Pain d’alouette – deuxième époque
J’ai déjà parlé du superbe album de Lax L’Aigle sans orteil, la suite est aussi réussie avec les eux tomes du pain d’alouette
1924, dans le Nord de la France, Élie Ternois, 14 ans, a définitivement pris sa décision : dès qu'il sera majeur, il sera coureur cycliste ! La souffrance et la persévérance de ces trimards du vélo ont bel et bien forcé le respect de ce jeune mineur, qui sait ce que douleur et risque signifient... Pour l'heure, il doit encore obéir à son père, et descendre avec lui dans la mine, tels de la chair à charbon. De toute façon, cela ne l'empêche pas de s'entraîner, plus ou moins en cachette mais avec les conseils précieux et la plus grande bienveillance de son oncle. À Flayssac, en Haute-Garonne, Reine Fario, la fille de l'Aigle sans orteils, qui a finalement été adoptée par Clémence et Camille Peyroulet, grandit dans l'affection et la tendresse de ses nouveaux parents, et dans le souvenir de son champion cycliste de père. À 14 ans, lors des étapes pyrénéennes du Tour de France, elle découvert l'univers du cyclisme et attrape elle aussi le virus : « Elle vibrait aux coups d'éclat des seigneurs, mais c'est les prouesses des petits, des sans-grade qui la bouleversaient vraiment. »
Les graves traumatismes subis à l'orphelinat, s'estompant peu à peu, elle devient une jolie jeune fille au caractère bien trempé, qui se confronte à la petite reine avec ténacité et constance ! Bachelière, elle décide de faire l'école de journalisme à Lille. Non loin de Roubaix et de ses pavés... Ces pavés sur lesquels Élie se prépare activement pour la prochaine édition de la fameuse Pascale.
Lax nous a encore gâtés avec son dernier album sorti récemment L’Écureuil du Vel d’Hiv
En 1940 à Paris. Sam et Eddie sont deux frères. Sam, l'aîné, est un pistard, un coureur cycliste sur piste, l'un des meilleurs de sa génération, particulièrement apprécié du public populaire du vélodrome d'hiver à Paris, le fameux Vel' d'Hiv'. Eddie, le cadet, souffre d'une hémiplégie inférieure du bras gauche et de la jambe gauche. Entre Sam et Eddie, c'est un amour fraternel, quasi fusionnel. Adulé par sa mère, Eddie est rejeté par son père, le docteur Ancelin. Serge Ancelin, persuadé en ses temps d'occupation qu'il vaut mieux Hitler que le Front populaire, soigne le jour ses patients, souvent gratuitement, et passe ses nuits à se perdre dans le jeu avec des officiers allemands. Le 15 juillet 1942, Sam, qui a trouvé portes closes, ne sait rien du drame qui se déroule à l'intérieur du Vél d'Hiv' : C'est plus de 13 000 Juifs, raflés par la police française, qui sont enfermés dans des conditions sanitaires inhumaines. Ce que Sam ignore aussi, c'est que sa mère, accourant au secours d'une amie, est jetée sans ménagement à l'intérieur du vélodrome …
Le cyclerit vous souhaite une très bonne année 2013, de belles randos, de bons moments sur vos fidèles destriers mécaniques, c’est un sport sain, non polluant, simple …
Le cyclerit désigne son sportif de l’année, c’est sans hésiter une sportive, bel exemple de sobriété, de fraîcheur, de simplicité (c’est en tout cas l’image qu’elle donne !) : Julie BRESSET ! Merci et bravo Julie !
Belle journée passé aujourd’hui à Gruissan pour terminer l’année VTT de belle façon. Temps couvert mais pas défavorable (la pluie est passée pas loin et nous a même précédés par endroits), et même quelques rayons de soleil, terrain sec.
Sortie avec Yannick pour lui présenter ce fantastique massif de la Clape. Le grand tour au programme : départ du vieux village vers l’île Saint-Martin par le circuit n°6 balisé, puis petit tour sur la Capoulade pour aller chercher le n°3 sous les Auzils par le Trou de la Crouzade, faire quelques singles bien ludiques et techniques, direction Pech Rouge puis Narbonne-plage, et Fleury avec le gouffre de l’œil-Doux via Saint-Pierre, retour par Armissan vers les Auzils. 67 km pour finalement un beau dénivelé cumulé (plus de 3000 m, 3900 m sur Visu GPX, avec l’option pas de seuil pour le calcul).
livre
Cyclistes aux Pyrénées
Les deux récits de voyages cyclistes ici réunis nous promènent à travers l'Ariège, l'Aude et les Pyrénées-Orientales des années 1900.
Ils témoignent de cette courte période durant laquelle la bicyclette - cet instrument essentiellement géographique - contribua à la naissance du tourisme … juste avant le triomphe de l'automobile.
Leurs auteurs - un avocat bordelais et une inconnue toulousaine - soucieux de partager un goût, savent donner au lecteur l'impression de tenir le guidon, de respirer la poussière, de lutter contre la pente ou le vent, et surtout de découvrir un pays.
Tout en se faisant les témoins d'un cyclisme d'heureuse errance, Monsieur comme Madame racontent à travers leur cheminement l'histoire du paysage et de l'activité humaine dans l'est pyrénéen de la Belle Époque.
Textes réunis et présentés par Henri Taverner, auteur de L'Ariège cycliste, Prix du Document sportif 2005.
Éditions le Pas de l’Oiseau
Ce n'est pas la vidéo la plus récente de Dany Mac Askill, mais c'est toujours si plaisant !
Cyclotourisme entre Couserans et Plantaurel
Circuit en ligne reliant le Couserans (Castillon) à la Tour du Crieu. Un bon entraînement avant d’attaquer les cols plus « connus » : mise en jambe dans le col du Portech vers la vallée d’Alos puis magnifique ligne de crête reliant les cols de la Crouzette, du Pradel, du Portel, de Péguère, de Jouels, des Marrous avant de descendre sur Foix et longer l’Ariège par la rive gauche pour rejoindre Varilhes.
Un petit bonjour amical à tous les chasseurs très sympathiques croisés entre la Crouzette et le Portel, c’était jour de battue. Il est bon quand c’est possible de casser certains stéréotypes du type « Les chasseurs sont tous des bourrins, ils n’aiment pas les randonneurs ou les vététistes. », « Les vététistes sont tous des cons, ils détruisent les chemins, ils passent à fond », « Les randonneurs sont tous des abrutis, ils disent aimer la nature, ils montent en 4x4 le plus haut possible et ils jettent leur détritus partout. », et je ne parle pas des motos ou des quads … Les chemins, la nature, ne nous appartiennent pas, on se doit de les respecter, de partager. Il y a malheureusement des abrutis partout, heureusement dans les même proportions quelles que soient les pratiques, et c’est toujours bon de s’arrêter et de discuter avec d’autres « utilisateurs » de la nature, qui ont d’autres pratiques, qu’ils soient chasseurs randonneurs, cavaliers, …
De magnifiques paysages et des routes peu fréquentées, c’est toujours ce que je recherche quand je roule sur goudron, et le bitume n’est donc pas toujours de première qualité … Et un joli cumul de dénivelé en fin de balade.
La trace http://www.visugpx.com/?i=1352149790
Voir aussi l’album photo
Entre grande ville, Garonne et Ariège
Belle balade entre Toulouse, Garonne et Ariège. Les coteaux au départ de Rangueil et Pech-David proposent de beaux sentiers, de nombreux circuits balisés et bien entretenus.
La boucle du jour débute en bas du Chemin des Côtes de Pech David pour emprunter le GR653. Ces coteaux si proches de la grande agglomération apportent une bouffée d’oxygène et de nature bien conservée, les vallons en sous-bois sont magnifiques et sauvages. Le relief est assez varié et les montées sont souvent physiques, les descentes très agréables, parfois techniques.
Nous avons rejoint avec Hugo les berges de Garonne au niveau de la zone verte de la confluence face à Portet-sur-Garonne (le bac pour traverser la Garonne est toujours présent) puis suivi l’Ariège jusqu’à Clermont-le-Fort pour remonter sur les coteaux et rejoindre Rangueil via Aureville, Mervilla, Pechbusque.
Attention sur deux points de ce circuit : le long du ruisseau du Pont d’Auzil en descendant vers la confluence, quitter la trace et remonter vers Vieille-Toulouse quand le chemin est balisé d’une croix, le terrain est privé ; le long de la Garonne au niveau de la zone verte de la confluence, la trace passe le long d’un labour et dans un terrain grillagé abandonné …
La trace http://www.visugpx.com/?i=1351631091
Voir aussi l’album photo