Soleil - Corbières - Batterie
VTT avec Bastien du côté de Conilhac-Corbières. Il y a un très joli petit massif entre Conilhac et Lézignan, en face de l’Alaric, on peut le comparer au Massif de la Clape à Gruissan, sans la mer, ou à certains coins de Provence, sans Marcel Pagnol, mais avec les senteurs des plantes méditerranéennes de la garrigue et du maquis. Et même sans la mer, ce massif est très agréable, très nature, même si des éoliennes y ont été installées avec les pistes d’accès en conséquence, fait d’une multitude de petits sentiers, paradis du single.
J’ai déjà eu l’occasion d’y rouler en participant plusieurs fois aux randos organisées par la Fumade VTT depuis Lézignan vers l’Alaric (l’Alaric, c’est encore autre chose, très caillouteux, très pentu et plus haut …). Bastien voulait rouler au soleil, nous avons donc décidé presque au pied ou à la pédale levée (je l’ai pas mal employée celle-là ces temps-ci) d’aller vers le soleil pour lui faire découvrir ce joli coin.
Il y tellement de jolis coins dans notre région, propices à la randonnée à pied ou à vélo ...
Je ne roule pas en vélo électrique, je n’ai rien contre, je n’ai rien de condescendant envers les VAE, mais ce matin c’est la batterie de la voiture qui a lâché juste avant de partir … Petit détour donc pour aller chercher un batterie neuve et départ un peu plus tard …
Le massif approche les 200 m d’altitude, il n’y pas de gros dénivelés mais malgré tout c’est très vallonné, quelques pentes peuvent bien se sentir.
Quelques pistes plus larges traversent le massif, les sentiers sont soit en terre plutôt rouge, soit caillouteux, certains sont faits de dalles et de belles marches pierreuses.
La végétation varie entre garrigue, maquis, chêne vert, conifères vers l’Est et le Nord.
Le sentier qui fait face à l’Alaric et Fontcouverte (du côté du Rocher du Renard), au-dessus de la Garrigue de Montbrun, offre un superbe panorama sur la vallée et l’Alaric.
Côté Est, côté Lézignan, les sentiers sont plus ombragés et très ludiques.
Quelques vignes, quelques oliviers, sont plantés dans le massif, on en trouve en quantité aux abords, le vin des Corbières est un vin riche et de caractère. Grenache, Mourvèdre, Syrah, Carignan sont les principaux cépages.
Le vent est toujours présent dans le coin mais c’est habituel, il peut souffler très fort, c’est aussi pour cela que l’on y voit pas mal d’éoliennes, plus dans la vallée malgré tout.
VTT ou Gravel ? Aujourd’hui, j’ai roulé avec mon « vieux » Titus. Pour moi c’est un véritable vélo collector mais je tiens à rouler avec et si je l’ai pris aujourd’hui c’est parce que Bastien était aussi en VTT, sur les portions roulantes le Gravel est bien supérieur et va plus vite, j’aurai très bien pu passer tous les obstacles de la journée mais moins vite qu’en VTT. Quoique … Le Gravel est un 29 pouces avec des pneus plus étroits, je roule encore en 26 pouces en VTT (mon Titus roule toujours très bien, le 26 pouces est plus « rock’n’roll » que le 29), ça passe bien partout. Malgré tout, si vous avez deux vélos, prenez plutôt le VTT pour rouler dans ce coin et profiter plus facilement des portions caillouteuses …
Il y a par contre toujours un petit moment nécessaire de reprise en main du VTT après un usage régulier et long du Gravel dans le sens Gravel – VTT, j’ai toujours l’impression pendant quelques minutes de ne plus savoir piloter un VTT, c’est sans doute dû au cintre et aux roues plus petites. Le problème ne se pose pas quand je reprends le Gravel.
Plusieurs circuits sont balisés au départ de Lézignan-Corbières cela peut être un bon point de départ aussi.
La trace : https://www.visugpx.com/04hQDdeozK
Toulouse Est et Centre – Also in english
Saint-Sernin
Je continue mes pérégrinations toulousaines sur le thème « Je suis passé (presque) partout. », en tout dans tous les quartiers et en tous sens …
Toulouse compte 2020 rues, 501 impasses, 199 places, 187 chemins, 154 avenues et 79 ronds-points. Je ne vais pas passer dans toutes les rues …
Départ au pied ou à la pédale levée ce matin, j’avais initialement prévu autre chose mais un bout de ciel bleu m’a motivé et en une demi-heure, j’étais sur le vélo.
Oui, il est un peu farfelu ce projet de balade urbaine. Je ne sais pas s’il faut être un peu zinzin, ou avoir un peu trop pris de vent d’autan, ne le surnomme-t-on « vent des fous » … Ou alors faut-il être toulousain …
Le kilométrage n’est pas énorme, le dénivelé non plus même si dans certains quartiers de Toulouse, certaines rues peuvent être bien pentues, cela a été le cas aujourd’hui …
Mais ce n’est pas si facile : le rythme est perturbé (changements incessants de direction, photos, etc), c’est un peu rébarbatif dans certains coins, les rues se ressemblent, c’est interminable … C’est pourquoi je n’ose pas proposer ça et le fais en solo … Ça se joue aussi au mental cette succession de rues et de changements de directions …
C’est aussi une sorte de retour aux sources, mais sans nostalgie, juste un rappel de souvenirs, et aussi une vision de l’évolution de la ville et de ses quartiers par rapport à ce que j’ai pu connaître, et il y en a eu des changements …
Aujourd’hui, joli gribouillis sur la carte avec l’Est et le Centre de Toulouse : quartiers de démocratie locale Lapujade – Bonnefoy – Périole – Marengo – La Colonne (Raynal, Réservoir, Arago, 10 avril, La Gloire), Jolimont – Soupetard – Roseraie – Gloire – Gramont – Amouroux (Gramont, Cité Amouroux, Michoun, Fraternité, Hérédia, Surcouf, Juncasse, Argoulets, Roseraie, Coquille, Bonhoure Nord, Soupetard), Bonhoure – Guilheméry – Château de l’Hers – Limayrac – La Terrasse (Roucoule, Jean Chaubet, Camille Pujol, Coin de la Moure, Louis Vitet, Providence, Leygue Nord, Deltour, Sainte-Claire, Cité de l’Hers), Capitole – Arnaud Bernard – Carmes (incluant aussi Saint-Georges, Saint-Étienne), Amidonniers – Compans Caffarelli, Les Chalets – Bayard – Belfort – Saint-Aubin – Dupuy (incluant aussi Matabiau)
Parc Bonnefoy Marengo
Médiathèque
Jardin du Donjon du Capitole
Capitole
J’ai passé ma scolarité primaire dans le quartier Amouroux, à l’école Michoun où ma mère était institutrice. Mes grands-parents y ont aussi habité quelques années après avoir vécu Avenue de Lyon, leur immeuble y a été rasé, tout le quartier est en mutation, les immeubles sont murés, le projet Tour occitanie, très décrié, y est pour quelque chose … Pour ma part, je n’y adhère pas, et ce n’est pas cohérent avec les grands discours sur l’environnement, les diminutions des dépenses, le développement contrôlé, les discours sur l’austérité, etc.
À Périole se trouvait un très joli minigolf où nous allions de temps en temps quand j’étais enfant, c’était jour de fête.
Belfort, Bayard, sont encore aujourd’hui occupés par des travailleurs de la nuit … Même si ces populations se sont un peu délocalisées …
Toulouse ne manque pas de parcs et jardins publics, certains sont très discrets, il faut les trouver, ils sont enchâssés dans l’urbanisation. Dans l’Est, j’apprécie toujours de traverser Limayrac ou La Plaine.
La Cité de l’Espace est un incontournable de Toulouse. Les Argoulets et sa voie verte une bande verdure très appréciée.
Je ne peux pas développer le chapitre Histoire, il y aurait trop à écrire sur le Toulouse historique … Quelques « coins » moins prisés des guides touristiques qui méritent le détour pour l’anecdote historique :
- Le Rue de l’Homme Armé, d’abord appelée Rue du Sauvage, nom donné en allusion à la petite statue qu’y fit sculpter à a fin du XVème Peyronet Delfau, représentant un « sauvage armé d’une massue », pour servir d’enseigne à une de ses auberges, très nombreuses à l’époque dans ce quartier.
- L’Hôtel de pierre, Hôtel de Bagis, 25 Rue de la Balbade, fait de pierres et non de brique, ce qui était unique au XVIIème à Toulouse.
- La Fontaine d’Urbain Vitry, Place de la Trinité.
- L’ancienne morgue devenue buvette Port de la Daurade. L’activité économique portuaire y était importante, les noyades fréquentes …
- Les Filtres, que je cite souvent dans mes balades toulousaines.
- L’Île Saint-Michel.
- Le parc de l’Observatoire à Jolimont, où est érigé l’obélisque commémoratif de la bataille de Jolimont, bataille napoléonienne du 18 avril 1814 face aux armées combinées anglaises, espagnoles et portugaises, conduites par le Duc de Wellington. Bataille qui opposa 42 000 soldats de l’armée française à 52 000 soldats ennemis et fit tout de même quelques morts mais qui historiquement et politiquement ne servit à rien puisqu’il n’y eut officiellement ni vaincus ni vainqueurs …
- La Tour Maurand, 56 Rue du Taur, vestige de l’architecture civile romane de la ville. Elle est qualifiée de « célèbre » sur la plaque apposée sur son mur, très franchement seul son côté touristique est intéressant.
- La Rue Neuve, qui ne vaut le détour que parce qu’elle est sans doute la rue la plus étroite de Toulouse, mais est bien placée dans le Toulouse historique.
Toulouse mérite sans aucun doute la halte ou le détour touristique, comptez 3 jours pour en avoir un bon aperçu.
Il est à noter qu’à Toulouse, on parlera de maisons à corondages plutôt que colombages. Cette technique, moins coûteuse qu’une construction entièrement en briques permettait d'élever une maison à l'aide de poteaux et de poutres de chêne ou de pin. Le remplissage se faisait avec du torchis (corondage de paillebart), ou mieux : avec des briques (corondage de massécanat). Des maisons de cette sorte ont été bâties de la fin du Moyen Âge jusqu'au xviiie siècle, il en resterait environ deux cents dans la ville. (Wikipédia).
La Dalbade
Hôtel d'Assezat
Levez régulièrement la tête (pas trop quand même, certaines rues de Toulouse ne sont pas particulièrement propres, les déjections canines ou autres petits présents sont bien là), les tours d’escaliers sont typiques, on en compte une bonne trentaine, dont la Tour de Serta ou celle de Boysson ou de Bernuy.
Et si vous voulez découvrir Toulouse différemment, je vous recommande les deux balades consacrées à la ville rose du Topoguide « Boucles à Vélo autour de Toulouse » des Éditions Chamina et le livre de mon ami et poète Dominique Montalieu « De Rues en Rimes » avec photos et documentaires de Mylène Fondecave des Éditions Le Solitaire.
Canal de Brienne
Jardin japonais Compans Caffarelli
La brique est toujours là, historiquement et dans les nouvelles architectures, ne donne-t-elle pas son surnom de « ville rose » à Toulouse. En fonction de l’heure, de la saison, elle sera rouge, rose, orange, marron …
Et encore aujourd’hui, dans tous les quartiers, de sacrés contrastes architecturaux et de belles choses … 160 km sur la journée.
Toulouse Est et Centre – Also in french
I continue my peregrinations in Toulouse on the theme "I've been (almost) everywhere", in all the districts and in all directions...
Toulouse has 2020 streets, 501 dead ends, 199 squares, 187 paths, 154 avenues and 79 roundabouts. I'm not going to go through all the streets ...
I had initially planned to do something else but a bit of blue sky motivated me and within half an hour I was on the bike.
Yes, it's a bit far-fetched, this urban ride project. I don't know if you have to be a bit of a zany person, or if you've had a bit too much wind from the autumn, which is nicknamed "the wind of fools"... Or if you have to be from Toulouse...
The mileage is not enormous, nor is the difference in altitude, even if in certain districts of Toulouse, certain streets can be quite steep, as was the case today...
But it's not so easy : the rhythm is disturbed (constant changes of direction, photos, etc), it's a bit boring in some corners, the streets look the same, it's endless ... That's why I don't dare to propose this and do it solo ... It's also a mental game, this succession of streets and changes of direction ...
It's also a kind of return to the roots, but without nostalgia, just a reminder of memories, and also a vision of the evolution of the city and its districts compared to what I knew, and there have been some changes ...
Today, a nice doodle on the map with the East and the Centre of Toulouse: Lapujade - Bonnefoy - Périole - Marengo - La Colonne (Raynal, Réservoir, Arago, 10 avril, La Gloire), Jolimont - Soupetard - Roseraie - Gloire - Gramont - Amouroux (Gramont, Cité Amouroux, Michoun, Fraternité, Hérédia, Surcouf, Juncasse, Argoulets, Roseraie, Coquille, Bonhoure Nord, Soupetard) Bonhoure - Guilheméry - Château de l'Hers - Limayrac - La Terrasse (Roucoule, Jean Chaubet, Camille Pujol, Coin de la Moure, Louis Vitet, Providence, Leygue Nord, Deltour, Sainte-Claire, Cité de l'Hers) Capitole - Arnaud Bernard - Carmes (also including Saint-Georges, Saint-Étienne), Amidonniers - Compans Caffarelli, Les Chalets - Bayard - Belfort - Saint-Aubin - Dupuy (also including Matabiau)
Maison Giscard, fabricant de statuaires
I spent my primary school years in the Amouroux district, at the Michoun school where my mother was a teacher. My grandparents also lived there for a few years after having lived on Avenue de Lyon, their building was razed, the whole neighbourhood is undergoing change, the buildings are walled up, the much-criticized Tour Occitanie project is a factor ... For my part, I don't agree with it, and it's not consistent with the great speeches on the environment, spending cuts, controlled development, speeches on austerity, etc.
In Périole there was a very nice miniature golf course where we used to go from time to time when I was a child, it was a party day.
Belfort, Bayard, are still occupied by night workers today... Even if these populations have relocated a bit...
Toulouse has no shortage of public parks and gardens, some of them are very discreet, you have to find them, they are embedded in the urbanisation. In the east, I always enjoy walking through Limayrac or La Plaine.
The Cité de l'Espace is a must-see in Toulouse. Les Argoulets and its green lane is a much appreciated green strip.
Saint-Aubin
Port Saint-Sauveur
Place Saint-Georges
Saint-Etienne
Rue des Arts
Les Augustins
I can't go into the History chapter, there would be too much to write about historical Toulouse...
Some "corners" less appreciated by the tourist guides which deserve the diversions for the historical anecdote:
- Rue de l'Homme Armé, first called Rue du Sauvage, name given in allusion to the small statue that Peyronet Delfau had sculpted there at the end of the 15th century, representing a "savage armed with a club", to be used as a sign for one of his inns, which were very numerous at the time in this district.
- The Hôtel de Bagis, 25 Rue de la Balbade, made of stone and not brick, which was unique in the 17th century in Toulouse.
- Urbain Vitry's fountain, Place de la Trinité.
- The former morgue which became a refreshment bar in Port de la Daurade. The economic activity in the port was important, and drownings were frequent...
- Les Filtres, which I often mention in my Toulouse walks.
- The Île Saint-Michel.
- The Observatory Park in Jolimont, where the obelisk commemorating the battle of Jolimont is erected, a Napoleonic battle of 18 April 1814 against the combined English, Spanish and Portuguese armies, led by the Duke of Wellington. This battle pitted 42,000 French soldiers against 52,000 enemy soldiers and resulted in a few deaths, but historically and politically it was of no use as there were officially no winners or losers...
- The Maurand Tower, 56 Rue du Taur, a vestige of the city's Romanesque civil architecture. It is described as "famous" on the plaque affixed to its wall, but frankly only its tourist side is interesting.
- The Rue Neuve, which is only worth a visit because it is probably the narrowest street in Toulouse.
Toulouse is definitely worth the stop or the tourist diversions, count on 3 days to get a good overview.
It should be noted that in Toulouse, we speak of houses with corbelling rather than colombages. This technique, less costly than an entirely brick construction, allowed a house to be built using oak or pine posts and beams. The filling was done with cob (strawbart corbelling), or better: with bricks (massécanat corbelling). Houses of this kind were built from the end of the Middle Ages until the 18th century, and there are about two hundred of them left in the town (Wikipedia).
Look up regularly (not too much though, some of the streets of Toulouse are not particularly clean, dog faeces and other little things are there), the stair towers are typical, there are about thirty of them, including the Tour de Serta or the Tour de Boysson or Bernuy.
Hôtel de Beringuier Maynier dit du Vieux Raisin
Hôtel Dahus
Hôtel de Masencal
Grand-Rond
And if you want to discover Toulouse differently, I recommend the two walks dedicated to the pink city in the Topoguide "Boucles à Vélo autour de Toulouse" published by Chamina and the book by my friend and poet Dominique Montalieu "De Rues en Rimes" with photos and documentaries by Mylène Fondecave published by Le Solitaire.
Bricks are always there, historically and in the new architecture, don't they give Toulouse its nickname of "pink city". Depending on the time of day, the season, it will be red, pink, orange, brown...
And still today, in all the districts, there are great architectural contrasts and beautiful things... 160 km.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Hôtel du Département ... Démesure ...
Toulouse Nord – Also in english
Depuis 2009, Toulouse est découpée en 6 secteurs subdivisés eux-mêmes en 20 quartiers « de démocratie locale » regroupant eux-mêmes la presque centaine de quartiers historiques ou plus récents.
Ces secteurs peuvent être délimités par la Garonne, le Canal des deux mers ou les grandes artères.
Je connais bien Toulouse, j’y suis né même si j’ai passé mon enfance et mon adolescence à L’Union, aux portes de la grande ville, j’y ai habité, je connais bien ses rues et depuis de nombreuses années, j’ai vu les transformations de certains quartiers, l’apparition de nouveaux …
J’ai pas mal roulé dans la ville, suivant des thématiques variées (Toulouse insolite, touristique, les grands boulevards et les grandes artères, les cyclables et voies vertes, les parcs et jardins, les rocades et autoroutes, etc.), il me manquait d’en explorer plus minutieusement encore chaque recoin, sans prétendre à passer vraiment partout.
Première balade dans la ville : le secteur Nord qui englobe les secteurs Minimes – Barrière de Paris – Ponts-Jumeaux (quartiers Fondeyre, Ponts-Jumeaux, Bourbaki, Marché aux cochons, Mazades, Negreneys, Chaussas, Fenouillet, La Salade), Sept-Deniers – Ginestous – Lalande (Troenes, Embouchure, Ginestous, Lalande Nord et Sud), Trois-Cocus – Borderouge – Croix-Daurade – Paleficat – Grand Selve (Les Izards, la Vache, Borderouge Nord et Sud-Est, Lapujade, Nicol, Grand Selve, Gramont Ouest).
Un peu d’histoire sur ces quartiers …
Les Trois-Cocus était autrefois (je l’ai connu) une zone de maraîchage, et ce depuis le XVIIème siècle, on y trouve encore ces maisons dites toulousaines typiques.
L’origine vient du patois « cocut » qui signifie « coucou », désolé, il n’y a pas d’histoire d’adultère …
Les trois coucous étaient sculptés sur une bâtisse aujourd’hui disparue et auraient donné le nom de ce secteur de Toulouse. Ce sont les soldats napoléoniens qui, ne maîtrisant pas l’occitan, auraient mal compris ce que leur disaient les habitants en nommant « Tres Cocuts » leur quartier, cela a donc été traduit et diffusé comme « Trois Cocus ».
Dans les années 20 ce quartier a abrité des cités-jardins. Ces cités étaient destinées aux habitants à faible revenu, elles sont l’ancêtre des H.L.M. Elles devaient intégrer des espaces verts, des infrastructures publiques. Jean Montauriol, architecte en chef de la ville de Toulouse entre 1929 et 1949, a créé ces cités et beaucoup de monuments caractéristiques de cette époque, comme la Bibliothèque d’étude et du patrimoine Rue du Périgord ou le groupe scolaire Ernest Renan au sein du quartier des Trois-Cocus.
Plus récemment, une certaine délinquance et le trafic de stupéfiants s’y est développé, certains extrémismes aussi … Mais les médias s’emparent plus de ce genre d’information sans chercher à s’intéresser à ce qu’on peut trouver de positif dans ces quartiers, c’est plus vendeur …
Le quartier est bordé par le joli Parc de la Maourine qui abrite les Serres municipales.
Une vie culturelle et associative s’y est bien réputé.
Les Izards (avec un z, et aux Izards se trouve une maison communale "des Chamois")
La Maourine
Pour le quartier de La Vache, l’origine est incertaine …
Le Ginestous, lui, accueille la plus importante aire d’accueil des gens du voyage de la région.
Le Canal latéral
L'Embouchure
Les Ponts-Jumeaux désignent d’abord les trois ponts du Port de l’Embouchure, chacun enjambant un canal : Canal de Brienne, Canal du Midi, Canal latéral à la Garonne. Un bas-relief de François Lucas illustre leur histoire.
Les Ponts-Jumeaux ont aussi été un point stratégique lors de la bataille de Toulouse opposant les forces napoléoniennes aux forces de la coalition anglo-hispano-portugaise commandées par le Général Wellington en avril 1814.
Église des Minimes
La Place du Marché aux Cochons porte bien son nom : on y vendait autrefois des cochons que l’on pesait à la bascule toute proche. J’ai travaillé dans deux écoles de ce quartier : l’École Alfred de Musset au cœur de la Cité Bourbaki, ou l’année précédente l’École Alain Fournier, renommée depuis École Claude Nougaro, il y a 25 ans, j’y ai de très bons souvenirs …
Les Minimes, chers à Claude Nougaro, tiennent leur nom à l’installation au 15ème siècle de religieux de l’ordre des Minimes. Le nom de la Rue du Caillou Gris qui part de la Place du Marché aux Cochons et qui se situait à la limite des terres des Minimes vient de l’habitude qu’avaient les moines de jeter là les pierres qui les gênaient dans leurs terres.
Pour La Salade, le nom ne vient pas des nombreux maraîchers qui habitaient là. La « salada » désigne en occitan les fourches patibulaires, gibets de torture.
L’origine du nom du quartier des Sept Deniers remonte au Moyen-Âge. À cette époque, le secteur était une vaste lande, sur laquelle les capitouls accordaient un droit de pâturage aux habitants. Ces derniers devaient toutefois payer un loyer de sept deniers d’or par an pour y faire pâturer leurs bêtes.
Dans le parc des Septs Deniers, on peut observer un superbe fontaine Wallace, avec ses quatre cariatides, oeuvre de Charles Lebourg.
Parc des Sept-Deniers
J’ai été lycéen au Lycée Raymond-Naves et nous avons habité avec Sylvie quelques années Rue Bourdon, à la limite du quartier Lapujade, au premier étage de la maison de ma tante Tatie Nénette, maison qu’elle tenait de ses parents, joliment remise en valeur aujourd’hui par sa fille. Une tatie au cœur d’or, comme d’autres de mes taties biologiques ou de cœur, j’ai tendance à appeler Tonton ou Tatie les personnes chères (Jojo, Solange, si vous lisez ces lignes ...).
Je suis passé à Saint-Éloi, pas de chanson parlant du bon Roi Dagobert, mais un des sites industriels historiques de l’histoire de l’aéronautique toulousaine et française. Elle a vu le jour dans les années 20 sous la houlette d’Émile Dewoitine, a poursuivi son essor avec plus tard Sud-Aviation, Aérospatiale ou Airbus. Une partie de ma famille (grand-père, oncles, tante, père) y ont travaillé, sur les différents sites.
Ne pas oublier le Marché d’Intérêt National de Toulouse ou le Stade Toulousain …
Balade urbaine donc, mais pas mal de verdure malgré tout, et de l’eau : la Garonne, le Canal latéral à la Garonne, le Lac de Sesquières, l’Embouchure … Et un sacré contraste entre les sites industriels du Sang de Serp, de Fondeyre, les vieilles bâtisses de certains quartiers plus anciens (toulousaines ou maisons plus cossues du côté de la Sainte-Famille), la nouvelle urbanisation du côté de La Vache …
Et encore un joli gribouillis sur la carte … Un peu plus de 130 km parcourus.
Sesquières
Toulouse Nord - Also in french
Since 2009, Toulouse has been divided into 6 sectors, which are in turn subdivided into 20 "local democracy" districts, which in turn group together the almost one hundred historic or more recent districts.
These sectors can be delimited by the Garonne, the Canal des deux mers or the main arteries.
I know Toulouse well, I was born there even if I spent my childhood and adolescence in L'Union, at the gates of the big city, I lived there, I know its streets well and for many years, I have seen the transformations of certain districts, the appearance of new ones...
I've driven around the city quite a bit, following various themes (unusual and touristy Toulouse, the main boulevards and arteries, the cycle paths and greenways, the parks and gardens, the bypasses and motorways, etc.), and I wanted to explore every corner of the city in greater detail, without claiming to be everywhere.
First ride in the city: the North sector, which includes the Minimes - Barrière de Paris - Ponts-Jumeaux (Fondeyre, Ponts-Jumeaux, Bourbaki, Marché aux cochons, Mazades, Negreneys, Chaussas, Fenouillet, La Salade districts), Sept-Deniers - Ginestous - Lalande (Troenes, Embouchure, Ginestous, Lalande North and South), Trois-Cocus - Borderouge - Croix-Daurade - Paleficat - Grand Selve (Les Izards, la Vache, Borderouge North and South-East, Lapujade, Nicol, Grand Selve, Gramont West).
A bit of history on these districts...
Les Trois-Cocus was once (I knew it) a market gardening area, and this since the 17th century, you can still find these typical Toulousan houses.
The origin comes from the patois "cocut" which means "cuckoo", sorry, there is no story of adultery...
The three cuckoos were carved on a building which has now disappeared and would have given the name to this area of Toulouse. It was the Napoleonic soldiers who, not having mastered Occitan, misunderstood what the inhabitants were saying when they named their district "Tres Cocuts", which was then translated and spread as "Trois Cocus".
In the 1920s, this neighbourhood was home to garden cities. These housing estates were intended for low-income residents, and were the forerunner of the H.L.M. They had to include green spaces and public infrastructures. Jean Montauriol, chief architect of the city of Toulouse between 1929 and 1949, created these housing estates and many of the characteristic monuments of this period, such as the Bibliothèque d'étude et du patrimoine on Rue du Périgord or the Ernest Renan school complex in the Trois-Cocus district.
More recently, a certain amount of delinquency and drug trafficking has developed there, as well as some extremism... But the media are more interested in this kind of information without trying to find out what positive things can be found in these neighbourhoods, it's more commercial...
The district is bordered by the pretty Parc de la Maourine which houses the municipal greenhouses.
A cultural and associative life is well established there.
The origin of the La Vache district is uncertain...
The Ginestous is home to the region's largest reception area for travellers.
The Ponts-Jumeaux (twin bridges) first referred to the three bridges of the Port de l'Embouchure, each spanning a canal: the Canal de Brienne, the Canal du Midi and the Canal latéral à la Garonne. A bas-relief by François Lucas illustrates their history.
The Ponts-Jumeaux were also a strategic point during the battle of Toulouse between Napoleon's forces and the Anglo-Hispano-Portuguese coalition forces led by General Wellington in April 1814.
The Place du Marché aux Cochons is aptly named: pigs used to be sold here and weighed at the nearby weighbridge. I have worked in two schools in this district: the Alfred de Musset School in the heart of the Bourbaki district, and the previous year the Alain Fournier School, since renamed the Claude Nougaro School, 25 years ago, and I have very fond memories of it...
Les Minimes, dear to Claude Nougaro, takes its name from the 15th century settlement of the Minimes order. The name of the Rue du Caillou Gris, which starts at the Place du Marché aux Cochons and which was situated on the edge of the Minimes' land, comes from the habit of the monks of throwing away the stones that were in the way of their land.
La Garonne
Canal latéral
For La Salade, the name does not come from the many market gardeners who lived there. In Occitan, the "salada" refers to the "fourches patibulaires", torture gibbets.
The origin of the name of the Sept Deniers district goes back to the Middle Ages. At that time, the area was a vast moor, on which the capitouls granted the inhabitants grazing rights. However, the inhabitants had to pay a rent of seven gold denarii per year to graze their animals there.
In the Septs Deniers park, you can see a superb Wallace fountain, with its four caryatids, the work of Charles Lebourg.
I was a pupil at the Lycée Raymond-Naves and Sylvie and I lived for several years in Rue Bourdon, on the edge of the Lapujade district, on the first floor of my aunt Nénette's house, a house that she inherited from her parents, and which her daughter has now beautifully restored. An auntie with a heart of gold, like other of my biological or heart aunties, I tend to call dear people Uncle or Auntie (Jojo, Solange, if you read these lines...).
I went to Saint-Eloi, no song about the good King Dagobert, but one of the historic industrial sites in the history of Toulouse and French aeronautics. It began in the 1920s under the leadership of Emile Dewoitine, and continued to develop later with Sud-Aviation, Aérospatiale and Airbus. Part of my family (grandfather, uncles, aunt, father) worked there, on the different sites.
Don't forget the Marché d'Intérêt National de Toulouse or the Stade Toulousain ...
An urban stroll, but a lot of greenery despite everything, and water: the Garonne, the Canal latéral à la Garonne, the Lac de Sesquières, the Embouchure ... And a great contrast between the industrial sites of Sang de Serp, Fondeyre, the old buildings of some of the older neighbourhoods (toulousaines or more luxurious houses on the side of the Sainte-Famille), the new urbanization on the side of La Vache ...
And another nice scribble on the map ... Just over 130 km travelled.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
Ô Gravel family ride 10/04/2022
http://www.ogravel.com/archives/2022/04/10/39428876.html
Ô Gravel Special Ride : IGG, Bouconne, Gr653
Ô Gravel Special Ride : IGG, Bouconne, Gr653 - Ô Gravel (ogravel.com)
(cliquez sur le lien)
Downstairs and upstairs Toulouse – Also in English
Nouvelle thématique pour visiter Toulouse en vélo : les escaliers … Plutôt avec suspension le vélo, même si récemment j’ai pu descendre quelques escaliers avec mon Gravel. Là, comme nous avions prévu d’en faire beaucoup, j’ai roulé en VTT.
Départ de Jolimont avec Bastien, quelques escaliers intéressants sont dans ce coin.
Nous avons cherché quelques « beaux » escaliers, « beaux » à descendre, certains à remonter (pour cet exercice, les escaliers sur le côté de l’église Saint-Aubin sont parfaits).
Nous sommes allés du côté de Saint-Georges, sommes passés devant la cathédrale Saint-Étienne pour partir vers la Prairie des filtres et les îles du Ramier.
Les escaliers les plus longs d’une traite (sans palier) sont certainement ceux de l’Hôtel de Région, assez impressionnants au premier abord …
Les escaliers le long du Boulevard du Maréchal Juin au niveau du Boulevard des Recollets ne sont assurément pas très beaux mais proposent aussi une bonne descente …
Les plus longs escaliers de Toulouse (avec paliers, nous ne les avons pas comptés) relient l’hôpital de Rangueil à la faculté de médecine quelques 60 m plus bas.
Pour les rejoindre, nous sommes montés à Pech-David par le Gr653. Ces escaliers sont toujours là, j’y suis venu pour la première fois il y plus de 20 ans avec Xavier, on cherchait aussi à descendre des escaliers …
Nous sommes ensuite vers le centre-ville par les bords de Garonne, il y quelques beaux escaliers, notamment les tous nouveaux aménagés Place Saint-Pierre, pour revenir à notre point de départ.
La trace : https://www.visugpx.com/8j7H3Lve2R
New theme for visiting Toulouse by bike: the stairs ... Rather with suspension of the bike, although recently I was able to descend a few stairs with my Gravel.
There, as we had planned to do a lot, I rode my mountain bike.
Departure from Jolimont with Bastien, some interesting stairs are in this corner. We looked for some “beautiful" stairs, "beautiful" to go down, some to go up (for this exercise, the stairs on the side of the Saint-Aubin church are perfect).
We went towards Saint-Georges, passed in front of the Saint-Etienne cathedral to leave towards the Prairie of the filters and the islands of the Ramier.
The longest stairs in a row (without landing) are certainly those of the Hôtel de Région, quite impressive at first glance ...
The stairs along the Boulevard du Maréchal Juin at the level of the Boulevard des Recollets are certainly not very beautiful but also offer a good descent ...
The longest stairs in Toulouse (with landings, we have not counted them) connect the Rangueil hospital to the faculty of medicine some 60 m below.
To join them, we went up to Pech-David by the Gr653. These stairs are still there, I came there for the first time over 20 years ago with Xavier, we were also trying to go down stairs ...
We are then towards the city center by the banks of the Garonne, there are some beautiful staircases, in particular the all new arranged Place Saint-Pierre, to return to our starting point.
Toulouse touristique incontournable
Après les grands boulevards, les cyclables, les voies vertes, les parcs, l’indécis, l’insolite, les graffs (incomplet), voici un circuit des lieux historiques et touristiques incontournables de Toulouse …
Départ de Parc de la Maourine, dans un quartier très urbanisé et populaire, où se trouvent les très jolis jardins du Muséum, on se dirige ensuite progressivement vers le centre-ville historique.
Voici donc, sans aucun ordre, ces lieux, certains sont plus confidentiels …
La Basilique Saint-Sernin
La Place du Capitole
Le Canal du Midi
Le Canal latéral
Les Filtres (qui ne sont pas à la hauteur de la Prairie des Filtres même si ces deux lieux ont eu vocation à filtrer l’eau de la Garonne pour la rendre potable)
Les Quais de Garonne (chers à Claude Nougaro)
Le Bazacle
Le Pont Neuf (qui comme ailleurs est le plus vieux pont de la ville)
Les Jacobins
La Prairie des Filtres, le Château d’eau
L’Observatoire de Jolimont, l’Obélisque du 10 avril 1814
La Daurade, le port de la Daurade, l’ancienne morgue
La Dalbade
Les Augustins
Le Jardin du Capitole, le Donjon
Le Square Wilson
L’Église et le Couvent des Cordeliers
La Manufacture des Tabacs
L’Embouchure
La Fontaine de la Trinité
La Rue des Arts
L’Hôtel d’Assezat (on pourrait faire un parcours juste sur le thème des hôtels particuliers)
La Cathédrale Saint-Etienne
La Cave poésie
L’Hôtel de la Bourse
L'Hôtel Dieu
L’Île du Ramier et les anciennes poudreries
La Prison Saint-Michel
Le Bassin du radoub
Le Musée Georges Labit
La Halle aux Grains
L’Hôtel de Pierre (qui est en pierre, ce qui est assez unique à Toulouse où la brique a prédominé)
La Chapelle Saint-Roch du Férétra de Toulouse
L’Hôtel d’Ulmo
La Grave
Le Canal de Brienne
Le Pont des catalans
Le Jardin des plantes
Le Jardin royal
Le Grand-Rond
Le Monument aux morts
La Rue du Taur
L’Hôtel du Grand Balcon, quartier général de l’aéropostale
La Rue de la Pomme
Compans Caffarelli, le Jardin japonais
Victor Hugo
La Fabrique de céramique Giscard
Le Muséum d’Histoire naturelle
Les Abattoirs, le Parc Raymond IV
Le Parc de la Maourine, les jardins municipaux
Le Palais de Justice
Saint-Aubin
La Maison des Verrières
L’Immeuble des Cariatides
Et aussi :
La trace : https://www.visugpx.com/fb3giJ3SHZ
Inventaire Ô Gravel dans l’isochrone – Annexes 1
Premières annexes à l’inventaire Ô Gravel dans l’isochrone de 10 km : retour dans certains coins pour affiner l’inventaire.
Sortie du jour / Réunion du bureau Ô Gravel ! avec Christophe.
On reprend les bords du Girou pour rejoindre Castelmaurou et partir vers Rouffiac puis Beaupuy pour essayer de trouver de nouveaux chemins verts Mons … Et là on a trouvé une pépite dans un bois en suivant un petit vallon magnifique. Par contre on débouche sur une propriété privée, nous n’abuserons donc pas de ce chemin …
On a ensuite rejoint Pin-Balma pour traverser Balma par de très jolis chemins partagés du côté du Lac Saint-Clair. Les sentiers sont balisés, de nombreux promeneurs et cyclistes s’y croisent.
Puis direction Lasbordes par un superbe petit bois pour rallier les bords de l’Hers jusqu’à L’Union.
Sur ces chemins on ne se sent vraiment pas si près de l’agglomération …
Fin du circuit au plus court ensuite …
Chemin de Lourmet
Chemin de Persin-Bas
Chemin du Fort
Cafanille
Chemin de la Bourdette
En Caussée
Bord de Sausse
Pastoureau
Le Ciprié
Bois de la Linasse
Lac Saint-Clair
Noncesse
Avenue Saint-Martin de Boville (voie verte)
Le Vallon
Et encore un peu de relief …
La trace : https://www.visugpx.com/gExxDHnSsv
Pourquoi chercher plus loin volume 2
Voici le volume 2 de l’Inventaire Ô Gravel isochrone des 10 km. Inventaire à la Prévert, non exhaustif et donc toujours incomplet, même si je n’en ai pas oublié beaucoup, des chemins dans l’isochrone des 10 km autour de chez moi …
Pourquoi chercher plus loin ? D’abord parce qu’on ne peut pas aller plus loin avec ces 10 kilomètres … Mais ces deux volumes inventaires Ô Gravel, je ne vous les présente par dépit : je connais plutôt tous ces coins, ça fait plus de 20 ans que je me balade dans le coin, au début avec mes cartes IGN série bleue que j’étudiais à la maison puis que je prenais avec moi sur le terrain. Aujourd’hui, j’ai toujours la carte au 1/25000ème mais elle défile sur un écran de 4 cm sur 6,5 cm, elle est là la révolution du GPS pour la randonnée, cela facilite la lecture, la navigation mais ça ne dispense pas d’étudier la carte …
Pas par dépit, et là on est dans la vélosophie de Ô Gravel ! : se promener autour de chez soi, explorer, profiter des magnifiques sentiers qui peuvent s’offrir à nous, respecter car nous ne nous ne sommes que des invités … Et autour de chez nous, nous sommes gâtés : de nombreux chemins existent et un bon nombre est entretenu ou balisé par les communes ou les intercommunalités, c’est appréciable. C’est aussi pour cela qu’il faut montrer que c’est utile, que cela amène du monde à s’y promener, cela crée aussi un réseau de chemins « verts » et « protégés » et qu’il faut préserver car ces chemins aident à la biodiversité. C’est aussi pour cela qu’il est inutile, quand le réseau est asse varié de chercher à le développer à outrance : certains chemins doivent aussi rester plus sauvages … Par contre, la signalétique doit être efficace, suffisante, accompagnée pourquoi pas de panneaux pédagogiques, les chemins entretenus pour attirer aussi les randonneurs occasionnels qui pourraient rechigner à s’engager sur des chemins aux herbes trop hautes …
La randonnée à pied, le vélo, ont une empreinte carbone quasi nulle. Je compte pour le vélo la fabrication, d’autant plus pour le carbone, le transport souvent depuis là-bas, tout à l’Est, mais cela ne me pose pas problème, les pièces, etc. Mais ramené au nombre de kilomètres parcourus ensuite sur le vélo, je pense que le bilan est positif.
Pas par dépit : ces chemins sont variés et très agréables, j’ne connais beaucoup, certains dans leurs moindres détails, je ne m’en lasse jamais.
Et il est vrai que sans ce confinement, je n’aurais peut-être pas eu idée d’en dresser un inventaire non exhaustif mais quand même, cela représente près de 300 km même s’il y a un peu de goudron pour les liaisons.
Pas par dépit : cela ne m’empêche pas, quand je suis seul de partir de temps en temps en hors-piste car je sais que dans ce cas, je n’abîme pas, je ne gêne pas.
Pas par dépit : je sais que je pourrai un jour retourner explorer d’autres coins de France (et d’ailleurs peut-être, j’avoue rêver d’aller dans l’Atlas Marocain, en Mongolie ou au Kenya) sans souci de limite de distance ou d’heure, y prendre énormément de plaisir et revenir quelques jours plus tard « chez moi », aller faire un tour et me dire « Mais c’est vraiment joli ici ! ».
Belle balade encore aujourd’hui, avec un bon cumul de dénivelé (c’est vallonné …), et fait en très bonne compagnie sur les 60 premières bornes avec Dominique. On a passé un très bon moment encore !
Je n’ai pas fait l’erreur de mes 200 sur les Strade bianche à la sauce tarnaise où je n’ai pas trouvé de commerce pour me ravitailler (j’ai fait avec mes trois barres de céréales et deux pâtes de fruits, un peu léger), aujourd’hui j’ai trouvé (une peu tard, vers 16h00) une boulangerie ouverte (au centre commercial Le 15 à Pechbonnieu) pour manger un délicieux pain bagnat au thon … Et plus tôt, je me suis arrêté chez notre amie Valérie qui m’a offert une petite bière …
L’inventaire du jour :
La Mouyssagèse
Bords du Girou
En Solomiac
Vallon de Rieubaquié (Ah, dommage, on ne peut pas aller plus loin, sinon nous aurions poussé jusqu’au Lac de La Balerme, superbe site)
Moulin de Conné
En Naurous
En Pontac
Le Lac du Laragou (son tour est beaucoup moins vallonné que La Balerme, mais c’est très joli aussi et il y a au bout un superbe sentier qui remonte vers Garrigue, en, dehors de l’isochrone …)
Les bois entre Roquesérière et Azas (là aussi, on pourrait continuer vers Lugan …)
Coupiac
En Gaulène
Strade bianche agricoles tarnaises
Agres
Chemin des Bels
Chemin des Bardis
Chemin de Borde-Haute
Forêt de Buzet
Chemin des Coustousses
Chemin du Goutil (attention à faire attention aux cavaliers et aux chevaux, il y a plusieurs centres équestres dans le coin)
Chemin d’Al Neple
Chemin des Cordes
Chemin des Prieurs (j’aimerais en connaître l’origine)
Route des Marçais
Chemin du Paradis (si vous le cherchiez …)
Chemin des Sablières
Chemin des Taillades (allez voir les compte-rendu de mes dernières traces pour voir des photos de ces différents chemins)
Chemin de Mirepoix (si vous voulez vérifier votre condition physique, c’est un excellent test)
Le Bois de Montjoire Vieux (attention, les bois sont privés, ne cherchez pas de champignons par ici …)
Chemin des Raouillous (Kézaco ?)
Les Toulzas
Chemin de Vermenel
Vacquiers (nous sommes en limite de l’isochrone, sinon nous aurions poussé vers la Forêt royale et les vignobles du Frontonnais)
Chemin de Gabachou
Chemin du Pech
Chemin du Malès
Chemin de pagès (il doit y avoir des Pagès dans le coin)
Villariès, Chemin du Lavoir (joli petit chemin …)
Chemin de Poubil
Allée des Tailladettes
Les bois de Montberon et Pechbonnieu (il y a de quoi faire dans ces bois, on peut pousser aussi vers Gratentour, Cépet, Saint-Sauveur, Bruguières)
Chemin du Bois
Chemin de Renery
Chemin de Daran
Chemin du Castillon
Chemin des Puntous
Chemin de Saint-Loup (il y mène ou il en vient)
Chemin de Beausoleil
Bidalou
Bazus
Paulhac
Forêt de Buzet
Beausoleil
Chemin de la Côte
La Montagnette (elle aussi, vous pouvez l’aborder dans l’autre sens pour vérifier votre condition physique …)
Chemin du Coustou de Saint-Paul (bitumé mais un sacré morceau lui aussi)
Sancès
Les Palens
Chemin de la Salle Haute
Roquesérière, Chemin de Saint-Jacques
Chemin des Groulets
Montastruc-la-Conseillère (boucle du Purgatoire, pas besoin d’explication, ça monte …)
Les Mortiers (le « mur » à Garidech, une bonne façon de vite se mettre en jambes quand tu pars de la maison dans cette direction)
En Balette (soleil bientôt couchant, j'ai légèrement dépassé l'heure du couvre-feu ...)
La trace nettoyée : https://www.visugpx.com/nvOY4q2pDM
Je préfère toujours parler de mes sorties, des points touristiques ou historiques, des beautés de la nature, etc. De temps en temps je fais une petite parenthèse pour parler équipement. J’ouvre la parenthèse pour parler lunettes …
J’ai les yeux qui pleurent, non pas que je sois une vraie chochotte, bon c’est vrai je pleure devant « De toutes nos forces », « Wonder » à la fin ou « Joyeux Noël » mais je parle de vélo ! J’ai les yeux qui pleurent, je prends l’air et j’avoue que jusqu’à aujourd’hui, à part mettre un masque de ski, je n’avais pas trouvé la paire de lunettes idéale … J’ai porté du tout simple Décathlon (Décathlon ne fait pas que de tout simple, les produits sont très étudiés et très aboutis), du Endura, du Oakley, du Julbo … le problème pouvait être moindre mais n’était pas résolu. Sur de la longue, je finissais avec l’œil irrité et la peu rouge à force de frotter avec le gant pour essuyer.
Je peux l’écrire aujourd’hui : le problème est résolu : j’ai cherché une paire de lunettes avec des verres les plus hauts possibles sans que ça ressemble à un masque de ski, j’ai trouvé, merci POC avec le modèle AIM. Les verres mesurent 6 cm de haut, les lunettes sont bien enveloppantes, le verre est top, attention tout de même quand on les pose comme tout modèle sans monture inférieure.
Comme je dis à certains de mes élèves quand je leur passe les films cités plus haut et d’autres, il ‘y aucune honte à pleurer, à exprimer ces sentiments, comme il n’y aucune honte ni signe de faiblesse à dire à son enfant qu’on l’aime. « T’es un homme, ça ne pleure pas ! ». Elle encore la vie dure celle-là …
Ne cherchez pas plus loin, inventaire Ô Gravel isochrone 10 km volume 1– Also in english
Bien sûr, c’est un plaisir de partir à l’aventure en vélo à travers des coins que l’on ne connaît pas, on découvre, on s’émerveille … Mais on peut aussi avoir tout cela près de chez soi.
J’ai souvent écrit sur le sujet : j’ai de la chance d’habiter dans un coin où les chemins ou sentiers ne manquent pas, les terrains sont vallonnés, boisés, l’activité agricole bien présente, aux portes de la grande agglomération.
Nouveau confinement avec interdiction de se déplacer sans raison valable à plus de 10 km de chez soi et couvre-feu de 19 h à 6 h. Cela laisse quand même du temps pour sortir … L’envie de me rassasier de tous ces chemins que je connais si bien mais dont je ne me lasse jamais … J’ai très légèrement débordé de l’isochrone des 10 km pour ce volume 1 … J’avais prévu plus long mais les pluies se sont invitées sur la balade, le vent aussi, et même si je suis très bien équipé pour la pluie, le peu qu’il est tombé a rendu les terrains très collants et donc très énergivores …
Inventaire … Sans prétention à posséder ou être propriétaire, nous ne sommes que des invités de dame nature, un inventaire de tous ces coins et chemins où je passe régulièrement et dont je ne me lasse pas, un inventaire à la Prévert, là ce sont les jolis coins de verdure, les sentiers, les coins sauvages, les orchidées, les lilas sauvages, etc. que j’ai comptés …
Bords du Girou
Bois du Coustou
Chemin de Poutchoy
Chemin du Fort
Vallon de la Fontaine
Coulée verte de Rouffiac
Bois de Preissac
Vallon de Pichounelle
Ruisseau de Carles
Bords de l’Hers
Bords de Sausse
Pré Grand
Le Pont des Évêques
Mondouzil
Le Chemin du Moulin
La Souleila de Souberan
Caussidou
Fontvalette
La Mouyssaguèse (encore une, si vous connaissez l’étymologie de ce nom propre, je suis preneur !)
Cayrol
Domaine de Sironis (Mince, là c’est privé …)
En Maux (C’est un petit val qui mousse de rayons …)
Le Chemin du Pourtel
Riou Nau
Pisse-Levraut (J’aimerais connaître son origine)
Et juste après le Ruisseau de Pisseloup
Nagen
Bords de Girou
Bois de Preusse
La boucle depuis Beaupuy vers Mondouzil et Mons est à faire dans le sens horaire, la petite boucle de Mons par le Chemin du Moulin dans le sens anti-horaire.
Un peu de dénivelé tout de même pour cette jolie trace.
La trace : https://www.visugpx.com/Y29IxECnAR
Ô Gravel est aussi sur Komoot !
Look no further, inventory Ô Gravel isochrone 10 km volume 1– Also in english
Of course, it's a pleasure to go on an adventure by bike through places you don't know, you discover, you marvel ... But you can also have it all close to home. I have often written on the subject : I am lucky to live in a corner where there is no shortage of paths or trails, the land is hilly, wooded, agricultural activity is very present, at the gates of the great agglomeration…
New confinement with a ban on traveling without a valid reason more than 10 km from home and curfew from 7 p.m. to 6 a.m. It still leaves time to get out … The desire to satiate myself with all these paths that I know so well but which I never tire of … I very slightly exceeded the 10 km isochrone for this volume 1 …
I had planned longer but the rains were invited on the ride, the wind too, and even if I am very well equipped for the rain, the little that has fallen has made the grounds very sticky and therefore very energy intensive ...
Inventory … Without pretending to own or own, we are only guests of Mother Nature, an inventory of all those corners and paths where I pass regularly and which I never tire of, an inventory à la Prévert, these are the pretty corners of greenery, paths, wild corners, orchids, wild lilacs, etc. that I counted ....