14:57, le jeudi 22 décembre 2022 Buzet-sur-Tarn, Haute-Garonne
VTT à Mézens avec Bastien
Inquiétant …
On en profite, les sous-bois sont encore assez secs, ou pas boueux, ce n’est pas de saison et c’est malgré tout inquiétant, inquiétant pour la nature même si celle-ci s’adaptera mieux que nous à ces changements de températures et donc climatiques, elle évoluera, changera mais certaines espèces animales comme végétales en pâtiront … L’homme aussi
Dommage …
La Forêt de Mézens est une forêt de bois privés, traversée tout de même par quelques chemins communaux. Les promeneurs y sont tolérés. Les cohabitations ou co-activités ont toujours été difficiles dans cette forêt : pilotes de motocross, vététistes ont y faire tout et n’importe quoi (shaping sauvage, dégâts, etc.), les chasseurs peuvent ne pas faire mieux en pensant que la forêt leur est réservée … Mairies, propriétaires, autorités semblent laisser faire, en attendant peut-être un accident …
C’est dommage car cette forêt est un superbe lieu naturel, préservé car très vallonné et donc exigeant physiquement pour qui veut s’y promener.
Je ne suis pas chasseur, j’en croise souvent et m’arrête souvent pour discuter, je ne me réclame pas écolo même si j’y suis sensible, mais les uns comme les autres m’agacent quand ils virent à l’extrémisme.
À l’automne 2021 par exemple, je traversais la Forêt de Giroussens, elle aussi forêt de bois privés, prisée des promeneurs, j’y croisai plusieurs chasseurs. L’un d’eux me tint un discours assez particulier, je regrette encore de ne pas avoir écrit à la société de chasse locale pour alerter. Il m’arrêta en m’apostrophant « Stop ! », ni bonjour, ni bonsoir, son collègue qui l’accompagnait a vite été embarrassé …
Je m’arrête, « C’est fini pour vous ! » me dit-il. « Qu’est-ce qui est fini ? » répondis-je. Et là il m’expliqua que comme la saison de la chasse était ouverte, je n’avais plus à me promener dans les forêts, c’était pour lui. Je lui expliquai donc que non, je continuerai à me balader, d’autant dans des lieux où s’est autorisé. Pour info, les premiers week-ends de chasse, j’essaie de ne pas trop partir sur les petits chemins, ça ne me dérange pas d’en laisser profiter les chasseurs, et il m’est arrivé pour des organisations de contacter les sociétés de chasse locales pour savoir si on pourrait passer sans problème à tel endroit ou si une battue était prévue, je n’ai jamais eu de problème avec ça, les contacts que j’ai eus ou les discussions sur le terrain ont toujours été très cordiaux …
Revenons à notre chasseur : il m’expliqua que c’était dangereux pour moi de continuer dans la forêt, il ne voulait pas qu’il y ait un accident. Il m’expliqua que les feuilles n’étaient pas encore toute tombées et que les faisans qu’il tirait étaient des faisans lâchés qui ne se comportaient pas comme les faisans sauvages : les premiers s’envolaient en restant très près du sol et donc s’il tirait et que je me trouvais dans les parages et comme le feuillage me cachait il pourrait y avoir un accident … Son collègue regardait le sol, très gêné … Ce monsieur m’expliquait donc qu’il tirait sans se poser de question, inquiétant non ? Son collègue me dit alors que je pouvais passer et continuer mon chemin, je le remerciais et lui répondis que je n’allais pas passer après ce que je venais d’entendre, que je connaissais très bien la forêt et que j’allais faire un détour. En sortant de la forêt, je croisais une famille avec des enfants, je leur suggérais de faire demi-tour …
Partisan ? Je peux vous citer plusieurs exemples de vététistes descendant à fond des sentiers de randonnée et faisant peur aux piétons croisés …
Je peux citer aussi des écolos aux discours radicaux mais aux pratiques sociales ou consommatrices complètement incohérentes par rapport à leur discours…
Certains lobbies sont très influents … Y compris au niveau local.
Les forêts près des grandes agglomérations sont de plus en plus fréquentées, ce n’est pas un mal, ce sont des lieux partagés où ne sommes que des invités de la nature, il est dommage que les différents pratiquants aient parfois du mal à s’asseoir autour d’une table pour trouver des compromis satisfaisant chacun et que la seule solution trouvée soit finalement de l’ordre de l’interdiction de circulation.
Mézens est une très jolie forêt, le village éponyme a du caractère avec son château, le relief y est bien prononcé, ses chemins sont très agréables, ludiques, certains typés enduro, ce serait vraiment dommage qu’on ne puisse plus en profiter … C’est aussi une forêt à champignons qui suscite des convoitises …
Je prends toujours plaisir à m’y balader ou à la traverser.
07:25, le lundi 12 décembre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Véloboulot du lundi avec les gouttes
J’ai du mal à me débarrasser d’une bonne crève que je traîne depuis quelques temps … Il faut noter que dans les écoles tous les virus et microbes s’en donnent à cœur joie : COVID, grippe carabinée, gastro, angine, otite et d’autres … Notre système immunitaire a peut-être baissé la garde pendant la pandémie … Ce sera le seul trajet à vélo de la semaine, elle est très chargée et je voudrais pouvoir aller rouler dimanche … Et la D888 commence à me lasser en ce mois de décembre …
08:09, le dimanche 11 décembre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Ô Gravel Special ride, avant et après
Le rendez-vous pour cette sortie sportive de 52 km avec les membres de l’association Ô Gravel était donné à Saint-Martin-du-Touch (nous nous promenons dans tous les coins de la région toulousaine, et même plus loin …) pour une balade semi-urbaine (ou périurbaine, ou semi-nature, une balade quoi avec des coins de nature) le long de la coulée verte du Touch, puis vers Colomiers par les cyclables, les piétonniers, avec un passage au joli parc du Cabirol, pour rejoindre le Gr653 le long de l’Aussonnelle pour rallier Pibrac.
Ensuite, nous avons rejoint la Forêt de Bouconne pour un petit tour vers le Lac de la Bordette, le tour du télégraphe, la superbe piste centrale, pour revenir par l’IGG et les cyclables de Blagnac.
Charlotte, Guillaume, Ludovic, Julien, Maurice, Julien, Marcel, Philippe et Judith et Philippe étaient présents au rendez-vous. Certains sont venus sur les lieux en vélo et ont donc dépassé les 100 km. Pour ma part, au plus court ce matin pour rallier le point de rendez-vous et ensuite retour sur Blagnac pour retrouver un bout de cyclable et berges de Garonne jusqu’à la passerelle de Seilh, et ses escaliers …
Bonne gelée ce matin, c’est (enfin) de saison … Température négative (l’eau gèle dans les bidons) mais la température n’a pas trop varié sur la journée. Il faut être bien équipé, surtout au niveau des extrémités (mains, pieds), et on supporte sans trop de difficultés. Des vêtements monocouches très techniques existent et sont très efficaces, le multicouche est aussi très efficace, l’air entre les couches étant un bon isolant thermique, et on ne transpire pas trop.
Les terrains étaient secs, même en forêt de Bouconne. Et malgré le froid, l’ambiance est toujours aussi bonne, conviviale, même si les arrêts sont moins fréquents ou moins longs (à part deux petits imprévus et une casse de maillon rapide, je ne pensais pas que j’appuyais aussi fort …)
Merci à tous pour la bonne compagnie.
07:31, le lundi 5 décembre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Vélotaf du lundi, du mardi et du mercredi
Bonne gelée lundi matin, enfin …
Mardi, un ciel flamboyant reflété sous les nuages mais je suis passé trop tôt pour prendre la photo au bon endroit …
Même en Gravel, j'aime descendre les escaliers ...
Profil Strava : https://strava.com/athletes/49242926
Ô Gravel Pèlerinage en Montagne Noire – Also in english
Traditionnelle balade du premier week-end des vacances de Noël en Montagne Noire pour une longue depuis Les Cammazes vers le Pic de Nore, point culminant du massif avec ses 1 211 m.
Je ne me lasse jamais de parcourir les pistes et sentiers de ce superbe massif, si varié pas ses paysages, son relief, ses influences océanique, continentale, tempérée ou méditerranéenne qui façonnent la nature … On passe de la forêt de hêtre ou de chêne à la forêt de conifères, à la lande, à la garrigue, très rapidement.On peut y trouver, en certains lieux, des similitudes avec le Canada (toutes proportions gardées), avec l’Aubrac, avec les Corbières … On trouve aussi des lieux uniques avec ses lacs très différents ou en certains endroits, comme le Désert de Saint-Ferréol, le Pic de Nore, ses villages pittoresques, etc.
Belle balade faite en bonne compagnie avec Julien, Édouard, Christophe, Jean-Philippe, Julien, Bruno, et Fulbert et Philippe qui nous ont accompagnés sur une partie de la boucle.
Nous avons entamé la balade avec une mis en jambes le long du Lac des Cammazes avant de prendre de la hauteur pour rejoindre Arfons puis Les Escudiés et les champs d’éoliennes au-dessus de La Galaube et de Laprade. Fulbert et Philippe nous ont quittés à Laprade. Les éoliennes sont très présentes sur le hauteurs du massif …
Nous avons ensuite suivi le Gr7 pour rejoindre le Lac des Montagnès.
La liaison Montagnès – Lacombe est assez exigeante, le passage à Campsoleil surperbe. Le temps couvert ne nous a pas permis de profiter des panoramas et de la vue sur le Pic de Nore.
Les Cammazes
Les Montagnès
Nous avons pique-niqué à Pradelles-Cabardès. Le ciel était bien couvert, le vent bien présent, nous ne sommes pas montés au Pic de Nore, la météo là-haut peut y être très capricieuse …
Nous sommes repartis vers Les Martys et le Lac de Laprade-Basse puis avons rejoint, par un superbe sentier en herbe et un belle piste en descente, le joli village de Fontiers-Cabardès où nous avions pris le repas lors du 3ème Surprise ride au restaurant le Club 620 qui nous avait très bien accueillis et régalés.
Nous avons rejoint la vallée de l’Alzeau (ou Rougeanne) qui forme de petites gorges au-dessus de Saint-Denis et avons rejoint le superbe village de Saissac sur son promontoire, avec son château et ses remparts. Saissac est prisée des randonneurs, des cyclotousites et des motards.
Les pistes sont superbes, en gravier, roulantes. Nous avons suivi quelques jolis sentiers en herbe ou plus pierreux, plus engagés, notamment un passage Gravel-enduro du côté de Saint-Denis.
Nous avons terminé la balade du jour par un tour vers le Lac du Lampy par Le Lampiot puis par la Rigole de la Montagne Noire jusqu’aux Cammazes.
La trace : https://www.visugpx.com/zY4YWJx4T1
Pradelles-Cabardès
Pilgrimage in the Montagne Noire - Also in french
Traditional walk of the first weekend of the Christmas holidays in the Montagne Noire for a long walk from Les Cammazes to the Pic de Nore, the highest point of the massif with its 1 211 m.
I never tire of walking the tracks and paths of this superb massif, so varied in its landscapes, its relief, its oceanic, continental, temperate or Mediterranean influences which shape nature... One goes from the beech or oak forest to the coniferous forest very quickly.
You can find, in certain places, similarities with Canada, with Aubrac, with the Corbières... You can also find unique places with its very different lakes or in certain places, like the Désert de Saint-Ferréol, the Pic de Nore,
Nice ride made in good company with Julien, Edouard, Christophe, Jean-Philippe, Julien, Bruno and Fulbert and Philippe who accompanied us on a part of the loop.
We started the ride with a warm-up along the Cammazes lake before taking the high road to Arfons and then Les Escudiés and the windmill fields above La galaube and Laprade. Fulbert and Philippe left us at Laprade.
We then followed the Gr7 to reach the Lac des Montagnès.
The link between Montagnès and Lacombe is quite demanding, the passage to Campsoleil is overpowering. The overcast weather did not allow us to enjoy the panoramas and the view of the Pic de Nore.
We had a picnic in Pradelles-Cabardès. The sky was quite overcast, the wind quite present, we did not go up to the Pic de Nore, the weather up there can be very capricious...
We set off again towards Les Martys and the Lac de Laprade-Basse, then joined the pretty village of Fontiers-Cabardès via a superb grassy path and a beautiful downhill track, where we had taken the meal during the 3rd Surprise ride at the Club 620 restaurant, which had welcomed us very well and delighted us.
We joined the Alzeau (or Rougeanne) valley which forms small gorges above Saint-Denis
The tracks are superb, gravel, rolling. We followed some nice grassy and stony trails, including a Gravel-enduro section on the Saint-Denis side and reached the beautiful village of Saissac on its promontory, with its castle and ramparts. Saissac is popular with hikers, cyclists and motorcyclists.
We finished the day's ride with a trip to the Lac du Lampy via Le Lampiot and then along the Rigole de la Montagne Noire to Les Cammazes.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Laprade-Basse
Fontiers-Cabardès
Saint-Denis
Saissac
Le Lampy
Bicyclettres
Un tout jeune homme, fou de vélo, amoureux des livres, entreprend un tour de France des écrivains qu’il affectionne, en se rendant sur leurs lieux de vie, d’écriture et de sépulture. Du cimetière marin de Paul Valéry, à Sète, à la villa du Mont Noir de Marguerite Yourcenar dans les Flandres, d’Illiers-Combray, au cœur de la Beauce, où Proust passa son enfance, jusqu’à la Touraine de Balzac, Jean-Acier file d’étape en étape, sur sa bicyclette qu’il a affectueusement baptisée « Causette ». À l’abstraction des cartes se substitue peu à peu la réalité rêvée, vécue, puis couchée sur des carnets de voyage, des lieux traversés.
Mais le personnage principal de cette épopée minuscule n’est pas l’auteur. C’est la mosaïque d’un pays, son imaginaire, ses rencontres improbables, ses vallons perdus et ses portes closes – car il arrive aussi que la maison où certains écrivains passaient le plus clair de leur temps soit fermée, ou sous la coupe d’un gardien vigilant…
Émaillé de mille anecdotes et péripéties, ce livre est autant le récit d’un voyage en France, aujourd’hui, que l’acte de naissance d’un écrivain qui, sur son vélo, part à la rencontre de tous les autres.
À vos cycles ! Le guide du vélo au féminin
L'avenir du vélo sera féminin ! Les femmes ne représentent aujourd'hui qu'un tout petit pourcentage des licenciés de clubs cyclistes, et elles n'étaient qu'une poignée à participer à la dernière Tuscany Trail, le plus gros événement de bikepacking européen.
Et pourtant, les exemples de femmes cyclistes inspirantes, qui vivent leur passion au quotidien et qui la partagent, sont nombreux... Ce livre est né de l'envie de rassembler les portraits de ces femmes, sportives ou voyageuses, de tous âges, de toutes origines sociales, culturelles, géographiques, et de montrer à travers le témoignage de Louise Roussel, femme " normale ", sans aucun bagage sportif, que le vélo est à la portée de toutes.
Ce récit féministe, joyeux et poétique propose de découvrir ces femmes, de leur premier coup de pédale à la grande aventure, d'apprivoiser la technique grâce aux fiches pratiques et de prendre la route. Un formidable outil d'émancipation, de lien social et de liberté. À vos cycles !
Les immensités secrètes
"Alors que les grues commencent à se perdre dans les nuages, l'ennui, telle une marée montante, engloutit peu à peu les quais déserts du port. Plongées dans la bruine, balayées par les vents, les trois rues d'Hirtshals semblent tout aussi abandonnées. Soufflant dans le creux de mes mains engourdies, j'entre dans un petit magasin pour y dépenser mes dernières couronnes danoises. Rien de très alléchant, mais au fond, tout ce qui compte, c'est de faire le plein de calories. N'osant pas abuser du confort de ce Rema 1000 (seul lieu chauffé accessible aux vagabonds), je m'assois dehors près des caddies. En mangeant une énorme brioche à la crème industrielle, je débute mon étude de la carte du monde d'en face, perdu au loin dans les brumes. Et je me souviens de ce moment où, quelques minutes avant de changer d'année, fatigué par le bruit (et songeant déjà à dérouler mon duvet sous un bel épicéa), je m'éclipsai discrètement dans la Nature. Plutôt que d'affronter les effusions de joie, les danses traditionnelles et toutes ces choses, je préférai partir rêvasser dans les immensités glacées. Seul, les pieds dans la neige, sous une lune naissante, bleutée, contemplant le grand ciel étoilé sur lequel se dessinait la belle silhouette du mont Charvet, je me promis, sans trop y croire, de reprendre mon vieux vélo pour m'enfuir jusqu'au soleil de minuit..."
D'une chapelle à l'autre
Il est des pèlerinages d’inspiration divine quand d’autres procèdent des passions terrestres. Ainsi, lorsque le chrétien chemine vers Compostelle, le fidèle de la petite reine grimpe l’Izoard animé d’une ferveur similaire ; mais que l’on croit en Dieu ou en ce diable de Fausto Coppi, c’est dans le sillage d’un plus grand que soi que l’on se met en route.
En Europe, trois chapelles réconcilient cyclisme et spiritualité : la Madonna del Ghisallo sur les rives du lac de Côme, Notre-Dame-des-Cyclistes dans les Landes et Nuestra Señora de Dorleta au Pays basque côté espagnol. Nous les avons reliées à l’aide de « l’instrument le plus naturel qui ait été consenti à l’homme pour prolonger l'efficacité de son geste », comme l’écrivait Antoine Blondin.
Pyrénées à bicyclette
Fin 19e s., les vacances à vélo d'un professeur parti de Chartres. Son périple dans les Pyrénées : Tarbes, Gavarnie, col du Tourmalet (!), Bagnères-de-Bigorre, plateau de Lannemezan, St-Gaudens, Muret.
Mésaventures d’un cycliste amoureux
Ce livre raconte le voyage à bicyclette d'un Breton, parti de Coëtmieux, village proche de Lamballe dans les Côtes d'Armor pour rejoindre Inverness en Ecosse après une traversée très arrosée de toute la péninsule britannique et un passage par mes Îles Hébrides où sa “Belle” faisait un apprentissage des chants gaëliques.
Le pitch de cette balade de la ville à la campagne dont vous serez les acteurs :
- Deux versions, 50 ou 200 km.
- Des cyclables, des voies vertes, des piétonniers, des pistes, des sentiers et même un passage gravel-enduro.
- Le repas à midi et un buffet des producteurs à l’arrivée, en musique.
- Des cadeaux, des surprises.
- Nos partenaires : Culture Vélo, Terres de France évènements, Toulouse mairie-métropole, Tanis brasseur paysan, Com’ à la maison.
- Inscriptions dès février.
À deux c’est encore mieux, code ?
Je retrouve en ce début d’après-midi au Foyer Marie-Louise Bruno et Geoffrey, plusieurs résidents viennent me saluer (ils me connaissent), cela me fait plaisir de créer ce lien avec les résidents, je viens régulièrement pas si souvent … on ne voit pas un tandem tous les jours, ce vélo long attire toujours la curiosité. Et là, ce sont deux ou trois tandems qui sont de sortie …
Sofiane vient me saluer, toujours aussi souriant, il me demande en rigolant si je suis le Père Noël, je n’en ai pas la barbe mais la mienne commence à être bien blanche …
J’ai déjà roulé avec Geoffrey, qui est assez autonome et assez sportif, mais le COVID est passé par là, les activités ont été réduites, il faut s’y remettre.
J’ai déjà rencontré Vincent mais n’avais jamais roulé avec lui. Il est assez autonome pour pédaler seul, il communique peu même s’il comprend, il s’exprime par contre, de façon assez sonore. J’essaie de parler avec lui, il me donne son âge, 26 ans.
Une communication s’établit via un code partagé, là je ne maîtrise pas, est-ce grave ? L’activité ne lui a pas été imposée, il est monté sur le vélo sans problème, il sait se faire comprendre quand il n’a pas envie, c’est assez sonore, je n’ai pas eu à y faire face, il pédale aussi, pas toujours quand je le demande ou comment je le demande, mais quand il appuie, il le fait fort. Et plusieurs fois, il a semblé content, et en arrivant a déclaré « On a gagné ! »
Par contre, lorsque nous avons traversé le bois entre Cépet et Gratentour, avec quelques branches ou herbes tombantes que nous avons été obligés de toucher, Vincent n’aime pas ce genre de contact et l’a exprimé … Je l’ai encouragé, cela n’a pas duré …
Bruno, lui, est toujours en cannes, toujours sportif le monsieur …
Prochain rendez-vous pendant les vacances de Noël pour une balade avec pique-nique le long de le voie verte entre Bessières et Villemur-sur-Tarn.
13:42, le samedi 3 décembre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Cyclo-Gravel vers le Frontonnais, le Tarn-et-Garonne, retour par le Canal latéral
Le ciel bleu ou ses morceaux, c’était pour ce matin, et si j’avais voulu suivre le ciel bleu comme je m’amuse de temps en temps à faire, je serai parti plein Est et je ne serai pas revenu …
Je suis plutôt diesel maintenant, il faut que le moteur corporel chauffe un moment pour avoir le bon rendement, c’est peut-être pour ça que j’affectionne la longue. Là, ni diesel, ni gaz, le moteur a été très poussif mais je voulais vraiment faire un 100 … Je traîne une bonne crève depuis presque trois semaines, pas assez carabinée pour rester au lit (et je ne cherche pas à être malade), voilà pourquoi ça m’agaçait de ne pas aller rouler cet après-midi et je voulais passer au Château Boujac, à Campsas, pour un contact et prendre deux bouteilles (plus avec une sacoche, cela aurait été problématique). Ce château propose de très bons vins, c’est Terres de France Évènements, un partenaire historique de Ô Gravel, qui m’a fait connaître le lieu.
Il y a de jolies choses à faire en Gravel dans le Frontonnais, j’ai déjà pas mal publié sur le sujet …
La balade s’est faite surtout sur bitume mais je ne rechigne jamais à prendre les chemins de traverse, ce que j’ai fait entre Vacquiers, Villaudric, Fronton et Campsas, par des chemins que je connaissais déjà ou des découvertes très agréables … Et les terrains étaient assez secs.
Pas de gaz … Le retour était pourtant facile : le Canal latéral …
À ce sujet, appelons un chat un chat ! Non, pas de déclaration sulfureuse ou de scoop gratiné, beaucoup confondent Canal du Midi et Canal latéral. Donc, sans faire mon Paulo la Science (j’aime beaucoup sa science cycliste à Paulo), le Canal du Midi va de Sète (ou Marseillan) à Toulouse, le Canal latéral à la Garonne va jusqu’à Castet-en-Dorthe et les deux forment le Canal des deux mers. Il y a aussi un canal latéral à la Loire, celui que j’ai longé cette fin de journée et que je commence à bien connaître, date du XIXème, son illustre parent qui vient de la Méditerranée date du XVIIème.
Toujours est-il que cela a été assez poussif aujourd’hui, mais ça l’est un peu depuis quelques temps maintenant, j’espère bien récupérer non pas un certain niveau (sans prétention, j’aligne toujours les kilomètres) mais une certaine forme sur le vélo. D’ailleurs, je voulais faire un gros truc entre Noël et le Premier de l’An, je vais certainement revoir mes prétentions à la baisse, mais faire quand même faire un moins gros truc, ça fait 3 ans que je fais une de mes plus longues à cette période … Affaire à suivre …
Mon altimètre déconne toujours, c’est sans doute incurable, c’est un peu frustrant, aujourd’hui ça n’a pas trop grimpé mais il ne m’a vraiment pas accordé grand-chose comme D+, c’est du tout ou rien, des milliers de m de D+ ou rien … J’ai la surprise quand je rentre et que je publie la trace …
Un bon coup de froid sur la fin aussi, je suis pourtant bien équipé, j'ai mis du temps à me rechauffer à la maison.
07:27, le mardi 22 novembre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Vélotaf du mardi
La pluie est (enfin) là, on ne va pas s’en plaindre. Il pleuvait bien lundi matin, il pleuvait fort mercredi matin, je n’ai utilisé mon vélo pour me rendre au boulot que mardi.
Partir sous la (forte pluie en vélo, d’autant plus pour aller au boulot (je l’aime bien mon boulot mais quand même …), je ne fais pas même si je suis plutôt bien équipé de vêtements spécifiques : cuissard, pantalon, veste, casquette, gants, sur-chaussures. Au sujet des sur-chaussures : faites passer le cuissard ou le pantalon par-dessus, sinon l’eau ruissèlera sur les chaussettes, à l’intérieur ... Je roule sous la pluie quand j’y suis « obligé » : en cours de balade ou pour revenir, là ça ne dérange pas même si rouler sous la pluie n’est pas vraiment une partie de plaisir …
L’aller du lundi s’est d’ailleurs fait sous une petite pluie qui s’est invitée alors que je venais juste de commencer à faire tourner les manivelles.
12:37, le samedi 19 novembre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Changement de programme (pour moi), à la carte, de la blanche (la saison est lancée), Puybeguon – also in english
Changement de programme ce matin, pour moi et quelques autres de notre association Ô Gravel (ou invités) … Dominique avait proposé une bonne longue aujourd’hui, j’avais rebondi en proposant un circuit de 150 bornes, extensible (en vélo, il n’y a pas de limites) à 200, cette distance me manquait … Départ « chez nous » pour partir vers le Frontonnais, proposer cette superbe piste (et d’autres) du côté de Campsas, longer le superbe Canal de Montech pour rallier Montauban, revenir rive droite du Tarn vers Villemur-sur-tarn, et quelques autres propositions …
Météo France (il me semble que c’est Météo France qui fait les prévisions, je ne connais pas d’autre site) annonçait de rares pluies … Le départ devait être donné à 7h30, mais la pluie s’est bien invitée à la chose ce matin, persistante, et le ciel était bien chargé de tous côtés … Autant ça ne me dérange pas de rouler sous la pluie quand je n’ai pas le choix, et ça m’est arrivé quelques fois pour de longues heures, je suis bien équipé, autant là j’avoue, partir sous la pluie sur un truc que je connais très bien et même si les compagnons de route sont des gars charmants, je n’ai pas eu envie. Dominique a assuré la « permanence », Julien, Christophe et Philippe ayant enfourché leur vélo de bonne heure pour venir au point de rendez-vous. Ils y sont allés, bravo à eux, 150 km et plus (un bon 200) pour ceux qui sont venus en vélo.
J’avais quand même envie de rouler et de croire à ces rares averses … Je suis donc partie
plus tard, avec Fulbert. J’ai pris une bonne averse dès le portail de la maison passé, façon de ma rappeler que l’automne est enfin là, et la pluie aussi.
La saison de la blanche est lancée … J’aime les pistes, les sentiers, les passages où tu crois qu’il n’y a plus rien, mais j’aime aussi l’automne et l’hiver prendre quelques doses de blanche … La blanche, c’est la blanche des cartes, la toute petite route, où les herbes reprennent du terrain, où tu es tout seul, tranquille, où tu croiseras très peu de vélos car les purs routiers, ça ne les intéresse pas, le goudron est trop mauvais, trop énergivore …
On part donc au départ dans l’idée de faire le triangle Castres – Albi – Saint-Sulpice, Fulbert ne connaît pas cette jolie voie verte entre Castres et Albi et j’ai envie de grimper à Lautrec … On va jusqu’à Lacougotte-Cadoul (j’adore ce toponyme), je surveille le ciel, quelques espaces bleus sont présents, le vent souffle d’Ouest mais c’est très chargé vers Castres et on voit la pluie tomber vers ce secteur … On décide de partir sur un simple Grandfondo plutôt qu’un double (on est parti tard aussi).
À la carte, je passe en lecture de carte en direct en prenant un azimuth, direction Viterbe, les coteaux vers Graulhet (il y a de belles bosses), et pourquoi pas monter à Puybegon, ce joli village perché et ses montées soutenues …
Arrivés là, nous décidons de rentrer, direction donc Giroussens pour retraverser l’Agout et partir vers Azas et Roquesérière.
Ces petites routes sont vraiment très agréables, très dépaysantes, le secteur entre Viterbe et Graulhet est superbe, nous nous sommes offerts tout de même trois portions Gravel (que vous pourrez passer en vélo de route).
La saison de la blanche est lancée, les chemins et les pistes sont (enfin) gras, je vais privilégier pour mes sorties d’automne et d’hiver au départ de la maison les blanches, en ne rechignant bien sûr pas à rouler quelques passages Gravel quand l’occasion se présentera …
Merci Fulbert pour la bonne compagnie et encore bravo à Dominique, Julien, Christophe et Philippe pour la plus longue du jour …
Change of program (for me), à la carte, de la blanche (the season is launched), Puybeguon - also in french
Change of programme this morning, for me and a few others from our association Ô Gravel (or guests) ... Dominique had proposed a good long ride today, I had rebounded by proposing a 150 km circuit, extendable (in cycling, there are no limits) to 200, I missed this distance ... We left "at home" to go to the Frontonnais, to propose this superb track (and others) on the side of Campsas, to go along the superb Canal de Montech to join Montauban, to come back on the right bank of the Tarn to Villemur-sur-tarn, and some other proposals ...
Météo France (it seems to me that it is Météo France that makes the forecasts, I don't know of any other site) was predicting rare rain ... The start was to be given at 7.30 am, but the rain came and went this morning, persisting, and the sky was quite heavy on all sides ... As much as I don't mind riding in the rain when I have no choice, and it has happened to me a few times for long hours, I am well equipped, I must admit that I didn't feel like riding in the rain on something I know very well and even if my fellow riders are charming guys. Dominique took care of the "permanence", Julien, Christophe and Philippe having got on their bikes early to come to the meeting point. They got there, well done to them, 150 km and more (a good 200) for those who came by bike.
I still wanted to ride and believe in these rare showers... So I left later, with Fulbert. I took a good shower as soon as I passed the gate of the house, a way to remind me that autumn is finally here, and the rain too.
The season of the white is launched ... I like the tracks, the paths, the passages where you think there is nothing left, but I also like the autumn and the winter to take a few doses of white ... The white is the white of the maps, the very small road, where the grasses take over, where you are all alone, quiet, where you will cross very few bikes because the pure roaders, they are not interested, the tar is too bad, too energy consuming ...
We start with the idea of doing the Castres - Albi - Saint-Sulpice triangle, Fulbert doesn't know this nice greenway between Castres and Albi and I want to climb to Lautrec... We go to Lacougotte-Cadoul (I love this name), I watch the sky, some blue spaces are present, the wind blows from the West but it is very heavy towards Castres and we see the rain falling towards this sector ... We decide to go on a single Grandfondo rather than a double (we left late too).
On the map, I switch to live map reading by taking an azimuth, direction Viterbo, the hillsides towards Graulhet (there are some nice bumps), and why not climb to Puybegon, this pretty perched village and its sustained climbs...
Once there, we decide to return, direction Giroussens to cross the Agout again and go towards Azas and Roquesérière.
These small roads are really very pleasant, very exotic, the sector between Viterbo and Graulhet is superb, we offered ourselves three Gravel portions (which you can pass by road bike).
The season of the white is launched, the roads and tracks are (finally) fat, I will privilege for my autumn and winter exits at the beginning of the house the white ones, by not retreating of course to roll some passages Gravel when the occasion will present itself...
Thanks Fulbert for the good company and congratulations to Dominique, Julien, Christophe and Philippe for the longest ride of the day ...
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07:39, le mardi 15 novembre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Vélotaf du mardi et du mercredi
La météo prend une tournure (heureusement car même si on profite bien des terrains secs, c’est un peu inquiétant) automnale, premiers brouillards le matin … Quelques gouttes aussi par intermittences, j’ai roulé aussi par deux intermittences bien placées …
Mardi, sur le retour, des piétonniers non encore parcourus sur Castelmaurou et un nouveau chemin, pas « intéressant » pour des itinéraires Gravel puisqu’il ramène sur le D888, mais un joli chemin … Mercredi, « prospections » dans Lapeyrouse-Fossat et Castelmaurou …
Gros trafic sur la D888 matin et soir (et le reste de la journée) mais pas de mises en danger (pour le moment, même si certains autres usagers ont du mal avec ce 1,50 m pourtant vital pour les cyclistes), c’est à noter !
Profil Strava : https://strava.com/athletes/49242926