Jargon
« Se faire péter les varices » : pédaler si fort que les veines des mollets donnent l’impression qu’elles vont éclater (cette impression sera d’autant plus spectaculaire que vous aurez pris le petit truc qui va bien avant, piquouze …)
« Pédaler avec les oreilles » : ce n’est pas pédaler come le Prince Charles (God save you my dear) mais pédaler n’importe comment, avec la fatigue ou sans aucune technique ou style, ou plus simplement parce que la position sur le vélo n’est pas bonne, c’est impressionnant le nombre de vélos en fait mal réglé que tu peux voir sur les routes et chemins.
Jargon
« Cornes de vaches » : autre nom des embouts de cintre ou bar-ends.
À régler assis sur le vélo de façon à avoir les mains et poignets bien dans l'axe du bras, on voit souvent des embouts trop verticaux, le poignet est alors « cassé », la circulation sanguine altérée, le poignet va subir davantage les vibrations alors que ce doit être le bras entier qui doit « travailler ».
Dans le même style « avoir les mains aux cocottes » c’est sur un vélo de route avoir les mains sur le côté du guidon au niveau des leviers de freins (certains diront sur le haut du guidon).
Jargon
« Descendre comme un fer à repasser » : être nul en descente, très mal apprécier les trajectoires.
« O.T.B. » : « over the bar », passer par dessus le guidon, faire un soleil. C'est en général dû à un coup d efrein avant intempestif ou trop prononcé et un mauvais équilibre sur le vélo, ou à la rencontre fortuite d'un gros obstacle ou d'une grosse flaquasse à vive allure ...
Signes quand on roule en groupe sur route
Tendre le bras à gauche ou à droite à l’horizontale
C’est le signe que tout le monde connaît pour tourner à gauche ou à droite.
Lorsque vous tendez le bras, votre bras n’est pas un clignotant ! Il ne va pas rester en l’air pendant toute la manoeuvre.
Donc cherchez le contact visuel avec l’automobiliste et si vous constatez qu’il ne vous regardait pas quand vous avez levé le bras, refaites le geste !
Pointer du doigt vers le sol
« Attention, obstacle ! il y a un caillou ou un trou ou un objet à éviter »
Ce signe peut être fait par exemple avec la main droite pour le cycliste qui passe à gauche du danger puis avec la main gauche par le cycliste suivant, s’il passe à droite du danger.
Tendre la main vers le sol et la secouer
« Attention, il y a du gravier, du sable, un mauvais revêtement »
Généralement c’est dans le bord, donc il faut s’écarter pour l’éviter ou passer doucement.
Rabattre sa main derrière droite 1-2x dans le dos
« Attention, écartez-vous ! » ou « tassez-vous »
Il y a un obstacle (bord de trottoir, piétons au bord de la route, cycliste plus lent, voiture parquée etc.) et il faut s’en écarter pour passer.
Passer le bras 1-2 x dans le dos de gauche à droite
« Attention, il y a un obstacle en travers de la chaussée (sur toute sa largeur) »
Il faut se préparer à ralentir, à lever les fesses de la selle pour ne pas « taper » sur le l’obstacle.
Tendre le bras vers le sol, avec la main horizontale qui « presse » vers le sol
« Ralentir ! » car ça freine devant ou parce que le revêtement est mauvais (travaux, passage dangereux etc.)
C’est le signe traditionnel utilisé par tous (piétons, automobiliste) pour demander à un véhicule de ralentir.
Lever la main au-dessus de la tête
« Stop ! »
Tout le monde doit s’arrêter ( à un stop, un feu rouge etc.) et souvent on crie en même temps : « Stop ! » pour éviter de se rentrer dedans…
Faire le trou : suite à une attaque, mettre ses adversaires à bonne distance.
Faire parler la classe : prendre la direction des opérations et dominer ses adversaires, sans qu’ils puissent contre-attaquer.
Courir à la pédale : courir sans plus réfléchir, sans considération tactique.
Avoir la socquette en titane : avoir la pédale légère, pédaler facile.
Se retrouver dehors : être distancé, ne pas tenir le rythme.
Faire de la mobylette : profiter de l’aspiration derrière un autre coureur.
Mettre un siffleur : choisir un boyau très léger.
Être un couraillon : courir sans mérite, sans se distinguer dans les courses.
Faire de la patinette : se laisser porter par la course sans y participer vraiment, tout en donnant l'impression d'être dans le coup.
Mettre la barbiche/la chape : devancer d'extrême justesse un adversaire sur la ligne d'arrivée d'une course : il faut quelquefois la consultation de la "photo-finish" pour décider du vainqueur.
Mettre la flèche : abandonner une course.
Mettre la grande soucoupe : rouler sur le grand plateau.
Monter aux balustrades (expression liée surtout à la piste) : lorsqu’un coureur ne veut pas être doublé, il oblige son adversaire à monter le long de la balustrade et ainsi l'enferme. Cette expression s'applique aussi au coureur, qui veut se donner l’élan nécessaire au démarrage d'un sprint ;des balustrades, il plonge au bord de la piste.
peut s'appliquer aussi sur un sprint d'arrivée sur route quand un coureur ferme la voie à un autre.
Monter avec la grosse : monter un col avec un développement trop grand par rapport à la pente, en utilisant le grand plateau et un pignon relativement petit.
Monter d’une jambe : monter « facile », avec aisance malgré la pente.
Ajuster : c'est venir devancer, sur la ligne d'arrivée ou dans les derniers mètres d'un sprint, un adversaire qui était tout près de gagner. « Tu fais le mort pendant deux cents kilomètres et tu viens ajuster toute la meute sur la fin. » (Géminiani).
Ramasser les casquettes : ne pas avoir gagné, avoir seulement fait acte de présence sur une course.
Envoyer dans la moulure : relancer la course sans cesse et surtout sans laisser le temps à l'adversaire de récupérer.
Descendre à la cave : tomber du grenier à la cave, exprime un revers de fortune important et subit, une grosse baisse de régime.