Pyrénées – Pistes – Fabio Casartelli – Also in English
Faux départ ce matin, je devais partir de Toulouse faire cette liaison entre Mane, le Col de Larrieu, contourner le Pic de Paloumère pour rejoindre la montée au Portet d’Aspet à Henne Morte pour en faire la partie la plus pentue à partir du Pont de l’Oule (environ 4 km avec 9 % de pente moyenne, avec une pointe à 12%) et basculer sur la vallée de la Bellongue pour rallier Villeneuve où nous avons une maison de famille. Le faux départ a eu du bon, cela aurait été vraiment très dur après une centaine de bornes parcourues (j’avais prévu de suivre le Gr861 Via Garona que je connais bien et qui réserve quelques bons raidillons) car ça l’a été dur ...
Superbe liaison : de belles pistes en gravier (de quoi mettre tout le monde d’accord sur ce qui est Gravel ou ce qui ne l’est pas, sachant que pour moi, la question ne se pose pas : tout est Gravel), un peu de goudron (notamment dans la montée au Portet d’Aspet, un passage comme je les aime façon Koh-Lanta à vélo, un passage comme je les aime façon Gravel enduro (là c’était carrément Gravel DH, je n’ai pas tout descendu sur le vélo) pour arriver à Henne Morte.
Du sous-bois, de belles vaches et taureaux, de beaux panoramas sur les vallées ou les sommets environnants …
Un type croisé sur un VTT, sans casque, curieux écho avec la stèle en mémoire de Fabio Casartelli où je m’arrêterai un peu plus loin. En 1995, le casque n’était pas encore de coutume, je ne sais pas si Fabio Casartelli aurait été sauvé s’il en avait porté un, mais aujourd’hui, je ne comprends pas que tant de gens continuent de rouler sans casque, « Je sais faire du vélo », « Je ne vais pas loin ». Quand j’étais enfant, je ne portais pas de casque quand j’allais faire du vélo avec les copains, nous n’avions pas de ceintures de sécurité dans les voitures, en tout cas à l’arrière (alors que le brevet existait depuis 1885), aujourd’hui son utilité est indiscutable. Il en est de même pour le casque … Et pourtant …
Mon altimètre recommence ses fantaisies : cette fois, il a rechigné à me donner du D+, pourtant …
La trace : https://www.visugpx.com/LJ4H4LeBsh
False start this morning, I was supposed to start from Toulouse to do this link between Mane, the Col de Larrieu, around the Pic de Paloumère to join the climb to Portet d'Aspet at Henne Morte to do the steepest part from the Pont de l'Oule (about 4 km with an average slope of 9%, with a peak of 12%) and then switch to the Bellongue valley to reach Villeneuve where we have a family house. The false start was good, it would have been really hard after a hundred kilometers (I had planned to follow the Gr861 Via Garona that I know well and that reserves some good steepness) because it was hard...
Superb connection: beautiful gravel tracks (which will make everyone agree on what is Gravel or what is not, knowing that for me, the question does not arise: everything is Gravel), a little bit of tar (especially in the climb to Portet d'Aspet, a passage as I like them like Koh-Lanta on a bike, a passage as I like them like Gravel enduro (there it was definitely Gravel DH, I did not go down everything on the bike) to arrive in Henne Morte.
Undergrowth, beautiful cows and bulls, beautiful panoramas on the valleys or the surrounding summits...
A guy crossed on a mountain bike, without helmet, curious echo with the stele in memory of Fabio Casartelli where I will stop a little further. In 1995, helmets were not yet customary, I do not know if Fabio Casartelli would have been saved if he had worn one, but today, I do not understand that so many people continue to ride without a helmet, "I know how to ride a bike", "I do not go far". When I was a child, I didn't wear a helmet when I went cycling with my friends, we didn't have safety belts in cars, at least in the back (although the patent existed since 1885), today its usefulness is indisputable. It is the same for the helmet ... And yet ...
My altimeter starts again its fantasies: this time, it was reluctant to give me D+, however ...
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Ô Gravel Surprise ride #4 La Tucayne, bistronomie, gastronomie, sport, féminisme
Ce 4ème Surprise ride a proposé aux 27 participants une balade entre Garonne et Tarn et Garonne au départ de Grenade.
À l’inscription, c’est la règle des Surprises rides, les participants ne savent pas où sera donné le départ, les seules informations données sont le kilométrage, une idée du dénivelé positif, le fait que le repas a midi est un repas partagé (et donc que les premiers arrivés sur le lieu du repas attendent un peu les derniers, ne vous inscrivez si ce principe vous dérange), la convivialité étant le maître-mot de la journée. Elle n’est pas incompatible avec le sport. Tous les participants pourront l’attester, la journée a proposé un circuit qui a pu être exigeant (avec pour point d’orgue le raidard du 52ème km avec son pasage à 20 %, il y a eu d’autres bons coups de cul sur le parcours). Nous donnons parfois un indice, souvent pour tromper les participants. Pour cette fois par exemple, nous avons précisé que nous serions accueillis à midi par un viticulteur.
La région est réputée pour ses vignobles, on pense souvent à Gaillac et Fronton en oubliant les autres zones viticoles qui méritent elles-aussi d’être mises en valeur et citées, comme celle de Saint-Sardos. C’est bien là, au Domaine de la Tucayne, que nous avions rendez-vous.
Jean-Claude Delpech et sa famille y produisent d’excellents vins. Ils produisent aussid’excellentes bières de campagne, les bières Escumosa de la Brasserie de la Campagne. C'est l'Assocation Terres de France, un de nos partenaires fidèles, qui nous a fait connaître ce producteur passionné.
https://domainedelatucayne.blogspot.com/
Bistronomie, gastronomie et sport ne sont pas icompatibles, pour preuve le départ a été donné au Zinzins du Zinc, joli restaurant bar, où Alain son équipe nous ont servi la chocolatine du matin (ici on dit chocolatine, car un pain au chocolat, c’est du pain avec un ou plusieurs carrés de chocolat, comme j’en mangeais gamin pour le quatre heures, certains poussent logiquement le militantiseme et appellent les pains au raisin des raisintines ). Il était un peu tôt pour goûter la cuisine de ce restaurant qui a très bonne réputation.
La mise en bouche gravellistique, elle, a proposé assez rapidement un passage « labellisé » Ô Gravel (ces passages labellisés sont une de nos « marques de fabrique » : cela peut être un court porté, un passage gravel-enduro, un passage où on se demande où est la trace, d’où l’importance de zoomer la carte sur le GPS, etc.) pour rejoindre une très jolie piste et un passage en sous-bois qui nous a fait prendre un peu de hauteur. Cette zone très agricole occupe les anciens lits de la Garonne, nous avons passé quelques paliers avant de rejoindre les coteaux aux portes de la Lomagne.
Le tracé de la boucle « tricote » : Nous avons essayé dans un périmètre finalement pas trop étendu de proposer un florilège des passages les plus jolis sur les 111 km du parcours. Nous avons donc tourné autour du Saint-Cézert, Le Burgaud, Aucamville, etc.
Le tracé a proposé une alternance de pistes agricoles en gravier, en terre ou en herbe, des portions de petites routes très peu fréquentées (nous n’avons pas pu éviter 3 petites portions de départementales plus fréquentées), du sous-bois, du sentier, etc. Un circuit donc très varié et vallonné.
Les points d’orgue du matin ont été la traversée du Bois du Burgaud et la montée du fameux raidard du 52ème kilomètre (700 m avec une pente moyenne de 13 % et un pic à pratiquement 20 %), les autre portions de la balade n’ont pas manqué de charme. L’après-midi, un magnifique single attendait les participants après le 97ème kilomètre (que certains ont loupé … Zoomez la carte sur le GPS !).
Merci à Julien, Gilles, Jérôme, Fulbert, Bruno, Lionel, Olivier, Vincent (qui n’a pas pu faire tout le parcours suite à un pneu déchiré mais nous a rejoint pour le repas), Pascal, Mathieu, Serge, Patrick, Maurice, Guilhem, Christophe, Fabien, Fabrice (de Bayonne), Chloé, Ariadna, Jacques, Mathieu, Ludovic, Julien, Félix, Lucien et Philippe pour la bonne compagnie et les excellents retours (n’hésitez d’ailleurs pas à partager vos avis sur Facebook, Instagram, Strava ou Komoot). Philippe et Dominique ont aussi roulé avec nous sur une partie du circuit.
Certains sont adhérents à l’association, beaucoup ne nous connaissent qu’à travers nos évènements et reviennent !
Un grand merci à la famille Delpech, (particulièrement David et sa maman) pour l’accueil chaleureux, la présentation des produits et le repas copieux. David nous a d’ailleurs rejoint à l’arrivée à Grenade pour nous apporter les bières et livrer les quelques cartons achetés au Domaine.
Et les filles ? Le cyclisme en général est malheureusement comme beaucoup de sport très sexiste et très machiste, pour preuve les inégalités de salaire et de couverture médiatiques des évènements professionnels ou plus simplement et tristement les comportements condescendants dans tous les sports. Dans le même ordre d’idée, c’est quand même bien dommage que le Parix-Roubaix ait attendu autant de temps pour s’ouvrir aux femmes. Le Tour de France avait eu sa toute première version féminine en 1955 (sans suite) puis entre 1984 et 1989, a été suivi par un éphémère Tour de la C.E.E. et a enfin retrouvé vie cette année, pourvu que ça dure !
Le VTT, le monde de l’ultra-distance (merci à des sportives comme Fiona Kolbinger qui a gagné la T.C.R. en 1919 devant des mecs très fais-plays qui l’ont accusée d’avoir triché ou comme Lauriane Plançais qui a gagné cette année le scratch du Bikingman X sur 1 000 km et 26 000 m de D+ loin devant les hommes) et le Gravel sont plus « polyvalents », plus mixtes. Le Gravel plus particulièrement car, même si les compétitions dédiées viennent d’apparaître, l’esprit est moins enclin à la compétition, les normes vestimentaires sont plus libres, etc.
Un merci donc particulier à Ariadna et Chloé pour leur présence aujourd’hui, et bravo, non pas parce ce sont des filles mais parce que cette distance n’est pas habituelle pour elles et qu’elles ont donc bien relevé le challenge.
Les femmes doivent (et c’est malheureux aussi) prendre leur place dans le sport, comme dans le monde de l’entreprise, la politique, etc. Le féminisme a encore du boulot devant lui, et d’autant plus qu’aujourd’hui quand les victoires du passé sont bien mises à mal … Par contre les évènements où l’homme est exclu ne me semblent pas judicieux dans ce combat, ce n’est qu’une opinion, ça peut aussi remettre certains à leur juste place ou nous montrer l’effet que ça fait …
Le mec qui se respecte a encore du mal à s’empêcher de se pavaner ou de montrer que c’est un vrai, qu’il « en a » quand il est en compagnie de dames …
J’ai passé pour ma part une excellente journée, je connaissais bien le circuit puisque tout ce que nous proposons a été roulé avant, plutôt deux fois qu’une, j’ai pris plaisir à partager autour du vélo sur ce circuit varié et bien équilibré (le plus gros du dénivelé a été fait le matin, le repas a été pris au 65ème km, l’idéal pour ce genre d’évènement étant un 2/3 le matin, 1/3 l’après-midi, il y a eu une bonne portion sur route après le repas pour bien relancer la machine avec un bon coup-de-cul très rapidement pour évacuer les toxines ou les quelques traces d’alcool que nous avons consommé bien sûr avec modération, l’après-miid a été assez roulante avec des pistes en gravier) que j’ai redécouvert par endroit et je suis très content aussi puisque je n’ai pas eu à poser le pied au sol dans le raidard cité plus haut. Je connais quelques lieux de cet acabit où les premières rencontres ont tourné à l’avantage de la pente (il faut rester très humble face à la pente) et où ensuite j’ai réussi à très régulièrement prendre le dessus. Je peux citer par exemple le Chemin de Mirepox à Montjoire que maintenant je grimpe systématiquement sans pause ou pied au sol, ou plus loin le Mont Tauch dans les Corbières, près de Tuchan …
Thierry SCHIAVI, Président de l’association
La trace :
https://www.visugpx.com/ie1M1JYH9e
Photos partagées par Jacques, Ludovic et d'autres :
Un sprint pour Marie / Philippe Barbeau
Fabien, le Tourangeau, arrive à La Ferté où son père a été muté. Il trouve en Arnaud, un camarade de sa classe de troisième, un ami qui lui communique sa passion pour la course cycliste.
Arnaud et Fabien, liés par l'amour du vélo, s'entraînent ensemble, mais lors-que la saison des courses arrive, les voici rivaux.
Rivaux aussi en amour, qui des deux amis gagnera le cœur de Marie, la belle Marie au regard vert ?
Le vélo vu par Laurent Jalabert
Laurent Jalabert, l'un des plus grands champions du cyclisme français dans les années 1990 et 2000, a ébloui des années durant les plus grands connaisseurs de ce sport. De ses débuts professionnels chez Toshiba en 1989 à la fin de sa carrière en 2002, Laurent Jalabert a voué une véritable passion au vélo, passion qui continue de l'animer aujourd'hui encore puisqu'il est devenu le consultant omnisports préféré des Français, notamment sur France Télévisions où il officie chaque été pendant toute la durée du Tour de France.
En une cinquantaine de mots-clés, il évoque dans cet ouvrage ses années de compétiteur, ses victoires, ses joies, ses déceptions, ses coups de gueule... D'amateurs à Zolder, en passant par anciens, champion, classiques, dopage, Fignoa, Hinault, Merckx, panache, trophées ou encore victoires, Laurent Jalabert analyse dans ce dictionnaire amoureux, avec une légitimité incontestable, ce sport auquel il a consacré la majeure partie de sa vie.
Giro / Hugo Sport
Depuis sa naissance en 1909, le Tour d'Italie célèbre le vélo comme on l'aime, profondément humain, flamboyant, avec ses duels épiques, ses trahisons machiavéliques, ses rebondissements tragiques et comiques. Aucun livre en français n'avait jusque-là tenté d'en percer les secrets. Voici la petite et la grande histoire du Giro.
100 Ans De Pyrénées : Légendes Du Tour De France
Le Tourmalet, l'Aubisque ou encore l'Aspin sont devenus, au fil des ans, des cols mythiques. Le journaliste Pierre Carrey a enquêté pendant plus d'un an pour nous raconter l'histoire insolite du Tour dans les Pyrénées.
Il a consulté 2 500 articles et interviewé coureurs ou descendants de champions pour rétablir certaines vérités ou dévoiler des anecdotes inédites. Année par année, il nous narre une histoire originale, parfois drôle, parfois dramatique. Fontan, Bottechia, Merckx, Thévenet, Hinault, Ocana, Anquetil et de nombreux inconnus sont présentés sous un autre jour. Pour éclairer ses propos, l'auteur nous propose également les classements de toutes les étapes pyrénéennes avec le nom de tous ceux qui sont passés au sommet de chaque col.
07:46, le lundi 17 octobre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Vélotaf du lundi et du mercredi … Easy, bluffant …
J’utilise depuis un bon bout de temps sur mon cintre de VTT les grips ESI Chunky en silicone, les meilleurs pour ma part en terme de tenue et de confort (avec les OURY en caoutchouc classique). Je n’avais pas fait attention au fait que cette marque produisait aussi une guidoline en silicone, le modèle RCT Wrap, qu’on trouve par contre à des prix très différents …
Je viens d’en installer (pour un tarif de 31,99 €) un modèle gris sur mon cintre Gravel. Bluffant … Il n’y a pas d’adhésif, comment cela va-t-il tenir ? Je n’ai pas le bagage suffisant pour disserter sur les propriétés physiques du silicone, tu enroules, ça tient, tu peux tendre plus ou moins, ça tient, tu déroules et tu enroules à nouveau, ça tient. Même chose pour le ruban fourni pour la finition en fin d’entortillement, ça tient et bien.
On peut le laver à l’eau savonneuse, le confort est là, je viens juste de l’installer, je ne peux donc pas parler de la longévité du truc ou de l’usure, mais si c’est aussi abouti que le grip VTT, ce produit est top !
07:42, le lundi 10 octobre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Vélotaf du lundi et du mardi
Le trajet aller ne variera pas souvent, c’est la seule option pour aller à l’école vraiment au plus court et au plus rapide, je passerai peut-être de temps en temps si je pars un peu plus tôt par le Chemin de Lourmet pour arriver sur Lapeyrouse-Fossat par le chemin de randonnée qui donne à Triguebeure.
Pour le retour, par contre, plusieurs options seront possibles pour rallngoer un peu quand je ne finis pas trop tard, que ce soit sur route ou par les chemins …
07:37, le lundi 3 octobre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Vélo pour aller au boulot au plus court et pour en revenir un peu plus long pour profiter du soleil, ça fait du bien un lundi, façon de prolonger un peu le week-end, et pourquoi ne pas en profiter encore un peu le mardi, allez, on y retourne le mercredi !
Ça commence à faire long pour un titre car j’ai quand même un truc à écrire …
Depuis le temps que je passe devant, Mère et Fils sont toujours fâchés, il se tournent le dos … Et ça fait un moment que ça dure … Mais que font Père et Saint-Esprit ? Ça ne va quand même pas durer 2023 ans …
05:47, le samedi 1 octobre 2022 Garidech, Haute-Garonne
Changement de programme … Also in english …
Changement de programme … Also in english …
Ce matin, j’étais parti pour une très longue à forte dominante cyclotouristique dans la thématique « Pour la photo », du genre avec un départ bien avant le lever du soleil et retour bien après son coucher.
Pour le départ, cela a bien été ça, départ très tôt Ouest-Nord-Ouest pour aller suivre la voie verte entre Bessières et Bressols pour traverser le Tarn à hauteur de Reyniès et rallier Montauban …
Mais quand tu décides de partie sur du très long, tous les « curseurs » doivent être au vert : météo, vent, forme, motivation et tout un tas de petites choses …
Je me suis arrêté pour immortaliser le lever de soleil, les couleurs d’automne ont une teinte particulière, dès l’aurore …
Et c’est en arrivant sur Montauban que je me suis rendu compte que les curseurs n’étaient pas tous au vert (notamment les variantes vent et « et tout un tas de petites choses ») et qu’il valait mieux revoir les prétentions du jour à la baisse … Pourquoi ne pas aller rouler le long du très joli Canal de Montech et voir ensuite … De quoi quand même aligner quelques kilomètres et s’offrir de jolies portions Gravel …
Le Canal de Montech ne fait qu’une dizaine de kilomètres mais mérite vraiment le détour. D’ailleurs il fait l’objet d’une boucle dans l’excellent guide « Boucles à vélo autour de Toulouse » paru cette année aux Éditions Chamina … Et il relie deux sites qui eux-aussi méritent le détour : Montauban, ville d’Art et d’Histoire et Montech et sa pente d’eau …
J’avais un truc à voir du côté de Comberouger, pourquoi ne pas quitter le Canal latéral pour partir vers Verdun-sur-Garonne et partir vers la Lomagne, mais pas trop non plus …
J’ai retrouvé ensuite ce joli secteur entre Lomagne et Garonne vers Grenade, qui se prête particulièrement à la pratique du Gravel, on y trouve beaucoup de pistes agricoles en gravier … Le club de Pignons voyageurs organise chaque année les jolies rando’nades chaque début septembre. Attention, les circuits proposés par les Pignons peuvent emprunter de passages privés autorisés uniquement le jour de la manifestation. Beaucoup d’évènements se font sur le même principe.
J’ai pour habitude de ne jamais récupérer une trace d’une randonnée organisée, ne serait-ce que par respect pour le boulot des traceurs … Tout ce que nous proposons par exemple avec Ô Gravel est du self-made …
Je reviendrai sur le secteur pour explorer (sans prétention) tout ce que l’on peut y faire en Gravel, j’ay ai déjà repéré quelques belle pépites …
J’ai terminé la balade en passant par Castelnau d’Estrétefonds.
Villemur-sur-Tarn
Montauban, Musée Ingres
Change of program ... Also in french ...
This morning, I left for a very long ride with a strong cyclotouristic theme "For the photo", the kind with a departure well before sunrise and return well after sunset.
For the departure, it was indeed that, departure very early West-North-West to follow the green way between Bessières and Bressols to cross the Tarn at Reyniès and to join Montauban...
But when you decide to go for a very long ride, all the "cursors" have to be in the green: weather, wind, shape, motivation and a lot of other things...
I stopped to immortalize the sunrise, the autumn colours have a particular tint, as soon as the sun rises...
And it's when I arrived in Montauban that I realised that the cursors were not all in the green (especially the wind and "and a lot of other things" variants) and that it was better to lower my expectations for the day ... Why not ride along the very pretty Canal de Montech and see what happens afterwards ... It's enough to cover a few kilometres and to offer some nice Gravel sections ...
The Canal de Montech is only about ten kilometres long but is well worth the diversions. Moreover, it is the subject of a loop in the excellent guide "Boucles à vélo autour de Toulouse" published this year by Chamina Editions ... And it links two sites that are also worth a visit: Montauban, city of Art and History and Montech and its water slope ...
I had something to see on the Comberouger side, why not leave the Canal Latéral to go to Verdun-sur-Garonne and go to the Lomagne, but not too much either...
I then found this pretty area between Lomagne and Garonne towards Grenade, which is particularly suitable for gravel riding, there are many gravel farm tracks ... The Pignons voyageurs club organizes every year the pretty rando'nades every beginning of September. Please note that the circuits proposed by the Pignons may use private passages authorised only on the day of the event. Many events are done on the same principle.
I usually never get a track from an organised ride, if only out of respect for the work of the trackers ... Everything we offer with Ô Gravel, for example, is self-made ...
I'll come back to the area to explore (without pretension) all that can be done in Gravel, I've already spotted some nice “nuggets” ...
I finished the ride by passing through Castelnau d'Estrétefonds.
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Canal de Montech
Trois boucles au départ de Toulouse Argoulets pour le prix d’une
Ce ne sont pas vraiment des cercles tangents intérieurement (et ça ne ressemble pas du tout à des cercles, mais c’est à ça que cela m’a fait penser), la balade du jour présente en fait trois boucles s’élargissant avec un départ commun de la zone verte des Argoulets à Toulouse, deux des trois boucles seront proposées aux adhérents de notre association Ô Gravel pour un family ride et special ride, la troisième a été faite pour rallonger quelque peu la balade du jour ou prolonger le plaisir, je fais maintenant partie des seniors, donc je ne boude pas mon plaisir quand il y a moyen de le rallonger …
Christophe et Jacques m’ont accompagné sur la journée. Nous avons donc commencé par une mise en bouche le long de l’Hers, nous sommes bien en ville et pourtant on sent déjà un petit air de nature plaisant … Pour varier, nous sommes passés dans le Bois de Limayrac puis nous avons rejoint par les piétonniers Firmis et le bois de La Terrasse.
Les bords de l’Hers sont très plaisants, très nature rive droite.
La deuxième boucle reprend un petit bout de la première pour rejoindre la Sausse à L’Union et suivre des chemins très agréables que je connais très bien mais dont je ne me lasse pas vers Beaupuy, Mons, Pin-Balma, Balma, Quint-Fonsegrives, Saint-Orens et Escalquens pour rejoindre le Canal du Midi et revenir vers la ville. Le relief commence à se faire sentir.
Mondouzil
Voilà pour l’entrée …
Le plat principal et la suite nous ont conduits de nouveau le long du Canal pour prendre un peu de hauteur du côté de Péchabou et le Gr653, le coin est bien vallonné … Là, nous avons laissé libre cours à nos papilles gravellistiques, vététistiques et vae-istiques pour une balade entre coteaux, canal et Cocagne … Nous avons poussé jusqu’à Noueilles par les sentiers de randonnée balisés puis sommes revenus vers le Canal du Midi.
Ces coteaux du Lauragais, traversés par le Gr653 et de nombreux sentiers balisés par le SICOVAL, sont superbes : on alterne entre singles en sous-bois, pistes herbeuses, gravier, etc. Ils offrent de beaux panoramas sur les alentours et les Pyrénées. Par contre, ils sont très exigeants physiquement ; les pourcentages sont assez conséquents, la quasi-totalité du dénivelé cumulé de la journée a été effectuée sur une cinquantaine de bornes dans ces coteaux …
Cela fait un petit moment que je n’affiche plus sur mon gps les données de temps, vitesse ou kilométrage. Le soleil, s’il est bien présent, donne une bonne idée du temps et c’est lorsque la fin approche que je jette un œil au kilométrage et c’est souvent une bonne surprise …
Merci à Christophe et Jacques pour la bonne compagnie, Christophe a roulé en VTT (le Gravel et le VTT font bon ménage et certains passages ont pu être typé Gravel enduro, cette balade est adaptée à tous les vélos avec des gros pneus, suspension ou pas, au minimum pour ma part du 40 mm pour des roues de 700, je roule en 42, ça suffit) et Jacques en électrique mais le môssieur est capable de faire une centaine de bornes avec une seule batterie, il gère donc ça bien et utilise rarement la puissance max, bravo !
Nous avons fait la pause pique-nique à Fonsegrives chez mes parents pour dire un petit bonjour et recharger en eau, merci pour le petit pastis, très légèrement dosé, la suite du menu était prévue bien conséquente …
J’ai pu bien exploiter les capacités de mon Gravel, notamment dans les descentes où j’ai bien lâché les freins, le coin offre de très belle descentes pour tous les niveaux, c’est sûr c’est plus facile en VTT mais là tu es vraiment en pilotage, parfois c’est de la glisse, les sensations sont garanties !
Une belle journée bien remplie, une très belle sortie sur la journée : départ au lever du soleil, retour au coucher (et un peu plus tard).
Mon GPS a pu avoir quelques dysfonctionnements ces derniers temps, je pense savoir pourquoi, j’y reviendrai, on est plutôt sur un 2 000, ce qui est déjà pas mal, d’autant plus que ce D+ s’est concentré sur une cinquantaine de bornes …
La trace : https://www.visugpx.com/3ZFvcZJuIJ
Photos partagées par Jacques (il en a prises deux aussi où je marche à côté du vélo, c’est aussi du vélo !) :
À deux c’est encore mieux, enfin ?
2 sorties avec Marie-Louise en 2 ans … Ce satané virus aura fait des dégâts à de multiples niveaux : des décès car ce n’est pas une affection anodine, des séquelles pour ceux qui ont dû être placés en réanimation ou qui sont tombés dans le coma, un peu de santé et du mal à se remettre pour beaucoup, un simple rhume ou une sorte de grippe pour d’autres, etc. Et aussi des dégâts psychologiques pour ceux qui se retrouvés isolés ou encore plus isolés : les personnes âgées, notamment dans les EHPAD, les personnes en situation de handicap dans les institutions. Cela a aussi touché les actifs, je pense particulièrement aux étudiants, eux aussi oubliés de cette crise.
Mon propos ici n’est pas de juger les diverses politiques mises en œuvre pour protéger les plus fragiles, je note juste que le lien social, le lien familial, a été mis à mal depuis deux ans et le début de la pandémie …
Je pensais que nous, l’être humain, comprendrions grâce à cette pandémie l’importance du partage, de l’empathie, de l’aide à l’autre, que nous repenserions notre façon de consommer, de nous comporter ; malheureusement nous avons vite retrouvé nos habitudes de surconsommation inutile et notre égoïsme … Notez que je m’inclus dans ce constat …
J’espère que c’est la bonne, que nous allons pouvoir reprendre le rythme mensuel de nos sorties en tandem, cela fait huit ans que j’ai lancé ce partenariat avec Marie-Louise et comme je l’écris souvent, ce n’est pas par altruisme : je prends autant de plaisir à rouler en tandem que mes coéquipiers, le partage est total.
Nous nous sommes donc retrouvés cet après-midi au Foyer Marie-Louise à Gratentour pour une petite sortie, il faut reprendre ses marques, reprendre l’ « entraînement » car le sport est aussi de la partie.
Camille et Cédric sont là, je fais la connaissance de Tatiana, les deux tandems Marie-Louise seront de sortie avec moi avec Bruno qui va pédaler malgré une inflammation du genou qui commence à durer et Rowen, une jeune recrue bien bâtie … Camille est toujours aussi volubile et si attachante, nous plaisantons aussi sur son vocabulaire, elle me dit qu’elle fait attention à ce qu’il soit moins « fleuri » …
Tatiana, comme Cédric, a du mal à bien s’exprimer, ou nous avons du mal à les comprendre, mais la communication est bien là, je comprends qu’elle a 23 ans, habite Pamiers, je lui parle de Varilhes, Verniolles, du Col des Marous ou encore du site de Labouiche qu’elle connaît. Je n’avais pas vu Cédric depuis un bon moment, il s’est laissé pousser la barbe, comme moi, nous plaisantons sur ça.
Cédric roulera avec moi sur la première partie de la balade, Camille ensuite, mon vélo est trop haut à l’arrière pour Tatiana.
Nous partons par les cyclables vers Pechbonnieu et allons rapidement rejoindre Castelginest par les chemins ruraux puis les cyclables avant de rouler un petit moment le long de L’Hers (où nous ferons notre pause ravitaillement), les terrains sont bien secs, jusqu’à Bruguières. Et donc nous avons dû remonter sur le coteau pour revenir sur Gratentour, un bon petit pourcentage à gravir ...
Une bonne balade de 13,5 km, les sourires étaient bien là à l’arrivée, sur toutes les lèvres, gage d’une sortie réussie !
Journée Ô Gravel
Ô Gravel organise pour ses adhérents une dizaine de rendez-vous par sous forme de sorties plutôt familiales (il n’y a rien de préjoratif ou condescendant à ça, le sport est bien là !) ou de sorties pus sportives (il n’y a rien de prétentieux à ça, c’est le kilométrage qui varie).
Nous voulions profiter du soleil encore bien présent, deux circuits ont été proposés, l’un au départ de Garidehc, siège de notre association, l’autre de Roquesérière, pour nous retrouver vers midi chez nos amis de la brasserie TANIS pour un pique-nique amélioré et une bonne bière …
Départ donc ce matin pour Alphonse, Jacques, Ariana, Chloé, Astrid, Édouard, Charlotte, Jean-Christophe, Estelle, Bruno, Julien, Lucile, Christophe et Bastien à Garidech à 9h30 pour une collation, avant de partir sur la circuit d’une soixantaine de kilomètres, reconnu par Jacques quelques jours avant.
Notre secteur est bien vallonné, les participants ont eu droit à quelques bonnes pentes pour rejoindre la Forêt de Buzet avant de partir vers Buzet-sur-tarn et retrouver le relief à Roquesérière …
Certains sont venus en vélo ou en train de Toulouse ou de Tournefeuille nous rejoindre.
Pour le circuit « familial » qui lui aussi malgré tout a présenté un bon dénivelé positif cumulé, ce sont Fabrice, Corinne, Christel, Albin, Cédric, Stéphanie, Fulbert, Éloïse, Patrick, Christine, Philippe, Judith (tous les quatre sont venus de Garidech en vélo et sont repartis de même), Sylvie et Thierry qui se sont donnés rendez-vous à Roquesérière pour une circuite d’environ 27 km.
Gravel, VTT, VAE, pas de restrictions ou de sectarisme dans notre association, nous pratiquons tous le vélo avec des pneus plus ou moins gros … Gravel ou pas, la question ne se pose donc pas : si quand tu rentres de sortie, tu n’as pas mal au dos, tu ne te sens pas « cassé », c’est que tu as le bon vélo, quel que soit le type de terrain. Et les chemins du coin peuvent un peu secouer …
Il faut le noter aussi, nous avons régulièrement une bonne présence féminine sur nos sorties. Le monde du vélo est encore, comme bien d’autres sports, bien trop machiste mais le Gravel, la pratique de la longue distance permettent de casser quelque peu cette « domination » masculine et nous sommes ravis à Ô Gravel de cette mixité sur nos sorties …
Le timing a été très bon puisque tous les participants se sont retrouvés ensemble sur le circuit entre Roquesérière et Azas et ont rejoint ainsi la brasserie Tanis à Garrigues où nous avons pris notre pique-nique.
Le coin est vallonné mais très nature, l’urbanisation n’est pas trop poussée, l’activité agricole est présente et il y a de jolis bois, la nature est bien là, nous ne sommes pourtant pas loin de la grande agglomération …
La journée a été appréciée par tous, nous n’avons pas cherché l’exploit même si le sport était bien là, la journée a été bien remplie dans ce sens, la convivialité et le partage ont été les mots d’ordre de toute la journée.
Photos partagées par Jacques et Édouard (merci à eux) :
Testament d’une bicyclette / Sylvain Grevedon
Si un vélo pouvait communiquer ! Matricule 03754, un deux-roues en mode partagé, nous raconte au soir de sa vie de machine, son odyssée sur l'asphalte parisien, au gré des emprunts par des milliers de mains, fesses, cuisses et pieds de tailles et formes différentes, jusqu'à sa rencontre avec une anatomie parfaite qu'il n'aura de cesse de chercher à retrouver. Lancé dans le rythme infernal d'une grande métropole, confronté à la maltraitance, au vol et au risque permanent d'accident, totalement dépendant de celles et ceux qui l'empruntent, 03754 va sillonner Paris en tous sens jusqu'à ce que sa quête prenne un tournant inattendu. Après tout, les objets ont peut-être une âme.
Le vélo / René Fallet
« J’aime le vélo. Comme dans pas mal d’histoires d’amour, il ne me le rend pas beaucoup. Ce n’est pas grave. Ce n’est qu’une femme, une jolie femme, ce beau vélo de creux et de bosses. Capricieux et brillant. De soleil et de pluie. De larmes et de joie. Avec lui, s’il y mettait un peu du sien, j’irais jusqu’au bout du monde.» Caustique, fantasque, provocateur, avec une sensibilité toujours à fleur de peau, René Fallet rend ici un hommage appuyé à la bécane, au biclou, à la bicyclette, le vélo, la Petite Reine. En son honneur, il créa en 1968 une pseudo-course cycliste, les Boucles de la Besbre, au règlement particulier puisque les échappées étaient interdites, le vainqueur connu d’avance et les arrêts bistrot obligatoires. Publié en 1992, Le Vélo est réédité par les Éditions Denoël à l’occasion du centième Tour de France. Agathe Fallet y a ajouté quelques textes de l’auteur publiés dans différents journaux de l’époque.
Ne dites pas : « J'ai un vélo », si vous possédez une chose informe munie de pneus ballons, d'une sonnette et d'un porte-bagages, vous feriez rire le monde, le monde merveilleux du vélo.
Vous n'avez qu'une bicyclette.
Le vélo, c'est une femme.
La bicyclette c'est un « travelot » en bottes d'égoutier.
Ce n'est pas le cheval qui est la plus belle conquête de l'homme, c'est le vélo. Il n'y a pas de boucheries vélocipédiques.
Là où leurs mains se tiennent / Grégory Nicolas
Quand le casque a explosé et a quitté sa tête, le réalisateur a hésité à changer de caméra. Finalement, il est resté sur cette image. Jean-Baptiste reposait sur le ventre. Ses membres semblaient désarticulés, comme ces mains collantes que l’on jette et qui dégringolent des vitres. La voiture qui le suivait s’est arrêtée à quelques centimètres de lui. Le médecin a fendu la foule des photographes qui s’amassaient autour du champion.
À proprement parler, ce n’est pas un roman sur le vélo, mais il est beaucoup question de vélo.
Il y a des histoires d’amour.
Il y a des histoires de famille.
Il y a le parcours initiatique d’un champion.
Il y a toute la drôlerie et la fraîcheur de Grégory Nicolas.