie. Sur quoi l'unijambiste continue son exploration du pays des Merveilles et rencontre des policiers ferrés en théorie atomique (selon laquelle les gens qui passent leur vie sur leur bicyclette voient leur personnalité confondue avec l'engin) et dont la principale obsession est de traquer des bicyclettes ayant un taux élevé d'humanité » (LINDA LÊ) Policiers farfelus mais peut-être perspicaces, savants fous mais cependant philosophes, assassins délirants… Le polar métaphysique à son sommet.