Toulouse Sud-Est – Also in english
Toulouse Sud-Est – Also in english
Je continue mes pérégrinations à travers les quartiers de Toulouse avec les quartiers administratifs Pont des Demoiselles – Montaudran – La Terrasse (comprenant aussi L’Ormeau et Malepère, Rangueil – Sauzelong – Pech-David – Pouvourville et Saint-Michel – Le Busca – Empalot – Saint-Agne).
J’ai été en bonne compagnie sur une partie de parcours, jusqu’à Rangueil et après les dénivelés de Pech-David, Pascal m’a accompagné.
On peut prendre de la hauteur dans Toulouse, et de façon pentue, exemple très concret avec le Chemin des Canalets avec une pente moyenne de plus de 11 % et un pic dans les 20 % et qui mène à Pech-David, point culminant de la ville à 260m (Jolimont culmine à 193 m), reputé pour ses coteaux tournés vers le Lauragais, propices à la randonnée à pied ou à vélo (le coin sera très vallonné). Tous les accès à Pech-David sont plutôt pentus, nous avons pu le (re)vérifier aujourd’hui. Il y a quelques bons pourcentages aussi du côté des hauts de Bonnefoy, de Jolimont, Bonhoure, La Coquille ou de la Côte Pavée …
Pech-David
Pouvourville
Le Complexe hospitalier de Rangueil y surplombe Toulouse, un téléphérique le relie à l’Université de Toulouse – Rangueil Paul Sabatier, et de l’autre côté passe au-dessus de la Garonne pour rejoindre le nouvel Oncopôle de Toulouse, pôle de recherche sur la cancer réputé, bâti sur les vestiges de l’ancienne AZF, dont l’explosion en 2001 a marqué la ville et la région.
L’Université de Toulouse date tout de même de 1229. C’est dans les années 60 que le complexe universitaire de Rangueil va prendre forme. L’E.N.A.C., Sup’Aéro, le C.N.E.S., le C.R.E.P.S. y ont aussi leurs bâtiments. Paul Sabatier enseigna à Toulouse et fut prix Nobel de Chimie en 1912.
Le campus occupe 124 ha et borde le Canal du Midi.
Deux coins que j’adore, même si l’un des deux est peuplé d’une faune un peu particulière mais pas agressive : l’Île du Ramier et ses anciens greniers à poudre et l’Île Saint-Michel avec son superbe point de vue sur la Garonne et le Pont Neuf.
Écluse Saint-Michel
l’Île du Ramier abrite aussi la Cité Universitaire et le Stade Daniel Faucher, la piscine Nakache et le Stadium.
Daniel Faucher (1882-1970) a été géographe, Professeur puis Doyen de l’Université de Lettres de Toulouse.
Alfred Nakache (1915-1983) a été nageur et joueur de Water-polo et a été déporté à Auschwitz pendant la Seconde Guerre avec son épouse et sa fille. Il en est un des survivants. Il a été plusieurs fois champion de France et d’Europe et a participé aux J-O de Berlin.
« Je sors de la tombe. Il faut avoir vécu la vie de ces camps pour s'imaginer ce que c'était. Quand on fera le compte des rescapés et des manquants, on aura du mal à en croire les chiffres. De 85 kilos, je suis tombé à 61, et je ne dois la vie qu'à ma volonté d'en sortir, de ne pas manger d'immondices ou de cadavres malgré la faim. Je pèse actuellement 70 kilos. »
Parlant de sa femme et sa fille qui ont certainement été gazées dès leur arrivée au camp :
« Aucune nouvelle depuis que nous avons été séparés sur le quai de la gare. Je conserve un faible espoir, un espoir tout de même. Mais toutes les femmes, les enfants et tous les inaptes ont été passés au four crématoire. »
Il retrouvera la compétition et le haut du classement puisqu’il participera aux Jeux Olympiques de Londres en 1948.
Île du Ramier
Depuis que le Parc des expositions a été délocalisé au M.E.E.T. du côté de Beauzelle, toute cette zone est en réhabilitation, notamment nature, souhaitons que la piscine Nakache soit aussi rénovée et continue de faire le bonheur l’été des jeunes toulousains, j’ai eu l’occasion d’y aller quelques fois enfant.
Ne pas manquer les trois jardins, Grand-Rond, Palais Royal (avec ses Ginkgo biloba) et Jardin des Plantes (où se trouve le Museum d’Histoire naturelle), à traverser à pied … J’y suis déjà passé lors de la balade centre et est Toulouse. Quand j’étais enfant, la sortie au Jardin des plantes, avec ses animaux, était toujours très attendue et très appréciée.
Je l’ai déjà écrit : l’origine du nom du quartier du Pont des Demoiselles n’est pas sûre. Il pourrait tirer son nom de la Guerre des demoiselles en Ariège, la population du quartier ayant des liens ariégeois ; il aurait pu aussi s’appeler d’abord Pont des Putes … Je n’emploie pas ce mot. Elles sont pourtant plutôt localisées dans d’autres quartiers … Encore du côté de Bayard ou de la Place de Belfort. Ou vers Fondeyre, le M.I.N., les zones de frêt camion … Je n’écris pas que nos amis routiers sont portés sur ce genre de consommation, je note juste cette réalité géographique …
Le Busca tient son nom du château (rasé en 1859) de la famille de Busca, riches propriétaires. La métaire du château se tenait dans le quartier. La proximité de bois de saules serait à l’origine du nom du quartier voisin de Sauzelong (« saouzelong », saule allongé). Le poète Henry Montaut (Anric del Busca, 1862-1909) a vécu dans ce quartier.
« De bièro, de clareto, E de bouno piqueto De l'an de la Coumeto Boudiou ! que vaou m'en embuca Per la Balôcho del Busca »
On peut trouver des maisons cossues dans tous les quartiers de Toulouse, on en trouve un grand nombre au Busca, notamment du côté du Musée Georges Labit, musée des Arts de l’Asie et de l’Égypte antique.
Musée Georges Labit
J’ai terminé par Montaudran, quartier en plein renouveau. La piste d’envol a été en partie conservée et intégrée au nouveau quartier. L’aéroport de Montaudran, construit en 1917 par Pierre Latécoère, a vu la naissance de l’aviation civile et l’émergence de l’industrie aéronautique. Les avions de l’Aéropostale pilotés par Mermoz ou Saint-Exupéry y prenaient leur envol.
C’est là qu’on pourra aussi visiter la Halle de la Machine ou L’envol des pionniers.
De l’autre côté de la voie ferrée, sur l’Avenue Louis Bréguet, ne manquez pas le détour au n°55 pour aller voir le 50cinq, lieu dédié au street-art.
Piste de Montaudran
Encore un joli gribouillis sur la carte. Il me reste à parcourir les quartiers Ouest et Rive Gauche. Ensuite, en fonction de la saison, peut-être que je m’amuserai à continuer mes balades dans les quartiers toulousains en privilégiant les rues où je ne suis pas passé …
Toulouse Sud-Est – Also in french
I continue my peregrinations through the districts of Toulouse with the administrative districts Pont des Demoiselles - Montaudran - La Terrasse (including also L'Ormeau and Malepère, Rangueil - Sauzelong - Pech-David - Pouvourville and Saint-Michel - Le Busca - Empalot - Saint-Agne).
I was in good company on part of the route, up to Rangueil and after the height differences of Pech-David, Pascal accompanied me.
You can get some height in Toulouse, and in a steep way, a very concrete example with the Chemin des Canalets with an average slope of more than 11% and a peak in the 20% and which leads to Pech-David, the highest point of the city at 260m (Jolimont culminates at 193 m), known for its slopes turned towards the Lauragais, favourable for hiking or cycling (the area will be very hilly). All the accesses to Pech-David are rather steep, as we could (re)check today. There are also some good gradients on the side of the hauts de Bonnefoy, de Jolimont, Bonhoure, La Coquille or de la Côte Pavée...
Pouvourville
The Rangueil hospital complex overlooks Toulouse, a cable car connects it to the University of Toulouse - Rangueil Paul Sabatier, and on the other side passes over the Garonne to reach the new Oncopôle de Toulouse, a renowned cancer research centre, built on the remains of the former AZF, whose explosion in 2001 left its mark on the city and the region.
The University of Toulouse dates back to 1229. It was in the 1960s that the Rangueil university complex took shape. The E.N.A.C., Sup'Aéro, the C.N.E.S. and the C.R.E.P.S. also have their buildings there. Paul Sabatier taught in Toulouse and was awarded the Nobel Prize for Chemistry in 1912.
The campus occupies 124 hectares and borders the Canal du Midi.
Université Paul Sabatier
C.R.E.P.S.
Two places I love, even if one of them is populated by a rather peculiar but not aggressive fauna: the Ile du Ramier and its old gunpowder stores and the Ile Saint-Michel with its superb view of the Garonne and the Pont Neuf.
The Île du Ramier is also home to the Cité Universitaire and the Daniel Faucher Stadium, the Nakache swimming pool and the Stadium. Daniel Faucher (1882-1970) was a geographer, professor and then Dean of the University of Letters in Toulouse.
Alfred Nakache (1915-1983) was a swimmer and water polo player and was deported to Auschwitz during the Second World War with his wife and daughter. He is one of the survivors. He was several times French and European champion and participated in the Olympic Games in Berlin.
"I've come out of the grave. You have to have lived through life in those camps to imagine what it was like. When you count the number of survivors and missing persons, you can hardly believe the figures. From 85 kilos, I fell to 61, and I owe my life only to my will to get out, not to eat filth or corpses despite the hunger. I currently weigh 70 kilos.”
Talking about his wife and daughter who were certainly gassed as soon as they arrived at the camp:
"No news since we were separated on the station platform. I still have a little hope, a hope all the same. But all the women, children and unfit people were put into the crematorium.”
He returned to competition and the top of the rankings when he took part in the 1948 London Olympic Games.
Since the Exhibition Centre was relocated to the M.E.E.T. in Beauzelle, the whole area is being renovated, especially the natural area. Let's hope that the Nakache swimming pool will also be renovated and will continue to be a source of pleasure for the young people of Toulouse in the summer, as I had the opportunity to go there a few times as a child.
Don't miss the three gardens, Grand-Rond, Palais Royal (with its Ginkgo biloba) and Jardin des Plantes (where the Museum of Natural History is located), which you can cross on foot... I've already been there during the tour of the centre and east of Toulouse. When I was a child, the outing to the Jardin des Plantes, with its animals, was always much awaited and much appreciated.
Jardin des plantes
I have already written about it: the origin of the name of the Pont des Demoiselles district is not sure. It could be named after the War of the Damsels in Ariège, the population of the district having Ariège links; it could also have been called Pont des Putes ... I don't use this word. They are however rather located in other districts... Still on the side of Bayard or the Place de Belfort. Or towards Fondeyre, the M.I.N., the trucking areas ... I'm not writing that our trucking friends are prone to this kind of consumption, I'm just noting this geographical reality ...
Le Busca takes its name from the castle (razed in 1859) of the Busca family, rich owners. The metary of the castle was held in the neighbourhood. The proximity of the willow woods is said to be the origin of the name of the neighbouring district of Sauzelong ("saouzelong", elongated willow). The poet Henry Montaut (Anric del Busca, 1862-1909) lived in this neighbourhood.
"De bièro, de clareto, E de bouno piqueto De l'an de la Coumeto Boudiou ! que vaou m'en embuca Per la Balôcho del Busca".
You can find wealthy houses in all the districts of Toulouse, and there are a large number of them in Busca, particularly near the Georges Labit Museum, the Museum of Asian and Ancient Egyptian Arts.
I finished with Montaudran, a district in full renewal. The runway has been partly preserved and integrated into the new district. Montaudran airport, built in 1917 by Pierre Latécoère, saw the birth of civil aviation and the emergence of the aeronautics industry. The Aéropostale planes piloted by Mermoz and Saint-Exupéry took off from there.
This is where you can also visit the Halle de la Machine or L'envol des pionniers.
On the other side of the railway, on Avenue Louis Bréguet, don't miss the diversions at n°55 to see 50cinq, a place dedicated to street-art.
Another nice doodle on the map. I still have to go through the West and Left Bank districts. Then, depending on the season, maybe I'll have fun continuing my strolls in Toulouse's neighbourhoods, favouring the streets I haven't been to before...
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Ancienne caserne Niel
Canal du Midi
VTT sur les coteaux du Lauragais au départ de Péchabou
Superbe boucle faite en très bonne compagnie avec Pascale et Pierre-Yves qui connaît plutôt bien le coin et a servi de guide. Merci Pierre-Yves !
Un beau florigèle de sentiers en sous-bois avec quelques portions en crête avec vue sur la Montagne Noire, les Pyrénées, les vallées de l’Ariège et de la Garonne, des portions du GR653, de sentiers balisés ou de traces plus sauvages, nous avons croisé ce matin deux chevreuils.
On passe à Pompertuzat, Deyme, Montbrun-Lauragais et son joli moulin, Espanès, au très joli site de Notre-Dame des Bois avant de suivre le ruisseau du même nom pour rallier Clermont-le-Fort. Pour ceux qui ne connaissent pas, pousser jusqu’à Clermont-le-Fort pour le superbe point de vue. On suit ensuite la rive droite de l’Ariège, superbe et sauvage, pour passer à Lacroix-Falgarde et rejoindre le confluent avec la Garonne. On remonte ensuite sur les coteaux le long du ruisseau d’Auzil jusqu’à Vigoulet-Auzil. On reprend le GR6353 du côté de Mervilla avant de terminer la boucle par Castanet-Tolosan.
Circuit ombragé très varié par les terrains, la végétation, le relief (ces coteaux sont pentus et parfois raides), certains passages sont aussi plus techniques.
La trace : https://www.visugpx.com/RdpvIW2VWa
Pour les amateurs, ne manquez pas le Run and Bike de Péchabou : https://www.runandbikepechabou.fr/
Pierre-Yves est mon mentor question VTT, Mon pater vetetis spiritualis, c’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier, ou plutôt la cale à la pédale quand je m’y suis mis sérieusement en 95 (1995, au siècle dernier, à la grande époque SUNN de Miguel Martinez, Christophe Dupouey, Nicolas Vouilloz ou Caroline Chausson). J’ai bien mordu ! On a pas mal roulé ensemble sur ces coteaux quand j’habitais Toulouse, ou sur la région (je me souviens d'une Birado où nous avions pas mal pédalé avec nos deux titanes semi-rigides, lui sur son Marin et moi sur mon Muddy Fox). Et je reviens toujours avec grand plaisir dans ce secteur si propice à la pratique du VTT, souvent au départ de Pech-David, j’en ai déjà parlé dans ces pages. Il y a de quoi faire tout le long du GR653 ou en partant vers l’Ariège. Peut-être bien le plus beau coin si proche de l'agglomération ...
Le Grand Toulouse est entouré de pas mal de coins assez proches, paradis du VTT : ces coteaux du Lauragais, le secteur de Bouconne, le Nord vers Montastruc et Buzet, Villemur-sur-Tarn, etc. Les coteaux et le relief, les bois et forêts, l’activité agricole, tout cela contribue à préserver des coins naturels et sauvages aux portes de la grande agglomération, propices à la randonnée en tous genres.
Et à peine un peu plus loin, comment ne pas parler de la Montagne Noire, le Gaillacois et Cordes-sur-Ciel, Bruniquel, etc.
L’élève n’a pas dépassé le maître et ne le dépassera pas, je le savais, Pierre-Yves est comme Dominique, toujours impressionnant sur le vélo. C’est pour cela que je veux un jour rouler avec les deux, c’est toujours comme dans la chanson de Brassens, moi derrière et eux devant, mais avec eux deux ensemble, je peux sortir les sangles et m’accrocher à leurs deux vélos sans qu’ils s'en rendent compte, souci quand même dans les sentiers sinueux …
Ça existe, la preuve, mieux que le VTTAE, pas de problème de gestion de batterie :
Un peu d’Histoire
Notre-Dame des Bois
La petite statue en bois polychrome a été datée du début du XIIIe siècle d'après son style qui est celui des vierges romanes mais avec un certain nombre de détails indiquant déjà le gothique commençant.
Les troubles de l'époque, les chevauchées du prince Noir, du comte de Foix ou du comte d'Armagnac, semblent avoir détruit le premier sanctuaire élevé au milieu des bois sur un chemin descendant vers l'Ariège. La statue aurait alors été cachée sous terre. C'est là que s'introduit la légende conservée par la tradition locale.
À cet endroit, un jeune taureau quittait souvent le reste du troupeau pour venir gratter de ses sabots, la terre près d'une touffe de genévriers.
Le bouvier le suivit un jour et vit l'animal contempler à ses pieds une petite statue de bois de la Sainte Vierge avec l'enfant Jésus. Cette découverte provoqua l'enthousiasme général mais quand on voulut porter la statue en procession dans les paroisses voisines, l'attelage s'arrêta à la limite de Clermont et revint à toute vitesse vers le lieu de la découverte où fut construite une nouvelle église champêtre.
Ce monument subit de nombreuses vicissitudes au cours des siècles. Il eut une vie propre avant d'être rattaché au clergé de Clermont.
Ce qui restait de l'ensemble conventuel fut vendu, sous le Directoire, à un particulier qui le démolit et fit disparaître jusqu'aux fondations.
La statue fut une nouvelle fois cachée par une femme qui la restitua au curé de Clermont.
Le pèlerinage ne fut autorisé qu'à partir de 1 810 et rassembla les fidèles d'Aureville, Goyrans, Venerque, Issus, le Vernet, Corronsac, Rebigue et Auragne dont on retrouve les images sur le grand arc de l'église de Clermont.
Après la seconde guerre mondiale, il ne restait pas grand-chose du sanctuaire ; la commune acheta le terrain où se rassemblaient les fidèles et le curé Labit fit construire le petit oratoire que l'on voit aujourd'hui, inauguré en 1951.
La vieille statue reste cachée chez une habitante du village. Elle n'est sortie qu'une fois par an, autour du 30 avril, pour le pèlerinage.
Tiré de l'opuscule « Notre-Dame des Bois de Clermont » de Geneviève Durand-Sendrail, publié par les Amis de Clermont le Fort (2004) – La Dépêche du Midi
Le pont métallique de Lacroix-Falgarde : un pont construit par l’un des disciples de Gustave Eiffel
Posé en travers de la rivière Ariège, tel un membre arraché du squelette métallique de la Tour Eiffel, le pont en fer de Lacroix-Falgarde attend patiemment que l’on se penche avec bienveillance sur son sort. Son histoire plaide amplement en sa faveur.
Sa première évocation est consignée dans le rapport des délibérations du conseil général de la Haute-Garonne où il est mentionné en séance du 23 août 1893 une « décision de principe pour la construction d’un pont métallique à Lacroix-Falgarde moyennant le concours des communes intéressées (Lacroix-Falgarde et Pinsaguel, NDLR) ».
Cet ouvrage d’art à une voie, deux travées solidaires de 110 m d’ouverture totale et aux rampes d’accès aux abords sur une longueur de 473 mètres, était inauguré le 25 avril 1903. Il était l’œuvre de l’entreprise Kessler et Cie, basée à Argenteuil dans le Val d’Oise.
Cette société appartenait à l’ingénieur Émile Nouguier, celui-là même à qui Gustave Eiffel racheta le brevet de son projet d’une tour métallique de 300 m de hauteur destinée à l’exposition universelle de 1889, qu’il conçut avec ses comparses Maurice Koechlin et Stephen Sauvestre
À Lacroix-Falgarde au bout de l’avenue des Pyrénées, ce pont métallique est donc l’héritage de toute l’expertise de l’ingénieur Nouguier devenu – chez son employeur Gustave Eiffel – l’un des plus éminents spécialistes en charpente métallique.
Après plusieurs décennies de bons et loyaux services, l’incendie d’un véhicule volé en 2010 ayant endommagé la structure du treillis et son système de rivetage à chaud, imposait pour des raisons de sécurité sa fermeture aux véhicules.
Depuis ce sinistre, des grilles barricadent l’accès depuis les deux rives et la nature qui a horreur du vide étire chaque jour davantage son long tapis anarchique de verdure.
Résolue à ne pas voir disparaître ce patrimoine architectural, la municipalité cruci-falgardienne déploie toute son énergie pour sauver ce pont, propriété du conseil départemental de la Haute-Garonne. Mais se pose le problème du financement de sa rénovation.
À ce jour les deniers publics manquent et le pont demeure toujours fermé au public. Il attend sa réouverture qui devrait s’inscrire – selon les orientations prises par les élus locaux – dans une démarche écoresponsable et citoyenne parce que tournée vers un mode de déplacement non-polluant alternatif à la voiture, une mobilité durable.
Henri Marcellin – La voie du Midi
D’un coteau à l’autre en vélo de garnotte autour de Toulouse
Boucle de 90 km (plus de 100 bornes pour sortir cette trace "propre") avec de bonnes portions gravel ou de pistes cyclables ralliant les coteaux du nord-est toulousain de la vallée du Girou aux coteaux du Lauragais du côté de Pech-David.
On longe d’abord le Girou (rencontre insolite avec un ragondin albinos, je n’ai pas eu le temps de sortir l’appareil photo) pour monter à Lapeyrouse-Fossat et basculer sur la vallée de la Garonne. On passe à Launaguet, on va chercher le canal latéral à la Garonne, on suit le canal de Brienne pour arriver sur les berges de Garonne en face du dôme de La Grave. Ensuite, on passe à l’île du Ramier et son superbe pôle nature. Là, on prend le chemin des Étroits et on attaque le chemin des Canalets avec ses premiers 200 m avec une pente à 24 % (la côté fait 850 m pour 12 % de pente moyenne) … Je pense que c'est "la" pente de l'agglomération toulousaine, je voulais y passer, le 44-42 a été bienvenu ...
On arrive à Pech-David, où passe le GR 653. De nombreuses possibilités en VTT dans le coin.
Passage à Ramonville pour aller rouler le long du canal du Midi. On reprend les coteaux à Odars, on passe à Lauzerville, de nombreux chemins existent dans le coin …
On va ensuite rejoindre le Girou du côté de Verfeil en passant par Aigrefeuille, Dremil-Lafage et Gauré. Fin du circuit sur les terres de Riquet.
Traversée de Toulouse très agréable par le canal ou le long de la Garonne. Le soleil présent sur la région a bien séché les chemins et a apporté un petit avant-goût de printemps avec les premières violettes.
Le vent s’est levé et a soufflé fort et de face sur le retour, dur …
Toujours un dénivelé cumulé beaucoup plus important sur mon GPS qu’à la publication sur VisuGPX, pareil pour la vitesse moyenne, même si ce n’est pas si me préoccupe quand je roule, c’est un peu contrariant …
De superbes vues sur les coteaux, la vallée de la Garonne, les bords de canaux sont très agréables. La traversée de Toulouse par les canaux ou le log de la Garonne est très agréable.
L’île du ramier est un petit écrin de nature en pleine ville, même si la faune qu’on peut y rencontrer est un peu particulière …
J’ai déjà parlé sur ce blog des coteaux de Pech-David et des nombreuses possibilités qu’ils offrent à la pratique VTT ou gravel, que ce soit en suivant le GR653 ou en partant vers l’Ariège.
Les coteaux du côté d’Escalquens, Odars, Lauzerville présentent aussi de nombreux chemins ou sentiers.
On trouve facilement et rapidement des coins de nature aux portes de l’agglomération toulousaine.
Je suis repassé dans des coins que je connais à VTT et je me suis régalé à y passer en vélo de garnotte, le circuit m’a aussi permis d’aligner plus de bornes … Quand je roule en VTT du côté de Pech-David ou d'Escalquens, j'y vais en voiture ...
Sur un sujet plus technique, le 1x11 est vraiment judicieux pour cette prtaique ou en tout cas la mienne. D'ailleurs, je suis aussi passé au mono plateau 1x12 pour mon VTT avec un belle galette de 50 à l'arrière, test la semaine prochaine du côté de Carcassonne et la montagne d'Alaric sur des terrains réservés au VTT ...
La trace du jour : https://www.visugpx.com/cnZy012pzr
Toujours sur un autre sujet (j’aime disgresser), la longue distance, je me suis lancé cette année dans deux défis.
Le premier est de participer à l’ultraVTT Causses et vallée Lot Dordogne à Cahors le 14 avril, et être finisher … Mon ami Dominique s’y est inscrit aussi, Fulbert et Cédric sur le trail 87 km, Philippe et Hervé sur le 87 km VTTAE …
J’ai déjà écrit sur le sujet : 180 km de VTT entre Cahors et Gramat le long de la vallée de la Dordogne, départ à 3h00 du matin, ça fait rêver … J’y serai, je pars un peu vers l’inconnu, 180 bornes de VTT c’est quand même quelque chose, j’espère faire ça en moins de 18h …
Deuxième défi : rallier l’île d’Oléron par le canal de Garonne et la Gironde via la pointe de Grave et Royan et avec quelques portions gravel (400 km avec passage par le bac) sur la journée en juillet avec départ à 0h00, arrivée en fin d'après-midi …
Mais pourquoi faire ça ? Je ne sais pas si j’ai une explication à cela.
Je ne suis pas un drogué du vélo, je n’ai pas besoin de rouler 3 fois par semaine pour avoir ma dose, je me fiche du chrono, de la perf, même si bien sûr j’aime accrocher les potes ou un autre cycliste que j’ai vais rencontrer sur une sortie.
Pour moi, ce n’est pas une question de performance sportive, c’est plus, même si je le fais en solo, une expérience de vie, une étape, on se construit à travers ce genre d’expérience, mais à 50 ans passé. Ce n’est pas non plus une pratique par procuration, les gars qui font de l’ultra en bike-packing sur la TCR ou en solo à travers le monde me font bien sûr rêver mais sans regret, j’apprécie ma vie ici, aux côtés de ma tendre et de mes enfants.
Mais le vélo fait partie de ma vie, à mon petit niveau, il m’accompagne partout.
Je n’en serai pas maître, mais je l’écris aujourd’hui, j’aimerais accrocher un jour le record de Monsieur Robert Marchand, un sacré monsieur …
Coteaux toulousains
Circuit de 60 km fait avec Stéphane, qui débute à Rangueil au point de départ du GR653, qui monte sur Pech-David pour aller vers Clermont-le-Fort via Pechbusque, Mervilla, Aureville et les berges de l’Ariège. Un peu de goudron après Aureville et après le bois de Notre-dame des bois pour aller chercher quelques chemins sympas. Retour par Corronsac.
Un bon aperçu de ce que peut offrir ce magnifique coin … De beaux panoramas sur la vallée de la Garonne, l’Ariège ou les Pyrénées, et du relief …
Retour aux sources et salut amical à Pierre-Yves : c’est avec lui que je me suis mis au VTT sérieusement il y a 20 ans, il m’a fait découvrir ces coteaux toulousains et la Montagne Noire. Un grand gars bien sympathique. Merci à lui !
J’en profite pour saluer amicalement tous les gars (et filles) avec qui j’ai roulé ou roule régulièrement (ou moins) et que je remercie d’avoir partagé ou de partager avec moi ces moments conviviaux et sportifs (ce n’est pas incompatible) : Bertrand, Christophe, Dominique, Eddy, Hervé, Hugo, Jean-Luc, Jean-Marie dit « Le Vieux », Laurent, les Nicolas, Patrice, Patrick, les Philippe, Stéphane, Xavier, Yannick, la Garidech Farfelu’s Team (Pascal, Cyril, Tony), sans oublier Bruno de la M.A.S. Marie-Louise et les résidents avec qui je roule en tandem, Thierry et Pierre, B.E. avec qui j’ai roulé avec mes élèves et les parents d’élèves non nommés ici qui ont accompagné lors des sorties VTT que j’ai organisées pour ma classe. Salut amical aussi à ceux que j'aurais oubliés ...
La trace : http://www.visugpx.com/?i=OzuHK1kr5U